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Pékin se déchaîne quand Trump désigne le nouveau coronavirus comme le «virus chinois»

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Un agent de sécurité porte un masque facial au Palais impérial lors de sa réouverture au public à Shenyang, en Chine, le 17 mars 2020.

Photo: STR/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Lorsque le président américain Donald Trump a qualifié le nouveau coronavirus de « virus chinois » dans un message Twitter, le régime chinois s’en est pris aux États-Unis.
Le 16 mars, M. Trump a déclaré : « Les États-Unis vont soutenir puissamment les industries, comme les compagnies aériennes et autres, qui sont particulièrement touchées par le virus chinois. Nous serons plus forts que jamais ! »
Le lendemain, lors d’une conférence de presse quotidienne sur l’intervention face à l’épidémie de coronavirus qui s’est tenue à la Maison-Blanche, M. Trump a expliqué le choix de ses paroles.
« La Chine a diffusé des informations fausses, disant que nos militaires leur ont envoyé ce coronavirus », a déclaré M. Trump. « Plutôt que de chercher des arguments, j’ai dû dire d’où provenait ce virus. C’est un terme très précis. »
Les médias chinois ont commencé à promouvoir le récit de l’origine américaine fin février, quand le principal épidémiologiste chinois, Zhong Nanshan, a dit qu’il y a une possibilité pour que le coronavirus ne soit pas d’origine chinoise.
Puis, le 12 mars, Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a affirmé dans un message Twitter que l’armée américaine avait propagé le virus sur le territoire chinois.
Interrogé par un journaliste sur ses réflexions concernant l’affirmation de Pékin selon laquelle le président Trump « stigmatisait la Chine » en qualifiant le virus de « virus chinois », M. Trump a répondu : « Nos militaires ne l’ont transmis [le coronavirus] à personne. Je pense que le fait de dire que nos militaires le leur ont transmis [à la Chine] crée une stigmatisation. »
Le tweet de M. Trump a provoqué la colère du régime chinois.
Le 17 mars, Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un point de presse quotidien que relier le coronavirus à la Chine « stigmatise la Chine ».
Geng Shuang a déclaré : « Nous exhortons les États-Unis à corriger leur erreur dès que possible et à cesser de blâmer la Chine sans preuves. »
Geng Shuang a invité les États-Unis à « s’occuper de leurs propres affaires », sans donner de détails.
Les médias d’État chinois ont récemment critiqué les responsables américains pour avoir qualifié le nouveau coronavirus de « virus de Wuhan » ou « virus chinois ».
« Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et le conseiller américain à la sécurité nationale Robert C.O’Brien […] ont insisté pour appeler le nouveau coronavirus le virus de Wuhan ou virus chinois. […] Le virus est devenu leur arme contre la Chine », a déclaré le média d’État Xinhua dans un éditorial du 15 mars.
Les deux responsables ont utilisé le terme « coronavirus de Wuhan ».
Xinhua a qualifié les politiciens américains de « fiers, pleins de préjugés et ignorants ». Xinhua a également mentionné une étude publiée dans la revue médicale The Lancet, dans laquelle plus d’une douzaine de juristes du monde entier ont reproché aux autorités chinoises d’avoir violé le Règlement sanitaire international en ce qui concerne l’épidémie de coronavirus.
Xinhua a qualifié l’étude de « pleine de peur, de rumeurs, de racisme et de xénophobie ».
L’argument concernant l’utilisation du terme « Wuhan » ou « virus chinois » a été soulevé depuis janvier.
Au début de l’épidémie, les médias chinois de Hong Kong, de Taïwan et d’autres régions ont appelé le virus « pneumonie de Wuhan », car la maladie s’est déclarée pour la première fois à Wuhan.
Le 13 février, le People’s Daily, le journal du Parti communiste chinois, a critiqué Taïwan pour avoir utilisé ce terme afin de « stigmatiser » la Chine