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Dans les coulisses des préparatifs de la mission de la NASA vers la Lune

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Le 3 avril 2025, la NASA a nommé Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Hammock Koch et l’astronaute canadien Jeremy Hansen comme équipage d’Artemis II pour graviter autour de la Lune.

Photo: Josh Valcarcel/NASA JSC

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Durée de lecture: 25 Min.

HOUSTON — Ils l’appellent Intégrité.
La capsule Orion assignée à la mission Artemis II de la NASA vient enfin de recevoir un nom.
Elle transportera les astronautes américains Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch ainsi que le Canadien Jeremy Hansen lors du premier vol habité autour de la Lune en plus de cinquante ans. Ce vol pourrait avoir lieu dès février 2026.
Alors qu’elle s’apprête à être placée au sommet du gigantesque lanceur Space Launch System au Kennedy Space Center en Floride, l’équipage d’Intégrité, les directeurs de mission, gestionnaires et le personnel de soutien ont passé deux jours au Johnson Space Center de Houston, offrant aux journalistes — dont Epoch Times — un aperçu inédit de la mission.
La mission a la possibilité de battre certains records de l’ère Apollo et comprend plusieurs expériences scientifiques révolutionnaires visant à comprendre comment l’espace lointain affecte les êtres humains.
Les astronautes et le personnel au sol ont souligné qu’Artemis II est avant tout un vol d’essai, dont le succès déterminera celui d’Artemis III.

Un vol d’essai

Artemis II doit décoller du Kennedy Space Center en Floride au printemps prochain.
« L’équipage est prêt. Ils achèvent leur ultime entraînement. Nous aussi, dans le centre de contrôle », explique Jeff Radigan, directeur de vol d’Artemis II, à Epoch Times, le 24 septembre.
« Nous serons tous prêts à partir. Il ne reste plus qu’à effectuer les dernières vérifications, à rejoindre la rampe de lancement et à décoller. »

Artemis II sera le premier vol habité du système d’exploration de l’espace profond de la NASA. La mission pourrait partir du Kennedy Space Center dès février 2026, ouvrant la voie à Artemis III, qui vise à ramener des Américains sur le sol lunaire. (NASA)

Selon Lakiesha Hawkins, administratrice associée intérimaire de la direction du développement des systèmes d’exploration, la NASA vise un lancement au plus tard en avril 2026. Cependant, la fenêtre pourrait s’ouvrir dès le 5 février 2026.
Dès l’ouverture de cette fenêtre, des « périodes de lancement » de quatre à huit jours seront disponibles chaque mois. Si le décollage a lieu lors d’une de ces premières périodes, il devrait se produire en soirée.
Victor Glover a détaillé à la presse le déroulement précis des deux premiers jours de la mission, le 24 septembre.
La première journée commence sept heures avant le lancement, alors que l’équipage et les équipes au sol apportent les dernières touches aux préparatifs. Artemis II décollera grâce au lanceur le plus puissant jamais construit, délivrant 4000 tonnes de poussée.
Après la séparation des propulseurs solides et du premier étage, Intégrité atteindra l’orbite grâce à l’étage supérieur.
[pullquote author= » » org= » »]Artemis II décollera avec le lanceur le plus puissant jamais utilisé, délivrant 4000 tonnes de poussée[/pullquote]
Une fois en orbite et après l’arrêt du moteur de l’étage supérieur, l’équipage commencera à tester les systèmes critiques, notamment l’installation des toilettes et du système d’eau embarqué.
M. Glover prévoit avec son équipe d’accomplir une orbite complète en 90 minutes, à une vitesse similaire à celle de la Station spatiale internationale, puis d’allumer à nouveau l’étage supérieur pour atteindre une orbite haute, à près de 64.000 kilomètres au-dessus de la Terre.
Au point le plus élevé de leur orbite, appelé « apogée », Integrity et son module de service, fabriqué par l’Agence spatiale européenne, se sépareront du propulseur. M. Wiseman et M. Glover piloteront alors Integrity manuellement, utilisant le propulseur abandonné comme cible pour une démonstration de rendez-vous.

