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La politique écologiste de la Californie part en fumée

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La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Parti démocrate-Californie), lors d’une conférence de presse au Capitole, le 12 août 2022.

Photo: Chip Somodevilla/Getty Images

Tout un acharnement idéologique, pour rien. C’est la conclusion que l’on peut tirer d’une étude reprise par le Wall Street Journal sur les émissions de carbone dues aux incendies de forêt en Californie.
Des chercheurs de l’université de Californie ont calculé que les émissions dues aux feux de forêt étaient, pour la seule année 2020, deux fois supérieures aux réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) réalisées par l’État entre 2003 et 2019. En 2020, les incendies ont été la deuxième source d’émissions de CO2 de l’État, après les transports, et ont généré deux fois plus de GES que toutes les centrales électriques de l’État.
Si cette étude explique que les températures plus élevées que « la normale » et la sécheresse ont favorisé les incendies de forêt ces dernières années, elle indique également que c’est en grande partie l’Etat californien qui en est responsable. Sont pointés du doigt les sous-investissements dans les services de lutte contre les incendies et l’absence de mesures préventives suffisantes comme le défrichage. En France cette année, le manque d’entretien des forêts a aussi provoqué des feux plus importants que d’habitude. La pensée écologiste estime que les bois s’autorégulent, que l’on doit laisser faire la nature censée ne pas contribuer au réchauffement climatique. Dans ce cas particulier, le résultat obtenu est à l’opposé de l’objectif souhaité en matière d’émissions de GES.
L’écologisme des démocrates de Californie n’a fait que gaspiller des dizaines de milliards de dollars appartenant aux contribuables sans pour autant faire diminuer l’empreinte carbone de l’État. Les élus ont subventionné les véhicules électriques et les énergies dites renouvelables en empêchant, dans le même temps, le bon entretien des forêts et en négligeant une prévention adéquate qui aurait permis d’éviter les violents incendies. Certains des feux les plus destructeurs ont été provoqués par les lignes électriques aériennes car rien n’a été fait pour élaguer les arbres et enfouir ces lignes dangereuses. La priorité de l’État était de passer, coûte que coûte, aux énergies renouvelables (rendant les tarifs d’électricité en Californie deux fois plus élevés que dans les États voisins).
Finalement, la lutte acharnée pour réduire les émissions de CO2 a provoqué une hausse de ces dernières. Good Job! L’écologisme semble être le premier ennemi de l’écologie.
Article écrit par Aymeric Belaud, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

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