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Sommet du G7 : Donald Trump qualifie l’expulsion de la Russie du G8 de « grave erreur »

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Le président américain Donald Trump s'exprime sous le regard du Premier ministre canadien Mark Carney (à dr.) lors de leur rencontre au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, au Canada, le 16 juin 2025.

Photo: BRENDAN SMIALOWSKI/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

CALGARY, Canada – Donald Trump a déclaré, le 16 juin, que l’exclusion de la Russie du groupe anciennement appelé Groupe des 8 (G8) a été une erreur.
Ses commentaires ont été formulés lors d’une réunion bilatérale avec le Premier ministre canadien, Mark Carney, au sommet du G7, qui se déroule à Kananaskis, dans les Rocheuses canadiennes, du 15 au 17 juin.
M. Trump a affirmé que la présence du président russe Vladimir Poutine au sein du groupe aurait pu empêcher la guerre en cours en Ukraine.
« Je ne dis pas qu’il devrait [se joindre à nous] à ce stade, parce que trop d’eau a peut-être traversé le barrage, mais c’était une grosse erreur », a déclaré M. Trump, critiquant l’ancien président américain Barack Obama.
« Obama ne voulait pas de lui. Et le chef de votre pays – le fier chef de votre pays – ne voulait pas de lui », a affirmé M. Trump à M. Carney, en référence à l’ancien Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Le groupe G7 – représentant plus de la moitié du PIB mondial – comprend les États-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni – l’Union européenne participant également en tant que membre non recensé.
Le groupe, initialement connu sous le nom de G8 avec l’inclusion de la Russie, a été rebaptisé G7 après l’expulsion de la Russie en 2014 suite à son annexion de la Crimée en Ukraine.
Ce n’est pas la première fois que M. Trump soulève cette question. En 2018, lors du sommet du G7 à Charlevoix, au Canada, il avait appelé à la réadmission de la Russie, une position qui avait créé des frictions avec les autres dirigeants du G7 qui s’y opposaient à l’époque.
Ce sommet, organisé par M. Trudeau durant le premier mandat de M. Trump, avait été marqué par des relations tendues entre ce dernier et les autres dirigeants, notamment en raison de différends commerciaux. Ces tensions avaient conduit au départ anticipé de M. Trump et à son refus d’approuver le communiqué conjoint du sommet, une première dans l’histoire du G7.
« C’était une grave erreur. Cette guerre n’aurait pas eu lieu. On avait son ennemi à la table des négociations », a déclaré M. Trump à M. Carney. « [Poutine] n’était pas vraiment un ennemi à l’époque. »
M. Trump est arrivé dimanche en Alberta, au Canada, pour le sommet des dirigeants, marquant son premier grand rassemblement de dirigeants internationaux depuis son retour à la Maison-Blanche.
Au cours de ce sommet de trois jours, M. Trump participera à des réunions pour aborder les défis économiques urgents et l’escalade des crises géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient, compte tenu de la récente escalade entre l’Iran et Israël.
Carolina Avendano a contribué à la rédaction de cet article.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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