Une grue déplace le vaisseau spatial Artemis II Orion de la NASA au Centre spatial Kennedy en Floride, le 21 mars 2025. Après son assemblage, Orion sera ravitaillé en carburant, intégré à son système d’interruption de lancement, puis transporté vers le bâtiment d’assemblage afin d’être empilé au sommet du système de lancement spatial pour les préparatifs du lancement d’Artemis II. (Glenn Benson/NASA)

« Nous allons nous assurer que les qualités de vol du vaisseau spatial Orion sont adaptées aux missions plus complexes où nous allons nous arrimer à un atterrisseur ou à la passerelle, la station spatiale en orbite autour de la Lune », explique-t-il. « Une fois cela fait, nous allons continuer à reconfigurer la capsule afin de nous assurer qu’elle est prête à nous accueillir pour vivre et travailler pendant les neuf prochains jours. »
L’équipage fera alors une sieste, se réveillera en pleine nuit pour allumer le moteur du module de service, puis retournera se coucher.
[pullquote author= » » org= » »]Lors du survol de la Lune, les responsables estiment que l’astre paraîtra à travers le hublot du vaisseau à la taille d’un ballon de basket tenu à bout de bras.[/pullquote]
Pendant ce temps, Jeff Radigan explique qu’Intégrité s’approchera de la Terre, réduisant son altitude de près de 64.000 kilomètres à juste 185 kilomètres. C’est alors, si feu vert est donné, que l’équipage allumera le moteur pour son « injection translunaire », cette combinaison de vitesse et de trajectoire qui l’entraînera loin de la Terre vers la Lune.
Ce n’est qu’après cette étape, précise M. Glover, que lui et ses coéquipiers pourront profiter d’un vrai cycle de sommeil pour clôturer leur première journée.

Le pilote d’Artemis II, Victor Glover, lors d’une conférence de presse au Johnson Space Center de Houston le 24 septembre 2025. Victor Glover et trois autres astronautes passeront environ dix jours à tester les systèmes du vaisseau en espace profond, lors du premier vol habité autour de la Lune en plus de cinquante ans. (T.J. Muscaro/Epoch Times)

La traversée du vaste espace qui sépare la Terre de la Lune prendra quatre jours, pendant lesquels d’autres vérifications des systèmes d’Integrity et des corrections de trajectoire seront effectuées.
« C’est un vol d’essai, donc nous allons pousser le vaisseau dans ses retranchements et tester tous les systèmes, afin de s’assurer que tout est prêt », affirme Jeff Radigan.
Ce vol de contrôle sera interrompu au sixième jour pour le survol lunaire. Selon la position de la Lune, l’équipage passera à une distance de 9000 à 16.000 kilomètres de la Lune. Les responsables estiment que le satellite naturel apparaîtra à travers le hublot du vaisseau avec la taille d’un ballon de basket tenu à bout de bras.
L’équipage aura trois heures pour observer la Lune et prendre des photos, tout en passant par une coupure radio de 45 minutes en circulant autour de l’astre.
Ils suivront ce que l’on appelle une « trajectoire de retour libre », profitant de la gravité lunaire pour effectuer un demi-tour et revenir vers la Terre sans recourir à une nouvelle poussée.
Le voyage de retour comprendra d’autres vérifications du système, ainsi que le démontage et le rangement de tous les éléments de leur habitat qu’ils ont installés le premier jour en prévision de leur rentrée dans l’atmosphère.
Quelques corrections de trajectoire interviendront au cours de ce voyage retour, puis une ultime manœuvre placera Intégrité dans l’angle optimal pour la rentrée. La capsule se détachera alors de son module de service et orientera son bouclier thermique vers l’atmosphère.
Les astronautes avancent que l’Artemis II pourrait frapper l’atmosphère à environ 46.500 kilomètres par heure, soit 39 fois la vitesse du son. La trajectoire de rentrée freinera la capsule jusqu’à 24 kilomètres par heure, moment où ses parachutes principaux la déposeront dans l’océan Pacifique au large de la Californie du Sud.

