Trois frères écossais sont arrivés samedi sur la terre ferme, à Cairns dans le Quensland en Australie, au bout d’une aventure qui les a vus traverser à la rame, sans escale et sans assistance, l’océan Pacifique en 139 jours à bord d’un dériveur en carbone.
« Après 139 jours en mer, nous sommes enchantés d’être de retour sur terre, et de retrouver famille et amis », ont déclaré les rameurs sur leurs réseaux sociaux après être parvenus à réussir cette traversée record.
Les frères écossais Ewan et Lachlan MacLean s’embrassent avec leur famille, aux côtés de leur frère Jamie, à leur arrivée à Cairns (Queensland) le 30 août 2025. (BRIAN CASSEY/AFP via Getty Images)
Après la plus rapide traversée de l’océan Pacifique sans escale, sans assistance et uniquement à la force humaine, les jeunes frangins originaires d’Édimbourg ont été accueillis au son d’une cornemuse.
Les frères écossais Lachlan, Jamie et Ewan MacLean célèbrent leur arrivée à Cairns (Queensland) le 30 août 2025, après avoir établi un nouveau record en traversant le Pacifique à la rame. (BRIAN CASSEY/AFP via Getty Images)
Un périple de plus de 14.400 km
Ewan, Jamie et Lachlan MacLean ont pris la mer à Lima au mois d’avril, pour un périple de 9000 milles (14.484,1 kilomètres), et ont dû faire face pendant leur navigation à des tempêtes violentes et à la faim.
Ewan est même passé par-dessus bord avant d’être repêché, tandis que la fratrie luttait contre l’épuisement et craignait de manquer de nourriture.
(De g. à dr.) Les frères écossais Jamie, Lachlan et Ewan MacLean posent devant leur bateau avant de quitter Callao, près de Lima, le 12 avril 2025. (JOHN REYES/AFP via Getty Images)
« Jamais fait »
« Je n’avais jamais fait quelque chose d’aussi difficile, raconte Ewan. Il y a eu d’innombrables revers à surmonter, certains nous laissant perdus, mais nous nous sommes toujours soutenus les uns les autres ».
À travers leur organisation, la Fondation MacLean, le but du voyage était de lever des fonds afin de financer des projets d’accès à l’eau potable à Madagascar.
Au début de l’année, le Lithuanien Aurimas Mockus, parti en solitaire pour tenter de réaliser cette aventure, avait dû baisser pavillon, piégé dans le cyclone tropical Alfred.