Recommandation
Secours agressésVénissieux : agressés lors d’une intervention, des pompiers et le Samu contraints de se réfugier dans un commissariat
Appelés pour une intervention à Vénissieux, dans la métropole de Lyon, des pompiers et personnels du Samu ont été agressés ce mardi. Des faits jugés « inadmissibles » par la préfète du Rhône, d’autant plus que les secours ont été contraints d’abandonner leur ambulance sur place.

Illustration.
Photo: PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images
Ce qui devait être une intervention de secours ordinaire a viré à la scène de tension ce mardi 4 novembre à Vénissieux. Appelés vers 14 heures au 24 rue Beethoven pour venir en aide à un homme victime de convulsions, les sapeurs-pompiers du SDMIS 69 et une équipe du Samu ont été violemment pris à partie par l’individu, puis par des riverains hostiles.
Les secours obligés d’abandonner l’ambulance
Selon les informations recueillies par BFMTV, l’homme secouru se serait rapidement montré « incontrôlable », rendant toute prise en charge impossible. La situation a dégénéré en un « attroupement hostile » autour de l’ambulance, contraignant les secours à se retirer.
« Face à la menace, les sapeurs-pompiers et le personnel du SAMU ont été obligés d’abandonner l’ambulance sur les lieux de l’intervention pour se rendre au commissariat de police avec le véhicule du SMUR afin de se mettre à l’abri », a précisé le syndicat Sud-SDMIS dans un communiqué cité par nos confrères.
Aucune blessure n’est à signaler parmi les secours, mais le SDMIS et le Samu ont tous deux choisi de porter plainte. Les riverains ont « gravement mis en danger les équipes de secours », a cependant souligné le syndicat.
L’auteur de l’agression interpellé
Les forces de l’ordre, rapidement dépêchées sur place, ont interpellé l’auteur présumé de l’agression et dispersé le groupe, rapporte Lyon Première.
Dénonçant sur X une « inadmissible agression », la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, n’a pas manqué de remercier « les équipages de la police nationale qui sont immédiatement intervenus et qui ont procédé à l’interpellation de l’auteur ». À sa demande, le sous-préfet et le directeur de cabinet de la préfecture se sont déplacés afin d’apporter leur soutien aux victimes.
Le syndicat Sud-SDMIS a de son côté rappelé que « des secours agressés, c’est des secours entravés et donc ralentis pour porter secours aux habitants de ces secteurs sensibles ».

Articles actuels de l’auteur









