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Vol des bijoux du Louvre

Vol au Louvre : Pierre Moscovici affirme que l’administration connaissait les failles de sécurité

Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a affirmé mercredi sur RTL que le problème de sécurité au musée du Louvre, révélé par le vol de joyaux dimanche, « ne date pas d’hier » et était connu de l’administration.

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Des policiers français bouclent l'entrée du musée du Louvre après un vol de bijoux le 19 octobre 2025 à Paris.

Photo: Kiran Ridley/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

« Le rapport n’apprend pas des choses qui sont inconnues de l’administration, elles ne datent pas d’hier », a-t-il déclaré. Selon lui, si « on n’était peut-être pas totalement conscient de l’ampleur du problème », les failles de sécurité étaient bel et bien identifiées.

Un pré-rapport critique de la Cour des comptes

Dans un pré-rapport consulté par l’AFP, la Cour des comptes dénonce un « retard persistant » du Louvre dans le déploiement d’équipements destinés à protéger ses œuvres. Pierre Moscovici a précisé que ce document s’inscrit dans la phase dite de « contradiction » — c’est-à-dire la période durant laquelle les ministères concernés peuvent répondre aux observations formulées. Il a ajouté avoir demandé l’accélération de cette phase, afin que le rapport complet soit rendu public « d’ici à deux semaines ».

Le vol de 88 millions d’euros qui scandalise

Le cambriolage spectaculaire survenu dimanche a mis en lumière ces failles. Des cambrioleurs se sont introduits dans le musée par un monte-charge garé dans la rue, avant de dérober des joyaux royaux et impériaux estimés à 88 millions d’euros — un butin au patrimoine inestimable. L’affaire provoque une onde de choc nationale et internationale.

Pas de lien avec des restrictions budgétaires

Interrogé sur l’éventuelle responsabilité de restrictions financières, Pierre Moscovici a écarté cette hypothèse : « S’agissant du Louvre, ce n’est pas le cas ». Il a tenu à rappeler que le musée « a eu beaucoup de projets, a été richement doté et bénéficie de mécénats » ; en somme, « le Louvre n’est pas sans ressources ».

« Un symbole grave » pour la France

Pour le premier président de la Cour des comptes, cette affaire revêt une gravité exceptionnelle : « C’est une affaire considérable, avec un retentissement international incroyable : on a volé notre trésor national. » Pierre Moscovici a souligné la portée symbolique de ce cambriolage, y voyant un signal fort pour les Français : « C’est un symbole grave, il faut assurer la sécurité du Louvre. »

Avec AFP