L’Ukraine est « la première menace » pour les agriculteurs, estime Fabien Roussel

Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel.
Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
Le patron du Parti communiste Fabien Roussel a jugé mardi que « la première menace pour les agriculteurs était « l’Ukraine », et appelé à « entendre la demande de la Russie » de ne pas intégrer l’Ukraine dans l’Otan.
Fabien Roussel, venu au Salon de l’agriculture en compagnie d’une délégation d’élus PCF pour « apporter son « soutien au monde agricole », a estimé lors d’une conférence de presse que « pour l’agriculture, la première menace ce n’est pas les États-unis, c’est l’Ukraine », l’un des principaux producteurs de céréales au monde.
« C’est pour cette raison que l’intégration de l’Ukraine en Europe pose problème », a-t-il ajouté.
« La non-intégration de l’Ukraine dans l’Otan »
Concernant le conflit en Ukraine, Fabien Roussel espère que « la paix puisse arriver mais il faut qu’elle soit durable ». « Il faut un accord de paix solide qui apporte des garanties à chaque partie », a-t-il insisté, évoquant la nécessité « d’apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine », mais appelant aussi à « entendre ce que demande la Russie : la non-intégration de l’Ukraine dans l’Otan ».
« Il faut que chacun accepte de concéder du terrain », a souligné le secrétaire national des communistes.
Lors de la rencontre la semaine dernière des partis politiques à l’Élysée pour évoquer la situation ukrainienne, Emmanuel Macron « nous a dit qu’il fallait que la France et l’Europe soient prêtes à soutenir l’Ukraine si elle veut continuer à faire la guerre », s’est indigné M. Roussel.
« Je demande au président de la République d’envisager que l’Ukraine ne rentre pas dans l’Otan », a-t-il ajouté.

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