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Donald Trump confirme s’être entretenu avec Nicolás Maduro

Aucun détail n’a été divulgué sur le contenu de l’appel.

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Le président américain Donald Trump salue en montant à bord d’Air Force One à l’aéroport international de Palm Beach, le 30 novembre 2025, alors qu’il regagne Washington.

Photo: Jim WATSON / AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le président Donald Trump a confirmé, le 30 novembre, qu’il s’était entretenu avec le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro, sur fond de tensions croissantes entre les deux pays.
« Je ne veux pas commenter. La réponse est oui », a déclaré M. Trump à des journalistes à bord d’Air Force One.
Cette confirmation intervient après un article du New York Times affirmant que Donald Trump et Nicolás Maduro s’étaient parlé plus tôt dans le mois et avaient évoqué la possibilité d’une rencontre aux États‑Unis.
À propos de cette conversation, le président a simplement indiqué : « Je ne dirais pas que cela s’est bien ou mal passé, c’était un appel téléphonique », refusant d’en dire davantage.
Cet appel survient également au lendemain de l’annonce par Donald Trump que l’ensemble de l’espace aérien au‑dessus du Venezuela devait désormais être considéré comme « totalement fermé ».
La Federal Aviation Administration (FAA) avait publié, le 21 novembre, un avertissement à destination des compagnies aériennes évoquant une « dégradation de la situation sécuritaire et une intensification de l’activité militaire dans la région », ce qui a entraîné l’annulation de plusieurs vols à destination du Venezuela.
Mais, interrogé sur le point de savoir si ces déclarations laissaient présager une frappe aérienne imminente contre le Venezuela, Donald Trump a répondu : « N’en tirez aucune conclusion », ajoutant : « Nous considérons que le Venezuela n’est pas un pays ami. »
Les tensions entre les États‑Unis et le Venezuela ne cessent de monter, alors que l’administration Trump accentue la pression sur les réseaux de trafic de drogue opérant dans les Caraïbes.
Depuis septembre, les forces armées américaines ont mené plus de vingt frappes létales contre des embarcations soupçonnées de narcotrafic dans les Caraïbes et l’est du Pacifique, tuant plus de quatre‑vingts personnes désignées par l’administration comme des « narcoterroristes ».
De nombreux responsables de l’administration Trump affirment de longue date que Nicolás Maduro dirige un vaste réseau de trafic de drogue, des accusations que l’intéressé continue de rejeter.
La Maison‑Blanche considère par ailleurs le régime vénézuélien comme une menace pour la sécurité et conteste la légitimité de la présidence Maduro.
« Ni Maduro ni sa clique ne représentent le gouvernement légitime du Venezuela », a déclaré le secrétaire d’État Marco Rubio dans un communiqué daté du 16 novembre.
Sous l’administration Biden, les États‑Unis avaient reconnu le gouvernement de l’opposant Edmundo Gonzalez comme autorité légitime et démocratiquement élue, après la présidentielle contestée de 2024. Si Nicolás Maduro devait quitter le pays, il est attendu que le gouvernement Gonzalez prenne les rênes du pouvoir.
Avec Reuters
Emel Akan a contribué à la rédaction de cet article.
Depuis Tampa, en Floride, TJ couvre principalement l'actualité météorologique et politique nationale.

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