Donald Trump affirme que rien n’est exclu pour l’obtention du Groenland

La base spatiale de Pituffik, anciennement base aérienne de Thulé, avec les dômes de la station de localisation satellite de Thulé, dans le nord du Groenland, le 4 octobre 2023.
Photo: Thomas Traasdahl/Ritzau Scanpix/AFP via Getty Images
Le président américain Donald Trump a déclaré le 29 mars qu’il avait « absolument » eu des discussions réelles sur l’annexion du territoire danois semi-autonome du Groenland.
« Nous aurons le Groenland. Oui, à 100 % », a déclaré M. Trump lors d’un entretien téléphonique avec NBC News samedi, ajoutant qu’il y a de bonnes chances d’y parvenir sans recourir à la force militaire, mais qu’ « [il] n’exclut rien ».
Les commentaires de M. Trump ont été formulés un jour après la visite sur l’île du vice-président américain JD Vance et de son épouse et ses rencontres avec les membres de la base spatiale de Pituffik, une base de l’armée spatiale américaine sur la côte nord-ouest du Groenland.
« Notre message au Danemark est très simple : vous n’avez pas fait du bon travail pour les habitants du Groenland », a déclaré M. Vance au cours de son voyage.
La chaîne NBC a demandé à M. Trump quel message l’annexion du Groenland enverrait à la Russie et à d’autres pays du monde.
« Je n’y pense pas vraiment. Je ne m’en préoccupe pas réellement. Le Groenland est un sujet très distinct, très différent. Il s’agit de la paix internationale. Il s’agit de sécurité et de force internationales », a-t-il répondu.
« Des navires russes, chinois et autres naviguent au large du Groenland. Et nous ne laisserons pas se produire des choses qui pourraient nuire au monde ou aux États-Unis », a ajouté M. Trump.
Epoch Times a demandé à NBC une transcription complète de l’appel.
Samedi, le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a fustigé le « ton » de l’administration Trump dans ses critiques à l’égard du Danemark et du Groenland. Il a déclaré que le Danemark investissait actuellement davantage dans la sécurité de l’Arctique et restait prêt à collaborer plus étroitement avec les États-Unis.
M. Rasmussen a fait ces commentaires dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux après la visite de M. Vance sur l’île arctique.
« De nombreuses accusations et allégations ont été formulées. Et, bien sûr, nous sommes ouverts à la critique », a déclaré M. Rasmussen. « Mais permettez-moi d’être tout à fait honnête : nous n’apprécions pas le ton sur lequel ces critiques sont formulées. Ce n’est pas ainsi que l’on s’adresse à ses proches alliés. Et je considère toujours le Danemark et les États-Unis comme des alliés proches. »
Le Groenland est un territoire danois, un allié clé des États-Unis au sein de l’OTAN. Depuis des mois, Donald Trump fait pression pour annexer l’île, affirmant en avoir besoin à des fins de sécurité nationale. En janvier, les Républicains de la Chambre des représentants ont également cherché à obtenir un soutien pour élaborer un projet de loi visant à acheter le Groenland.
Le territoire est riche en ressources minérales, notamment en gisements de terres rares dans la province méridionale de Gardar. On estime que le territoire recèle probablement du graphite et du schiste graphiteux, du cuivre, du nickel, du zinc, de l’or, du diamant, du minerai de fer, du titane-vanadium, du tungstène, de l’uranium antre autres ressources essentielles.
Avec The Associated Press et Reuters

Jacob Burg fait des reportages sur l'État de Floride pour le journal Epoch Times. Il couvre une variété de sujets tels que la criminalité, la politique, la science, l'éducation, la faune et la flore, les questions familiales et d'autres sujets d'actualité. Il a également écrit sur le sport, la politique et les dernières nouvelles pour le Sarasota Herald Tribune.
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