Louvre
Louvre : deux TikTokeurs belges défient la sécurité du musée pour accrocher leur propre tableau dans la salle de la Joconde
Deux jeunes TikTokeurs belges ont réussi un coup d’éclat aussi audacieux qu’illégal : exposer leur propre œuvre dans la salle des États du Louvre, à quelques mètres de la Joconde.

Deux TikTokeurs belges ont accroché leur portrait dans une salle du musée du Louvre, près de la Joconde.
Photo: capture d'écran compte Instagram neal_senne
Neal et Senne sont connus pour leurs canulars sur les réseaux sociaux. Ce vendredi 14 novembre, le duo a déjoué la vigilance des agents du Louvre. Pour accomplir leur projet, les deux influenceurs ont mis au point une ruse ingénieuse en fabriquant un cadre démontable en Lego, dissimulé en pièces détachées dans un sac de shopping, tandis que la toile, roulée, passait au contrôle de sécurité.
« On savait que c’était risqué »
« Nous savions que la sécurité allait être importante alors on a fait un cadre en Lego pour pouvoir le détacher et le rattacher à l’intérieur », a expliqué Senne à BFMTV. Leur passage au scanner, tendu, ne les a pas empêchés de franchir les portiques du musée.
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Une fois à l’intérieur, à environ une heure de la fermeture, ils ont rapidement remonté leur cadre et fixé la toile sur un mur de la salle de la Joconde. « Impossible de la mettre sur le mur de la Joconde, il y a trop de gardes, mais elle est bien dans la même salle », ont-ils précisé dans leur vidéo, notamment relayée Instagram.
« Une fois l’œuvre accrochée, on est partis tout de suite »
Les deux garçons, qui comptent plus de 48.000 abonnés sur TikTok, affirment être partis aussitôt leur œuvre installée, afin de ne pas « provoquer la sécurité ou attendre leur réaction ».
« Le lendemain, on a eu un commentaire nous disant que le tableau était toujours présent. Nous n’avons pas eu d’autres informations, nous sommes partis le plus vite possible », ont encore souligné auprès de nos confrères Neal et Senne, qui avaient déjà mené une action comparable au musée des Beaux-Arts de Gand, en Belgique.
Cette incursion survient moins d’un mois après le spectaculaire braquage de la galerie d’Apollon, où des bijoux d’une valeur estimée à 88 millions d’euros avaient été dérobés. Un contexte qui rend l’affaire d’autant plus embarrassante pour le musée, alors que la Cour des comptes a récemment pointé « un retard persistant dans le déploiement d’équipements de sûreté pour la protection des œuvres », rapportait Europe 1 le 6 novembre dernier.

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