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La Philharmonie de Paris

La Philharmonie de Paris dénonce « de graves incidents » et porte plainte après le concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël

La Philharmonie de Paris a condamné, vendredi, avec fermeté les graves incidents survenus la veille lors du concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël.

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Capture d'écran sur X @Yonathan Arfi

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L’institution a annoncé avoir déposé plainte à la suite de ces perturbations, survenues dans la Grande salle Pierre Boulez, sous la direction de Lahav Shani et avec la présence du pianiste Sir András Schiff.

Dans un communiqué, la Cité de la musique – Philharmonie de Paris a déploré : « La Cité de la musique – Philharmonie de Paris déplore et condamne fermement les graves incidents survenus dans la Grande salle Pierre Boulez durant le concert donné par l’Israel Philharmonic Orchestra sous la direction de Lahav Shani avec le pianiste Sir András Schiff ». L’établissement précise également : « L’établissement a porté plainte ».

Trois interruptions et usage de fumigènes

La soirée a été marquée par trois tentatives d’interruption orchestrées par des spectateurs munis de billets, dont deux recourant à l’usage de fumigènes. Des spectateurs se sont alors interposés, provoquant des affrontements au sein du parterre. Selon le communiqué, « les fauteurs de troubles ont été évacués et le concert, qui avait dû s’interrompre, a repris et s’est achevé dans le calme ».

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Renforcement de la sécurité

La tenue du concert avait suscité une vive controverse dans les jours précédents, des militants pro-palestiniens exigeant son annulation alors que la CGT-Spectacle demandait à la Philharmonie qu’elle rappelle à son public « les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants » d’Israël dans le contexte du conflit à Gaza.

Par mesure de précaution, le dispositif de sécurité autour de la salle avait été renforcé. « Bienvenue à l’Orchestre national d’Israël (…) La liberté de création et de programmation est une valeur de notre République. Aucun prétexte à l’antisémitisme! », a déclaré la ministre de la Culture Rachida Dati sur le réseau X.

La Cité de la musique a estimé que « rien ne peut justifier » les actes survenus et souligné sa disponibilité au dialogue : « La Philharmonie a démontré qu’elle était à l’écoute en répondant aux diverses interpellations reçues ces derniers jours au sujet de ce concert. Mais la violence n’est pas un débat. Et la faire entrer dans une salle de concert est très grave », conclut l’établissement dans son communiqué.