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Passages de frontière aux États-UnisLa douane et la protection des frontières américaines annonce le chiffre le plus bas jamais enregistré pour les passages de frontière en octobre
Les données préliminaires font état de 30.561 interceptions dans tout le pays en octobre, soit une baisse de 29% par rapport au précédent record de 2012 et de 79% par rapport à octobre 2024.
Des agents de la Border Patrol surveillent le mur frontalier américain à San Ysidro (Californie), le 25 juillet 2024.
Photo: John Fredricks/Epoch Times
La douane et la protection des frontières américaines (CBP : Customs and Border Protection) a annoncé le chiffre le plus bas jamais enregistré pour les interceptions de migrants en situation irrégulière pour un mois d’octobre, réalisant six mois consécutifs sans aucune remise en liberté sous les politiques actuelles.
L’application renforcée des lois frontalières sous l’administration Trump produit des niveaux historiquement bas de passages clandestins, et ce mois d’octobre marque le début d’année fiscale le plus sûr jamais constaté dans l’histoire de la CBP.
Selon les chiffres préliminaires du département de la Sécurité intérieure (DHS : Department of Homeland Security), on dénombre 30.561 interceptions sur l’ensemble du territoire, soit une baisse de 29 % par rapport au précédent record d’octobre 2012 (43.010), et de 79 % sur un an par rapport à octobre 2024.
« Un chiffre historique : le plus bas jamais enregistré en octobre et le sixième mois consécutif sans remise en liberté. C’est la frontière la plus sûre qui ait existé », s’est félicitée la secrétaire Kristi Noem dans une déclaration publiée mercredi sur X. « Merci au président Trump et à nos courageux agents du DHS. Vous rendez l’Amérique fière ! »
Ces résultats confirment la tendance à la baisse des passages clandestins sur tous les axes frontaliers.
Octobre correspond au sixième mois consécutif sans remise en liberté par les agents de la Border Patrol, chaque individu arrêté étant conduit à une procédure conforme aux lois sur l’immigration. En septembre, les passages étaient inférieurs de 93 % au pic enregistré sous l’administration Biden.
Depuis le 21 janvier, au lendemain de l’investiture de Trump, jusqu’à octobre, le total des réponses policières à la frontière sud-ouest s’élève à 106.134 : moins que la moyenne mensuelle sous Biden (155.485).
Sur la frontière sud-ouest, le nombre quotidien moyen d’arrestations en octobre est de 258 : moins de 11 par heure et 95 % sous le niveau moyen de 5.110 quotidiens observé de février 2021 à décembre 2024.
Octobre 2024 comptait en moyenne 312 arrestations toutes les quatre heures, soit autant que le nombre total quotidien des arrestations sous la politique actuelle. Les 9.845 arrestations enregistrées ce mois-ci sont 62 % sous le précédent record mensuel bas d’octobre 2018 (26.039).
« Notre mission est simple : sécuriser la frontière et protéger la nation », a déclaré le directeur de la CBP, Rodney Scott, dans une déclaration officielle. « Et c’est précisément ce que nous accomplissons. Pas d’excuses. Pas de politique. Juste des résultats, grâce aux plus dévoués des professionnels du maintien de l’ordre. Nous restons mobilisés et redoublons d’efforts. »
Au 27 septembre, deux millions de migrants sans papiers avaient été expulsés ou été partis d’eux-mêmes, selon le DHS.
« Le renforcement des mesures de contrôle de l’immigration visant les pires criminels permet d’éliminer chaque jour davantage d’étrangers en situation irrégulière de nos rues », a déclaré la secrétaire adjointe Tricia McLaughlin dans un communiqué publié en septembre.
Kimberly Hayek est journaliste pour Epoch Times. Elle couvre l'actualité californienne et a travaillé comme rédactrice et reporter sur le terrain à la frontière américano-mexicaine pendant la crise migratoire de 2018.
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