Logo Epoch Times

Accusé pour emploi illégal de ses filles, l’ex-ministre PS Bruno Le Roux sera jugé en novembre pour détournement de fonds publics

top-article-image

Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, prononce un discours le 13 novembre 2012 à l’Assemblée nationale à Paris, lors du débat sur le mariage pour tous.

Photo: MEHDI FEDOUACH / AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

L’ancien ministre socialiste Bruno Le Roux sera jugé les 12 et 13 novembre par le tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds publics en lien avec l’emploi de ses filles comme collaboratrices quand il était député, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Une première audience sur l’organisation du procès est prévue le 3 septembre.
Le parquet national financier (PNF) avait ouvert en 2017 une enquête pour examiner des soupçons de détournement de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) et l’emploi de ses deux filles comme collaboratrices parlementaires entre 2009 et 2017 lorsqu’il était député de Seine-Saint-Denis.
Rapidement après l’ouverture de cette enquête, M. Le Roux avait démissionné de son poste de ministre de l’Intérieur, le 21 mars 2017, à moins d’un mois de l’élection présidentielle.
« Nous n’avons jamais fait, durant plus de huit années, de déclarations » sur cette affaire, a réagi M. Le Roux, sollicité par l’AFP, expliquant avoir réservé « aux seuls enquêteurs » ses explications.
Un montant total de 55.000 euros
« Nous continuerons, de façon très sereine et déterminée, à réserver à la justice tous les éléments qui permettront de démontrer l’absence totale d’infractions », a-t-il ajouté.
Les faits avaient été révélés par « Quotidien » sur TMC. Selon l’émission, ses deux filles ont cumulé respectivement 14 et 10 CDD pendant cette période où elles étaient lycéennes puis étudiantes, pour un montant total de 55.000 euros.
Certains de ces contrats ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l’été 2013 pour l’une des filles, 20 jours en mai 2015 pour l’autre.
Plusieurs parlementaires ont été condamnés ces dernières années pour l’usage non conforme de leurs IRFM dont les anciens députés Jean-Christophe Cambadélis (PS), Alain Marsaud (LR), Anne-Christine Lang (PS) ou l’ancien sénateur Philippe Nachbar (LR).