Opinion
Le capitalisme n’est pas l’ennemi, c’est juste que nous ne le pratiquons plus

Des gens achètent des fraises au marché Union Square à New York.
Photo: Samira Bouaou/Epoch Times
La nature ne ment pas. Si un système ne se trouve pas dans le monde naturel, nous devrions nous demander pourquoi nous essayons de le construire.
À une époque où de plus en plus d’Occidentaux se retournent contre le capitalisme et glorifient le socialisme, je me pose la question suivante : avons-nous choisi le mauvais méchant ?
Le capitalisme n’est peut-être pas le problème. Il est peut-être ce qui se rapproche le plus de la nature.
Le marché libre biologique
Imaginez une petite communauté. Quelqu’un ouvre une boulangerie, un stand à la ferme, un café. Cette entreprise apporte une valeur réelle – des aliments frais, de la nourriture, un lieu de rencontre.
En retour, la communauté la soutient. Cette entreprise fait vivre la famille qui la dirige, et cette famille reverse de la valeur dans la communauté – en soutenant d’autres entreprises, en embauchant localement et en créant une boucle de retour saine de service et de confiance.
Si l’entreprise ne répond plus aux besoins de la communauté, elle fait faillite. Les gens cessent de venir. La nature fonctionne de la même manière : ce qui n’est plus utile à l’écosystème est décomposé et composté, laissant la place à quelque chose d’autre.
Dans la nature, le faible n’est pas maintenu artificiellement, il est transformé. Le fort ne domine pas, il contribue.
Le capitalisme, dans ce qu’il a de meilleur, en est le reflet.
Il ne s’agit pas d’exploitation. Il s’agit d’échange : énergie pour énergie, valeur pour valeur. Les systèmes qui servent l’ensemble survivent. Ceux qui ne le font pas disparaissent. Ce n’est pas de la cruauté, c’est la loi naturelle.
La contribution n’est pas une contrainte
Lors d’une conversation récente, quelqu’un a dit : « La capacité d’une personne à contribuer ne devrait pas être liée à sa valeur financière. »
Et j’ai demandé : « Pourquoi pas ? »
Ce que nous offrons en partage devrait être lié non pas à notre valeur en tant qu’êtres humains, qui est inhérente, mais à ce que nous apportons à la mission, à l’entreprise, à l’ensemble.
Nous ne pouvons pas obliger les entreprises à payer davantage au nom de l’équité si cela les met en faillite ou si les coûts sont répercutés sur les clients qui sont également en difficulté.
Chaque personne a une valeur innée en tant qu’enfant de Dieu. Mais cela ne signifie pas que tout le monde doit être payé de la même manière, quel que soit son impact. Ce n’est pas ainsi que fonctionnent les écosystèmes. Ce n’est pas ainsi que fonctionne tout système fonctionnel.
L’énergie doit entrer et sortir.
La nature ne ment jamais
Je suis reconnaissante pour les conversations que j’ai avec des personnes avec lesquelles je ne suis pas toujours d’accord. Elles nourrissent ma réflexion. Mais nous devons aussi faire preuve de discernement.
Comme je l’écris dans mon livre Debunked by Nature (Démystifié par la Nature) :
« La nature ne ment jamais. Si une idée est présentée et qu’elle n’apparaît jamais dans le monde naturel, nous pouvons supposer qu’elle est manipulée, fabriquée et ancrée dans l’émotion plutôt que dans la réalité. Ces idées sont souvent mises en œuvre à des fins idéologiques ou politiques. Mais la perfection de la Création, la nature elle-même, ne raconte jamais de bobards. »
Ce que nous qualifions de capitalisme n’en est souvent pas un. C’est le résultat des excès du gouvernement, de l’impression monétaire incontrôlée, des dépenses déficitaires massives et de la collusion entre l’État et les méga-corporations.
Ce n’est pas un marché libre. Ce n’est pas l’échange organique de valeurs. C’est un système faussé, soutenu par des flux artificiels de capitaux et un contrôle centralisé. C’est le féodalisme dans un nouveau costume – truqué en faveur des puissants, mais faussement imputé au capitalisme lui-même.
Je l’ai vécu
J’ai fait l’expérience du vrai capitalisme. Lorsque je dirigeais mon restaurant, nous étions prospères. Nous nourrissions la communauté. La communauté nous nourrissait. C’était mutuel, honnête et beau.
Puis le Covid a frappé. Et du jour au lendemain, le gouvernement a changé les règles.
Les petites entreprises comme la mienne ont été fermées. Les grandes surfaces sont restées ouvertes. Ce n’était pas du capitalisme. Il s’agissait d’un effondrement fabriqué, exécuté sous l’illusion de l’équité et de la sécurité.
Aujourd’hui, les gens pointent du doigt le capitalisme et l’accusent de tous les maux, de l’inégalité à l’épuisement professionnel. Mais cela fait des décennies que nous n’avons pas eu de véritable capitalisme.
Le socialisme ne se trouve pas dans la nature
Le socialisme, le pseudo alternatif, est romancé. Mais il n’est pas présent dans la nature.
On ne voit pas de vaches collecter du foin pour d’autres vaches. On ne voit pas de chèvres payer les soins de santé d’autres chèvres. On ne voit pas de lions construire des logements pour des troupeaux rivaux.
La nature n’est pas socialiste. Elle est coopérative, mais uniquement lorsque la coopération profite à l’ensemble. Il ne s’agit pas de redistribution forcée. Il s’agit de contribuer à l’écosystème. Même un arbre donne en retour : de l’oxygène, de l’ombre, un abri, de la beauté. En retour, il reçoit ce dont il a besoin pour prospérer.
C’est peut-être cela, le vrai capitalisme : gagner sa place par la contribution et non par la coercition.
Le miroir que nous ignorons
Nous devons nous poser honnêtement la question suivante : sommes-nous toujours le miroir de la nature ? Ou avons-nous commencé à imiter une machine, un système hiérarchique fondé sur le contrôle et non sur la connexion ?
Car ce que nous reflétons façonne ce que nous devenons. Je crois que l’intelligence divine, exprimée à travers la nature, est bien plus sage que n’importe quel plan humain centralisé.
Nous ignorons ce miroir à nos risques et périls.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Mollie Engelhart, agricultrice et éleveuse, est engagée dans la souveraineté alimentaire, la régénération des sols et l\'éducation à l\'agriculture familiale et à l\'autosuffisance.
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