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Retour du corps d’un soldat de TsahalIsraël confirme le retour du corps d’un soldat de Tsahal
Des hauts responsables américains sont arrivés en Israël pour poursuivre les travaux en vue d’un cessez-le-feu durable.
Des soldats israéliens gardent le cercueil du sergent-major Tal Haimi, le 21 octobre 2025. (Crédit Photo Armée israélienne)
L’armée israélienne a indiqué le 20 octobre que le corps d’un soldat de Tsahal enlevé par le groupe terroriste Hamas avait été restitué à Israël.
Le cercueil de l’otage décédé a été escorté en Israël par les Forces de défense d’Israël (FDI), ont précisé lundi les FDI et l’Agence israélienne de sécurité dans un communiqué conjoint.
Au terme du processus d’identification mené par l’Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne, les FDI ont identifié l’otage décédé comme étant l’adjudant-chef Tal Haimi.
M. Haimi, 41 ans, a été tué en défendant le kibboutz Nir Yitzhak, près de la frontière avec la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, et son corps a été retenu par le Hamas à Gaza pendant plus de deux ans, a déclaré le gouvernement israélien. Il était marié et père de quatre enfants.
« Ingénieur mécanique et membre de l’équipe d’intervention du kibboutz, M. Tal a combattu à l’entrée de Nir Yitzhak, retenant les terroristes du Hamas », a indiqué le gouvernement.
Les FDI ont appelé le Hamas à remplir sa part de l’accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis en restituant aux familles en Israël les dépouilles des autres otages décédés.
Le Hamas a déclaré mardi, sur la chaîne Telegram d’Al-Aqsa TV, un média contrôlé par le mouvement, qu’il remettra deux autres corps d’otages dans le cadre de l’échange de prisonniers avec Israël.
Il reste encore 15 dépouilles sur les 28 corps d’otages israéliens à Gaza. Plus tôt ce mois-ci, les 20 otages vivants ont tous été libérés après l’accord conclu dans la première phase du plan de paix du président américain Donald Trump.
Le Forum des familles des otages et des disparus, qui représente des proches de la plupart des otages israéliens, a indiqué mardi que l’envoyé spécial américain Steve Witkoff et le gendre de M. Trump, Jared Kushner, avaient rencontré les otages libérés.
MM. Witkoff et Kushner se sont rendus en Israël lundi pour poursuivre les efforts diplomatiques en vue de l’accord de cessez-le-feu. Le forum a précisé que les ex-otages ont remercié M. Witkoff, M. Kushner et M. Trump pour leur rôle dans la conclusion de l’accord et les ont exhortés à ramener les 15 otages décédés restants.
« Lors de la réunion, M. Witkoff a réaffirmé l’engagement indéfectible des États-Unis dans cette mission et exprimé sa confiance dans la capacité à ramener les otages restants », a indiqué le communiqué.
Le vice-président américain JD Vance et son épouse, Usha Vance, sont arrivés en Israël mardi pour poursuivre le travail sur l’accord de paix à Gaza. À son arrivée, M. Vance a tenu une réunion de travail à l’aéroport avec M. Witkoff et M. Kushner.
« Ligne jaune »
L’arrivée des responsables américains en Israël intervient sur fond d’informations faisant état de violations de l’accord de cessez-le-feu par le Hamas.
Dimanche, les FDI ont frappé des cibles du Hamas dans l’enclave, en réponse à des violations présumées de l’accord négocié par les États-Unis. Lundi, les FDI ont signalé des franchissements de la « ligne jaune » qui marque le point de retrait convenu d’Israël. L’armée israélienne a indiqué avoir déployé des troupes dans la zone conformément à l’accord.
Les FDI ont indiqué lundi avoir commencé à matérialiser physiquement la ligne jaune à Gaza afin de « créer une clarté tactique sur le terrain ».
Une vidéo publiée par les FDI montre des bulldozers tirant des blocs jaunes pour baliser la ligne. La barrière en béton est installée environ tous les 200 mètres avec un poteau de 3,5 mètres de haut, ont précisé les FDI, ajoutant que « le balisage se poursuivra dans la période à venir ».
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a prévenu lundi que les membres du Hamas trouvés au-delà de la « ligne jaune » seraient « des cibles à abattre sans autre avertissement ».
Outre la libération des otages, le plan de paix américain en 20 points prévoit également le désarmement du Hamas, ainsi qu’une aide et une reconstruction à Gaza.
S’adressant à la presse lundi, M. Trump a déclaré que si le Hamas ne respectait pas l’accord de cessez-le-feu, il pourrait être éradiqué.
« C’est un groupe de personnes très violent, ils se sont montrés très turbulents et ont fait des choses qu’ils n’auraient pas dû faire », a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec le Premier ministre australien Anthony Albanese. « Et s’ils continuent, alors nous irons remettre de l’ordre, et cela se fera très vite et de manière assez violente, malheureusement. »
Dans un message publié sur Truth Social le 21 octobre, M. Trump a affirmé que plusieurs alliés des États-Unis au Moyen-Orient lui avaient indiqué être prêts à entrer à Gaza par la force pour s’occuper du Hamas en cas de violation de l’accord de cessez-le-feu.
« De nombreux ALLIÉS DÉSORMAIS FORMIDABLES au Moyen-Orient, et dans les régions avoisinantes, m’ont explicitement et fermement, avec un grand enthousiasme, informé qu’ils accueilleraient favorablement l’opportunité, à ma demande, d’entrer à GAZA avec une force massive et de ‘remettre le Hamas au pas’ si le Hamas continuait à mal agir, en violation de l’accord conclu avec nous », a-t-il déclaré.
M. Trump a ajouté avoir dit à ces pays, ainsi qu’à Israël, qu’il subsistait un espoir que le Hamas agisse de manière responsable.
« L’amour et l’élan pour le Moyen-Orient n’avaient pas été vus depuis mille ans ! C’est une chose magnifique à contempler ! J’ai dit à ces pays, et à Israël, ‘PAS ENCORE !’ », a écrit M. Trump.
« Il y a encore l’espoir que le Hamas fasse ce qui est juste. S’il ne le fait pas, la fin du Hamas sera RAPIDE, FURIEUSE ET BRUTALE ! Je tiens à remercier tous les pays qui ont appelé pour aider. »
Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a déclaré lundi sur la chaîne Telegram d’Al-Aqsa TV que le mouvement travaillait à la « restitution complète de tous les corps des captifs israéliens ».
Il a souligné que la tâche se heurtait à de grandes difficultés en raison de l’ampleur des destructions dans la bande de Gaza. Selon lui, l’un des obstacles à la restitution des dépouilles des prisonniers est l’absence d’engins lourds pour déblayer les décombres, une réalité exposée aux médiateurs.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a affirmé lundi que plus de 68.000 personnes sont mortes à Gaza depuis le début du conflit il y a deux ans. Ce chiffre ne fait pas la distinction entre les combattants et les civils et inclut certains décès dus à des causes naturelles. Epoch Times n’est pas en mesure de vérifier ces chiffres.
Jackson Richman a contribué à ce reportage.
Evgenia Filimianova est une journaliste basée au Royaume-Uni qui couvre un large éventail de sujets nationaux, avec un intérêt particulier pour la politique britannique, les procédures parlementaires et les questions socio-économiques.
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