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Tyler Robinson fait sa première apparition devant le tribunal, inculpé de meurtre avec préméditation dans l’assassinat de Charlie Kirk

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Tyler Robinson, le suspect dans la fusillade mortelle survenue lors d’un événement à l’Utah Valley University, au cours duquel l’activiste conservateur Charlie Kirk a été tué, est apparu par visioconférence depuis la prison lors de sa première comparution devant le juge Tony Graf et le procureur Chad Grunander au tribunal de justice du comté d’Utah, à Provo, Utah, le 16 septembre 2025, sur cette capture vidéo d’audience.

Photo: Crédit photo Utah State Courts

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Durée de lecture: 6 Min.

PROVO, Utah — Tyler James Robinson, 22 ans, est resté presque immobile tout au long de sa première comparution devant le tribunal le 16 septembre pour meurtre avec circonstances aggravantes et autres chefs d’accusation, six jours après avoir abattu le commentateur conservateur Charlie Kirk.
Depuis la prison du comté d’Utah, il a comparu par écran interposé devant le tribunal du Quatrième District Judiciaire, face au juge Tony Graf.
L’accusé s’est penché légèrement en avant et a déclaré son nom complet, comme le demandait le juge. Ce dernier lui a ensuite lu la totalité des charges pesant contre lui, tout en acceptant de délivrer une ordonnance de protection à la veuve de la victime, Erika Kirk, à sa demande. Les détails de cette mesure n’ont pas été immédiatement communiqués.
La salle d’audience était vide, à l’exception du juge, de journalistes et du personnel judiciaire, lors de cette audience de quatorze minutes. Le substitut du procureur du comté, Chad Grunander, a confirmé qu’il venait de déposer l’avis selon lequel la peine de mort était recherchée contre l’accusé.
Le vêtement sans manches que Robinson portait ressemblait à un « gilet anti-suicide », souvent utilisé par les surveillants de prison afin d’empêcher les suspects de se nuire ; ce gilet comportait visiblement des bandes velcro au-dessus de l’épaule gauche du prévenu.
M. Robinson a hoché la tête à plusieurs reprises pour répondre aux interventions du juge Graf. Celui-ci l’a déclaré indigent et lui a indiqué qu’un avocat serait désigné pour le représenter. M. Graf l’a également averti que tout propos tenu pendant l’audience pourrait être retenu contre lui, et que M. Robinson pouvait donc choisir de garder le silence afin de préserver son droit au cinquième amendement contre l’auto-incrimination.
Le magistrat a également précisé que M. Robinson resterait détenu sans possibilité de libération sous caution. Il a fixé la prochaine audience au 29 septembre, également par visioconférence.
Les charges retenues contre M. Robinson sont les suivantes : meurtre avec circonstances aggravantes, usage illégal d’une arme à feu ayant causé des blessures graves, deux chefs d’accusation pour obstruction à la justice, deux chefs d’accusation pour subornation de témoin et un délit violent commis en présence d’un enfant, a annoncé précédemment le procureur du comté d’Utah, Jeff Gray.
Cette audience constitue la première étape de la procédure dans l’affaire Robinson. En réponse à une question du quotidien Epoch Times, M. Gray a précisé que les autorités fédérales décideraient ultérieurement du dépôt d’éventuelles charges, ce qui pourrait influer sur le cours de la procédure au niveau de l’État.
Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, a déclaré au Megyn Kelly Show que « toute personne supposant que l’enquête sur l’assassinat de Charlie Kirk est terminée fait erreur ».
« Nous explorons toutes les pistes… Nous n’avons pas achevé nos recherches sur d’éventuels soutiens ou complices dans cette affaire. »
Le procureur du comté a affirmé qu’à ce stade, aucune information ne permettait de mettre en cause d’autres personnes, tout en précisant que les forces de l’ordre « suivent toutes les pistes ».
M. Gray a ajouté lors de la même conférence de presse que l’ADN correspondant à M. Robinson avait été retrouvé sur la détente du fusil utilisé, selon la police, lors de la fusillade.
« Le meurtre de Charlie Kirk est une tragédie pour l’Amérique », a-t-il lancé, exprimant ses condoléances et ses prières à la famille Kirk lors d’un point presse.
M. Robinson avait été arrêté la semaine précédente après une chasse à l’homme de trente-trois heures, qui s’était achevée lorsqu’il s’était rendu aux autorités.
Sa mère l’avait contacté après avoir vu des images de la fusillade et confirmé avec son époux que le suspect ressemblait bien à leur fils.
Les parents de M. Robinson, avec l’aide d’un ami de la famille travaillant dans les forces de l’ordre, ont finalement convaincu le tireur présumé de se rendre après que M. Robinson eut laissé entendre qu’il pourrait mettre fin à ses jours.
Selon M. Gray, M. Robinson a reconnu implicitement auprès de ses parents qu’il était l’auteur du tir, et quand ils lui ont demandé la raison de son geste, il a expliqué que le monde était rempli de « trop de mal » et que Charlie Kirk « répand trop de haine ».
Le président Donald Trump a remercié la procureure générale Pam Bondi et le directeur du FBI Kash Patel pour leur mobilisation après l’assassinat de Charlie Kirk.
« Je pense que [Mme Bondi] a accompli un travail remarquable… et [M. Patel], regardez ce qu’il a fait face à cet individu épouvantable… il a réglé ça en deux jours », a déclaré Donald Trump à la presse le 16 septembre devant la Maison-Blanche, évoquant l’arrestation du suspect la semaine précédente.
« D’autres cas similaires ont pris quatre jours, cinq jours, voire quatre ans si l’on considère certains tireurs », a-t-il poursuivi. Il a ajouté avoir « confiance en l’ensemble de l’administration ».