«Jean-Luc Mélenchon et ses amis sont les rentiers de la colère», accuse Véran

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
Photo: CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a dénoncé lundi l’attitude de Jean-Luc Mélenchon et de LFI, des « rentiers de la colère » selon lui, qui sont « prêts à saper nos institutions », après les violences à Sainte-Soline ce week-end ou dans les mobilisations contre la réforme des retraites.
Olivier Véran les a accusés d’être « prêts à saper nos institutions pour les causes qu’ils servent ». Il a jugé « inacceptable » et « irresponsable » la participation samedi à la manifestation interdite de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), contre les méga-bassines, d’élus « essentiellement d’extrême gauche, portant l’écharpe », qui « expliquent que le problème (des violences) c’est les policiers », malgré la « présence de centaines de personnes qui viennent de l’étranger pour casser du policier », selon lui.
« Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs », a déclaré Jean-Luc Mélenchon
Un manifestant est entre la vie et la mort après de violents affrontements avec les forces de l’ordre, dont autorités et organisateurs se rejettent la responsabilité sur fond d’opposition à un projet de retenues d’eau. « Ce n’est pas un délit de participer à une manifestation interdite, chacun fait son choix, je pense que la cause est juste », a répondu sur RTL la députée Clémence Guetté, qui faisait partie des élus LFI présents samedi.
« Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs », avait critiqué sur Twitter le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. « On respecte les institutions, là où certains essaient de les attaquer parfois à coups de boules de pétanque, parfois à coups de tweets rageurs ou parfois à coups de happenings dans l’hémicycle, avec un continuum entre la violence exprimée à l’Assemblée nationale et celle qu’on peut retrouver dans la rue », a déploré Olivier Véran.

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