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D’époustouflantes « aurores d’équinoxe » pourraient apparaître autour du 20 mars, les passionnés déjà en alerte

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Église dans la plaine de la Beauce.

Photo: : lesphotosdartnow/Shutterstock

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Durée de lecture: 3 Min.

À l’approche de l’équinoxe de printemps du 20 mars, des aurores encore plus belles que d’habitude pourraient être visibles si l’astre solaire joue le jeu. La « faute » à une géométrie céleste plus favorable aux perturbations géomagnétiques.
Les chasseurs d’aurores les plus expérimentés savent que les dates des équinoxes sont les plus propices aux aurores boréales d’envergure. Même si ces dernières devraient être plus difficiles à observer en raison de l’allongement des journées dans l’hémisphère nord à partir du 20 mars, les potentiels phénomènes devraient être encore plus intenses à la tombée de la nuit, grâce à la géométrie céleste.
Ce jour-là, à 9h01 UTC, notre étoile franchira l’équateur céleste lors de l’équinoxe de printemps. L’axe de la Terre sera donc orienté vers le soleil. Un équinoxe se produit lorsque l’axe de la Terre est perpendiculaire au soleil, chaque endroit de la planète recevant une quantité à peu près égale de lumière solaire et d’obscurité.
Toutes les conditions sont réunies
Deux fois par an, au moment des équinoxes, l’orbite de la Terre place son champ magnétique dans une position idéale pour recevoir les particules chargées, issues de vents solaires ou d’éruptions solaires, à l’origine des aurores. Les pôles magnétiques de la Terre forment un angle droit par rapport à la direction des particules de gaz et d’électricité provenant du soleil, et donc, il y a plus de chances pour que les aurores apparaissent, selon Space.com, le site frère de Live Science.
Selon les données du British Geological Survey, un orage magnétique important se produit en moyenne deux fois plus souvent en mars qu’en juin ou en juillet. De plus, selon David Hathaway, physicien solaire au centre de recherche Ames de la NASA, les perturbations géomagnétiques sont presque deux fois plus fréquentes au printemps et à l’automne qu’en hiver et en été. Les scientifiques appellent ce phénomène « l’effet Russell-McPherron ».
Pour être encore plus clair, aux alentours des équinoxes, une plus grande partie du vent solaire frappe le champ magnétique terrestre, ce qui se traduit par une activité géomagnétique plus intense et, par conséquent, par des aurores plus brillantes.
Si on prend en compte également que le soleil se trouve actuellement dans sa zone de combat, alors les probabilités pour que de splendides aurores apparaissent dans le ciel nocturne montent en flèche. Selon les chercheurs de Lynker Space, cette période pourrait augmenter de 30 à 50% l’activité géomagnétique dans la haute atmosphère terrestre jusqu’en 2028.
Ainsi, une forte tempête géomagnétique aux alentours de l’équinoxe de printemps pourrait provoquer des phénomènes célestes à nuls autres pareils. Alors, le soleil va-t-il jouer le jeu et assurer le spectacle ? Réponse dans quelques jours.