Les autorités chinoises confirment la transmission aérienne du coronavirus dans des conditions limitées
Une femme portant un masque protecteur utilise son téléphone portable alors qu'elle prend le train à Shanghai le 20 février 2020.
Photo: Noel Celis / AFP via Getty Images
L’autorité sanitaire suprême du régime chinois a confirmé que le coronavirus peut se propager dans l’air dans des circonstances limitées, ajoutant une nouvelle voie de transmission pour la maladie.
Le coronavirus peut être transmis par voie aérienne, plus précisément par l’exposition à de minuscules gouttelettes dans l’air contenant le virus, si une personne est exposée pendant une longue période, à des concentrations élevées de particules transportant le virus dans un environnement relativement fermé, selon les directives mises à jour publiées par la Commission nationale de la santé (NHC) de Chine le 19 février.
Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la rougeole et la grippe aviaire H5N1 sont également capables de se propager par voie aérienne, et peuvent rester dans l’air pendant un certain temps.
Wang Guiqiang, chef de la société chinoise des maladies infectieuses, lors d’une conférence de presse tenue le 20 février par le Conseil d’État chinois, a indiqué que la transmission aéroportée se limitait aux conditions énoncées dans les directives, ajoutant que le virus n’était pas transmissible par voie aérienne dans des circonstances normales.
Un responsable de la santé de Shanghai a déclaré lors d’une conférence de presse le 8 février que le virus pouvait être transféré par voie aérienne, bien que le NHC ne l’ait confirmé qu’après la mise à jour des directives.
Auparavant, le NHC ne validait que deux voies de transmission principales pour le virus (des gouttelettes respiratoires et un contact étroit avec les personnes infectées) et avait déclaré qu’il n’y avait aucune preuve qu’il pouvait se propager par voie aérienne.
Les gouttelettes respiratoires, qui sont beaucoup plus grandes que les micro-gouttelettes, sont produites lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC) des États-Unis. Ces gouttelettes peuvent alors atterrir dans la bouche ou le nez des personnes à proximité ou être inhalées dans les poumons.
Le CDC n’a pas répondu à la question de The Epoch Times quant à savoir s’il mettrait à jour leur avis pour intégrer ces nouvelles informations.
De plus, une personne peut également être infectée en touchant une surface ou un objet qui contient le virus, puis en touchant sa bouche, son nez ou ses yeux, a noté le CDC. Un responsable du NHC a précédemment déclaré que les données suggèrent que le coronavirus peut survivre sur des surfaces pendant plusieurs heures jusqu’à cinq jours.
Les chercheurs ont également exprimé leur inquiétude quant à la propagation du virus par contamination fécale, étant donné que le virus a été trouvé dans des échantillons de selles de patients.
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Cathy He est une journaliste basée à New York qui se concentre sur des sujets liés à la Chine. Auparavant, elle a travaillé en tant qu'avocate du gouvernement en Australie. Elle a rejoint Epoch Times en février 2018.
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