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La Chine et la Russie en discussion pour des contrats sur le nucléaire et l’aéronautique

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Un avion de chasse Sukhoi Su-35 exposé à Zhuhai, en Chine, le 10 novembre 2014. Le régime chinois vient récemment d'acquérir 24 de ces avions russes.

Photo: Johannes Eisele/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le Premier ministre russe Dmitry Medvedev s’apprête à se rendre en Chine. Comme annoncé officiellement le 8 décembre dernier, les discussions s’articuleront autour de la signature de plusieurs contrats portant sur le nucléaire, l’aéronautique et l’aérospatial.
Le vice ministre des affaires étrangères Cheng Guoping n’a pas fourni plus de détails sur les futurs contrats.
L’agenda de Medvedev prévoit un séjour s’étalant du 14 au 17 décembre. Au menu, une rencontre avec les dirigeants-membres chinois et russes de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). La réunion devrait se tenir dans la ville de Zhengzhou. Le Premier ministre russe a aussi programmé un passage par Pékin et Hangzhou.
Bien que la Chine soit un client de longue date de la Russie, en particulier sur les technologies militaires, les relations sont souvent tendues entre les deux partenaires. En cause, la forte tendance de Pékin à recourir à la rétro-ingénierie, ce qui n’a pas échappé à la vigilance du Kremlin.
Le mois dernier, la Chine a commandé à la Russie 24 avions de chasse Sukhoi Su-35. Le montant de la transaction s’est élevé à 2 milliards de dollars. Un autre chasseur de la même famille, le Su-27, a été acquis par la Chine en 1992. Mais quand celle-ci a commencé à en produire une copie maison, le J-11, Moscou s’est mis à annuler d’autres offres, comme celles des bombardiers supersoniques Tu-22M.
L’expertise russe a amplement contribué à l’essor de l’industrie chinoise naissante. Dans les années 1990 et 2000, la Chine a par exemple construit des installations de centrifugation, dont une partie des composants était de manufacture russe. Plus tard, la Chine a copié ces technologies. Les besoins en pièces sont donc désormais couverts par des « achats locaux », comme l’a formulé un expert sur le domaine.