Tester la vie dans la capsule

Artemis II n’est pas seulement un vol d’essai en termes de commandes de vol. Il s’agit d’un test en vol de tous les aspects liés à la vie et au travail de l’équipage à l’intérieur de la capsule Orion.
Affecté à la console des activités intra-véhiculaires du centre de contrôle de mission, Michael Doll confie à Epoch Times que son équipe est responsable de « tout ce qui se trouve à l’intérieur du véhicule ». Elle sera également chargée de veiller à ce que M. Wiseman, M. Glover, Mme Koch et M. Hansen respectent le calendrier des différentes procédures, telles que l’installation, le démontage et le rangement de tout l’équipement à bord, des moniteurs de rayonnement aux toilettes.
« Tout ce que l’équipage manipule ou utilise quotidiennement, relève de nos systèmes », explique-t-il.
M. Doll indique collaborer en laboratoire à la fois avec les astronautes titulaires et suppléants ainsi qu’avec les fournisseurs de la NASA, pour optimiser la configuration du vaisseau et accroître la sécurité et l’efficacité.
Au cours du vol, les astronautes testeront aussi les scénarios d’urgence, en enfilant leur combinaison pressurisée et se protégeant contre d’éventuelles bouffées de radiations solaires.
La NASA impose également un exercice physique pour toute mission supérieure à neuf jours. Tandis qu’Artemis II atteint tout juste cette durée, l’équipage expérimentera un nouvel appareil d’exercice, le flywheel, et des méthodes pour permettre aux autres membres du groupe d’optimiser leur temps.
Mais l’activité intravéhiculaire qui retiendra sûrement le plus l’attention surviendra lorsque l’équipage observera la Lune.

Le centre de contrôle d’Artemis II se prépare au prochain lancement au Johnson Space Center de Houston le 24 septembre 2025. L’équipe gère toutes les opérations à bord et veille à la ponctualité des astronautes pour chaque procédure, de l’installation au rangement du moindre appareil, des moniteurs de radiation aux toilettes. (T.J. Muscaro/Epoch Times)

Voir ce qu’aucun œil humain n’a vu

M. Wiseman, M. Glover, Mme Koch et M. Hansen disposeront d’une fenêtre de trois heures pour observer la Lune au sixième jour de leur mission.
Kelsey Young, responsable scientifique lunaire d’Artemis II, et son équipe espèrent que l’équipage assistera à des paysages jamais contemplés par l’homme sur près de 60 % de la surface lunaire.
Lors du survol d’Intégrité, l’équipe scientifique sera installée dans une salle dédiée, avec une carte interactive de la Lune. Elle pourra écouter les observations des astronautes et faire passer son questionnement ou ses instructions via le contrôleur de vol, le CAPCOM.
[pullquote author= » » org= » »]Une grande partie de l’attention des scientifiques portera sur la face cachée de la Lune, évitée par les missions Apollo au profit du côté éclairé.[/pullquote]
De nombreux objectifs ont déjà été retenus, dont le cratère Tsiolkovsky, le bassin Orientale ou encore le bassin Apollo.
Les chercheurs espèrent également observer le pôle Sud lunaire avant même l’atterrissage programmé d’Artemis III.
Si les sondes automatiques ont pu cartographier toute la surface lunaire, les responsables insistent sur le fait qu’aucun outil d’observation n’égale les yeux humains.
Les scientifiques affirment que plus la face cachée sera éclairée, mieux ce sera. Mais ils dépendent d’une multitude de facteurs de mission et ne sauront qu’après l’injection translunaire ce qui deviendra observable.
Une fois en route, l’équipe scientifique disposera de quatre jours pour déterminer les cibles spécifiques et demander à l’équipage d’ajuster l’assiette de l’appareil afin d’assurer la meilleure vue possible sur ces cibles.
Des objectifs secondaires sont prévus, selon la phase lunaire et l’orientation du soleil, variant entre l’observation de teintes inédites jusqu’à des contours récemment révélés de cratères ou même des impacts météoritiques qui ressortent dans des zones obscures.

