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Crise au Chili: nouveaux affrontements violents à Santiago

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-Des milliers de Chiliens manifestent contre le gouvernement du président Sebastian Piñera le 27 décembre 2019 à Santiago du Chili. Dans une récente interview accordée à CNN, le président Sebastián Piñera a accusé les médias internationaux et les gouvernements étrangers de manipuler des vidéos et des informations pour nuire à son administration. Photo de Marcelo Hernandez / Getty Images.

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Des milliers de manifestants ont affronté vendredi les forces de l’ordre lors d’une manifestation dans le centre de Santiago, selon des journalistes de l’AFP sur place, alors que le pays est secoué depuis deux mois par une profonde crise sociale.

Par le biais des réseaux sociaux, les protestataires s’étaient réunis comme à leur habitude Plaza Italia, haut lieu de la contestation depuis le début des manifestations citoyennes massives contre le gouvernement de droite Sebastián Piñera.

-La police anti-émeute lance des gaz lacrymogènes à partir d’un véhicule lors d’une manifestation contre le gouvernement du président chilien Sebastian Pinera à Santiago, le 27 décembre 2019. Photo par CLAUDIO REYES / AFP via Getty Images.

Comme il y a une semaine, lorsque de violents affrontements avaient éclaté entre policiers et manifestants, les forces antiémeute ont pris le contrôle de la place en milieu d’après-midi, à grand renfort d’effectifs pour empêcher tout rassemblement. Elles ont dispersé la foule à coups de jets d’eau et de gaz lacrymogène.

Deux heures d’affrontements

Mais après près de deux heures d’affrontements et après qu’un incendie se soit déclaré dans un centre culturel voisin, des milliers de manifestants ont finalement réussi à atteindre le centre de la place, ont indiqué les journalistes de l’AFP.
Le mouvement de contestation sociale qui secoue le Chili depuis le 18 octobre est le plus grave depuis le retour de la démocratie en 1990. Il a fait 26 morts et des milliers de blessés.
Une hausse du prix du ticket de métro dans la capitale a été le détonateur de cette fronde sociale inédite contre le gouvernement du président Sebastian Piñera. Malgré la suspension de la mesure, le mouvement s’est amplifié, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales.