5 façons de faire face au désespoir

Photo: Biba Kejevic
Le désespoir tue. Prenons, par exemple, les décès par overdose aux États‑Unis qui ont augmenté de 25% entre mai 2020 et avril 2021, ce qui représente plus de 100.000 Américains envoyés dans la tombe. Quelle que soit l’origine de cette hausse, nous pouvons être assurés que la plupart des victimes vivaient sans confiance ni foi en l’avenir.
À une échelle beaucoup plus large, le désespoir et son cousin germain, la dépression, peuvent également abattre l’esprit humain. Un emploi perdu, un mariage brisé, la mort d’un être cher – ces tragédies et d’autres encore peuvent nous faire perdre confiance, nous décourager et nous faire perdre tout espoir. Les personnes plongées dans cette noirceur ont souvent envie de dormir 24/7. Certains renoncent à l’hygiène personnelle. D’autres éteignent leur téléphone et se sentent tellement isolés et perdus que même une sortie à l’épicerie ou à la bibliothèque devient un Everest d’efforts quasi‑insurmontables.
Dans des cas aussi graves, les personnes touchées se tournent fréquemment vers des professionnels pour obtenir des conseils ou des médicaments thérapeutiques afin de s’en sortir. La formation et les stratégies employées par ces hommes et ces femmes peuvent souvent lancer une corde à ces âmes découragées et les tirer de l’abîme.
Mais si ces clients veulent marcher à nouveau sous le soleil, ils doivent avoir la volonté et le désir de saisir cette corde.
Dans des circonstances moins graves, lorsque la mélancolie est une visiteuse plutôt qu’un hôte permanent, ceux d’entre nous qui ont été mordus par ce que Winston Churchill appelait son « chien noir » peuvent concocter leurs propres solutions. En voici cinq – et vous pouvez en trouver beaucoup d’autres en ligne – qui m’ont aidé au fil des ans.
S’éloigner du moi : lorsque j’enseignais, mes élèves exigeaient toute mon attention. Mon humeur maussade pouvait subsister dans un coin de ma tête, mais ces heures, passées en classe, me donnaient un répit bien nécessaire à la tristesse. Je suis devenu un acteur, érigeant une façade qui m’offrait quelques heures de répit contre la douleur.
Adopter une maxime positive : il y a six ans, alors que l’échec me malmenait comme un poids lourd sur un ring dont on ne pouvait s’échapper, j’ai pris un marqueur effaçable et j’ai écrit « Invictus », qui signifie « invaincu » en latin, sur la porte vitrée de mon appartement. Ce mot est resté en place pendant des mois. Parfois, je ricanais, parfois, je supportais difficilement de le regarder, mais à la fin, « Invictus » m’a aidé à traverser ce désert qu’était devenue ma vie.
« Ça aussi ça passera.» : Le temps est un des remèdes les plus puissants, mais aussi un des plus négligés au monde. Nous avons tendance à être impatients. Mais il faut reconnaître que nos humeurs sont temporaires.
Bouger le corps fait bouger l’humeur : On peut se promener, marcher dans les rues, pour retrouver le moral. Dans mon cas, un coup de ménage – dépoussiérer les étagères, essuyer les taches sur le parquet, laver les plans de travail – est tout aussi efficace. En effectuant ces tâches rapidement, je me sens mieux et j’ai la satisfaction supplémentaire d’avoir une cuisine étincelante ou des étagères bien rangées.
Se détourner des influences négatives : parfois, par exemple, les informations nous dépriment. En éteignant mon ordinateur portable et en choisissant plutôt de prendre un livre ou d’appeler un ami, j’obtiens souvent le repos nécessaire pour sortir de mon cafard.
Ces tactiques sont‑elles toujours efficaces ? Bien sûr que non. Mais cela nous amène au dernier conseil : il ne faut jamais abandonner. Souvenons‑nous : ce coup de cafard passera, et nous pouvons le pousser vers la sortie.
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Jeff Minick, auteur, a quatre enfants et un nombre croissant de petits-enfants. Pendant 20 ans, il a enseigné l’histoire, la littérature et le latin en cours à domicile à Asheville, en Caroline du Nord. Aujourd’hui, il vit et écrit à Front Royal, en Virginie, aux États-Unis.
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