Juliane Gross (à dr.), responsable de la sélection des roches Artemis, et Cynthia Evans (à g.), responsable scientifique et formatrice lunaire, expliquent les types de roches espérés sur divers sites lunaires, au Johnson Space Center, le 23 septembre 2025. (T.J. Muscaro/Epoch Times)

Les astronautes ont suivi plusieurs semaines de formation en géologie et les scientifiques sont convaincus que leurs descriptions, croquis et photographies fourniront de précieuses indications. Les couleurs, par exemple, pourraient trahir la présence de certains minéraux, et les contours topographiques, apporter des informations inédites à la cartographie.
Mais cette observation géologique n’est qu’une des quatre missions scientifiques embarquées à bord d’Artemis II.

Astronautes et cobayes scientifiques

M. Wiseman, M. Glover, Mme Koch et M. Hansen ne seront pas seulement des astronautes, mais aussi des cobayes pour de multiples expériences scientifiques visant à mieux comprendre comment l’espace lointain affecte le corps humain.
L’une des expériences s’intitule AVATAR : « A Virtual Astronaut Tissue Analog Response » (Réponse tissulaire analogique d’un astronaute virtuel, ndlr). Elle embarquera des cellules souches de la moelle osseuse sur des puces de la taille d’une clé USB, simulant la réaction des tissus comme le cerveau, le cœur ou le foie à des stress extrêmes, notamment le rayonnement spatial.

De g. à dr. : Victor Glover, pilote ; Reid Wiseman, commandant ; Christina Hammock Koch, spécialiste de mission ; Jeremy Hansen, spécialiste et astronaute canadien, posent devant le module Orion, au Kennedy Space Center, le 8 août 2023. (Chandan Khanna/AFP/Getty Images)

Chacune de ces « puces d’organe » porte des cellules prélevées sur l’équipage et pourrait aider à développer des traitements médicaux personnalisés pour les astronautes.
« Nous menons une étude sur les marqueurs de bio-immunité », explique Mme Koch, qui a acquis de l’expérience avec le programme AVATAR lors de son dernier séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS). « Ce qui est fascinant dans l’environnement spatial, c’est qu’il modifie réellement le système immunitaire de notre corps, et c’est très important pour nous et nos amis. Beaucoup d’entre nous ont fait cette expérience lors de leur séjour dans l’ISS, et nous allons vraiment devoir maîtriser cette question pour les missions de longue durée. »
Une autre expérience, nommée ARCHeR (« Artemis Research for Crew Health & Readiness ») (Recherche Artemis sur la santé et la préparation des équipages, ndlr) se concentre sur la santé générale des astronautes : sommeil, activité, cognition, hygiène — tout au long des missions Artemis.
« Nous apprenons comment les êtres humains parviennent réellement à mener à bien ces missions difficiles d’exploration spatiale », ajoute Mme Koch. « Nous apprenons des choses sur la cognition, le sommeil, l’hygiène, et comment nous pouvons être le plus performants possible lorsque nous nous retrouvons dans ces environnements. »

L’astronaute de la NASA Randy Bresnik se prépare à prélever un échantillon de salive sèche à bord de la Station spatiale internationale. Ce processus, qui aide les scientifiques à étudier les effets des vols spatiaux sur le système immunitaire et qui fera partie de la mission Artemis II, consiste à prélever de la salive sur un papier spécial conservé dans des carnets de poche. (NASA)

