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Trump : les services de renseignement américains confirment le déploiement de troupes chinoises à la frontière de Hong Kong

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Le président Donald Trump s'adresse à la presse sur la pelouse sud de la Maison-Blanche avant son départ à Washington le 9 août 2019.

Photo: Nicholas Kamm/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le président Donald Trump a déclaré le 13 août que selon les services de renseignement américains, le régime chinois déploie des troupes à la frontière de Hong Kong.
« Nos services de renseignements nous ont informés que le gouvernement chinois déplaçait des troupes vers la frontière avec Hong Kong », a écrit M. Trump.
« Tout le monde devrait être calme et [se mettre] en sécurité ! »

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Traduction : Nos services secrets nous ont informés que le gouvernement chinois est en train de déployer des soldats à la frontière avec Hong Kong. Tout le monde devrait être calme et [se mettre] en sécurité !
Le tweet du président Trump arrive alors que les protestations à Hong Kong s’intensifient, les manifestants ayant pris le contrôle des terminaux de l’aéroport international de la ville pour le cinquième jour, en opposition à la brutalité policière et à la réponse du gouvernement à la crise du projet de loi d’extradition.
L’administration aéroportuaire a commencé à suspendre les vols lundi en raison de la présence des manifestants. Certains vols ont repris mardi matin, mais à la fin de la journée, plus de 300 vols en provenance de 33 compagnies aériennes ont été annulés, aucun vol n’ayant décollé ou atterri à partir de l’après-midi, ce qui a entraîné la fermeture de l’un des centres de transport les plus actifs du monde.
Les manifestations de masse qui ont commencé il y a plus de deux mois contre un projet de loi d’extradition qui permettrait le transfert de personnes vers le continent pour y être jugées se sont transformées en appels plus larges à la démocratie. Les troubles persistants qui se sont intensifiés ces dernières semaines ont représenté un énorme défi pour les dirigeants communistes à Pékin.
Au cours des derniers jours, les responsables chinois et les médias d’État ont intensifié leur rhétorique contre les manifestants, les décrivant comme des soi-disant criminels violents qui doivent être punis.
Lundi, le Global Times, média d’État militariste, publiait sur Twitter une vidéo montrant des véhicules blindés de la police armée chinoise se rassemblant à Shenzhen, une ville limitrophe de Hong Kong.
« La police armée populaire s’est réunie à Shenzhen, une ville limitrophe de Hong Kong, en prévision d’exercices apparemment de grande envergure », a déclaré le Global Times dans le tweet.

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Traduction : La police armée populaire s’est réunie à Shenzhen, une ville limitrophe de Hong Kong, en prévision d’exercices apparemment à grande échelle, d’après des vidéos obtenues par le Global Times.
L’organe d’information a également publié ce message sur les médias sociaux chinois : « Si les émeutiers de Hong Kong ne peuvent pas reconnaître la signification d’un rassemblement armé de la police à Shenzhen, alors ils invitent l’autodestruction. »

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Traduction : Vidéo troublante prise à Shenzhen juste de l’autre côté de la frontière avec HongKong. Quelque chose d’extraordinairement néfaste est sur le point d’arriver.
Entre-temps, le Quotidien du peuple, porte-parole du Parti communiste chinois, a publié sur les médias sociaux que la police armée chinoise est à Shenzhen pour se préparer aux « émeutes, troubles, violences et crimes majeurs et à toutes questions de sécurité sociale liées au terrorisme ».
Le président Trump vient d’annoncer que les protestations à Hong Kong étaient une « situation délicate ».
« J’espère que ça va marcher pour la liberté », a-t-il dit aux journalistes.
« J’espère que tout se passera paisiblement. J’espère que personne ne sera blessé. J’espère que personne ne sera tué. »
Cathy He est une journaliste basée à New York qui se concentre sur des sujets liés à la Chine. Auparavant, elle a travaillé en tant qu'avocate du gouvernement en Australie. Elle a rejoint Epoch Times en février 2018.

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