La troisième est gérée par le programme de recherche humaine de la NASA, appelé Standard Measures. Collectant déjà des données issues des missions vers la Station spatiale internationale, Standard Measures utilisera Artemis pour étendre sa base de données aux voyages dans l’espace lointain.
La NASA précise que les mesures comprendront des tests psychologiques, des relevés de hauteur crânienne et de mouvements corporels avant et après la mission, ainsi que des prises de sang pour étudier la nutrition, la santé cardiovasculaire et immunitaire des astronautes.
« L’essentiel, c’est que cette base de données rassemble tout ce qu’on peut imaginer comme mesure sur le corps humain », explique Mme Koch. « Ainsi, des choses auxquelles on n’a même pas encore pensé, des questions qui ne nous sont pas encore venues à l’esprit, et peut-être des méthodes pour répondre à ces questions qui n’ont pas encore été imaginées, pourront être appliquées à toutes les personnes qui voleront dans l’espace à l’avenir, grâce à cette base de données. »
L’espace modifie effectivement les systèmes immunitaires humains.
En plus, Artemis II emportera quatre nano-satellites spécialisés dans l’étude des radiations et des communications futures.
Sitôt revenus, les astronautes devront effectuer plusieurs tâches physiques pour aider à comprendre l’impact du retour à la gravité — comme sur la Lune ou Mars — sur le corps.
« C’est encore plus important lorsque l’on pense à des destinations plus lointaines comme Mars, où les astronautes seront en transit pendant plusieurs mois avant de pouvoir opérer à la surface », explique Jacob Bleacher, scientifique en chef chargé de l’exploration à la NASA. « C’est donc vraiment notre première, l’une de nos toutes premières occasions d’étudier comment le corps humain réagit à ce changement de gravité. Nous comptons bien en tirer pleinement parti. »

Les membres de l’équipage d’Artemis II, Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch et Jeremy Hansen, participent à un entraînement dans le centre de simulation spatiale du Johnson Space Center à Houston, le 30 janvier 2025. (Mark Sowa/NASA)

Perspectives : Artemis III et au-delà
Outre les avancées scientifiques révolutionnaires et le premier vol habité du vaisseau spatial Orion, Artemis II présente de nombreuses premières et pourrait battre le record de distance par rapport à la Terre établi par Apollo 13, ainsi que le record de vitesse établi par Apollo 10. Le fait qu’il s’agisse du premier vol habité autour de la Lune depuis plus de 50 ans est en soi significatif.
Le commandant de la mission a confié aux journalistes qu’il espérait que celle-ci serait la première pièce d’un domino qui déclencherait une réaction en chaîne menant à l’expansion de l’humanité dans l’espace lointain.
« J’espère que nous serons oubliés », déclare-t-il le 24 septembre. « Si nous sommes oubliés, alors Artemis aura été un succès. Nous aurons envoyé des hommes sur Mars. Nous aurons envoyé des hommes sur les lunes de Saturne. Nous nous étendrons dans le système solaire. »
M. Glover a réaffirmé ce sentiment mais s’est concentré sur l’avenir immédiat : Artemis III.
[pullquote author= » » org= » »]Artemis II pourrait battre les records de distance d’Apollo 13 et de vitesse d’Apollo 10.[/pullquote]
« Le succès de notre mission repose sur la transmission à Artemis III d’un point de départ qui permettra à notre pays et à nos partenaires de retourner sur la surface de la Lune », conclut-il.
Après le succès attendu d’Artemis II au printemps 2026, Artemis III devrait concrétiser la première mission d’atterrissage lunaire habitée depuis Apollo 17 — il y a plus de cinquante ans. Son lancement, prévu pour mi-2027, dépendra de la capacité de SpaceX à livrer le système d’alunissage à temps.
Plus tard, la mission Artemis IV visera à connecter et installer les deux modules de la station Gateway en orbite lunaire.
Toutes ces missions, ainsi que les futures expéditions Artemis, reposent sur la capsule Orion — sur le succès d’Intégrité et d’Artemis II.

L’équipe des systèmes d’exploration au sol de la NASA installe l’adaptateur d’étage du lanceur sur l’étage central du système de lancement spatial Artemis II, au sommet du lanceur mobile, dans le bâtiment d’assemblage des véhicules du Centre spatial Kennedy, en Floride, le 3 avril 2025. L’adaptateur conique relie l’étage supérieur à l’étage de propulsion cryogénique provisoire et protège les ordinateurs de bord, l’avionique et les systèmes électriques pendant le lancement et l’ascension. (Isaac Watson/Frank Michaux/NASA)

Le premier étage d’Artemis II est hissé dans le hall 3 du bâtiment d’assemblage des véhicules au Centre spatial Kennedy, en Floride, le 23 mars 2025.. (Isaac Watson/Frank Michaux/NASA)

Depuis Tampa, en Floride, TJ couvre principalement l'actualité météorologique et politique nationale.

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