Logo Epoch Times
Marseille

Marseille : un meurtre lié au trafic de stupéfiants suspecté après la découverte d’un corps carbonisé

Un jeune au casier judiciaire vierge retrouvé mort vendredi matin dans le 14ème arrondissement. Le parquet privilégie la piste d'un assassinat lié au narcotrafic.

top-article-image

Photo: NICOLAS GUYONNET/Hans Lucas/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Le meurtre lié au trafic de stupéfiants apparaît comme la piste principale après la découverte du corps carbonisé d’un jeune Marseillais de 15 ans dans le quartier des Arnavaux.

Une victime tuée avant d’être brûlée

Selon le parquet, « le mode opératoire laisse penser qu’il s’agirait d’un meurtre lié au trafic de stupéfiants », une hypothèse qui renforce les inquiétudes autour de la criminalité liée aux drogues dans la deuxième ville de France.
Les faits se sont déroulés vendredi matin dans le 14ᵉ arrondissement, où les enquêteurs ont également retrouvé une douille à proximité du corps. Le parquet de Marseille a confirmé que la victime, totalement calcinée, avait été tuée avant d’être brûlée. Il s’agit d’un adolescent au casier judiciaire vierge, bien que « signalisé dans une affaire de menaces dans laquelle il avait été mis hors de cause », précise la même source.

Une ville toujours confrontée aux règlements de comptes

Cette découverte intervient dans un contexte déjà tendu. Malgré un recul des homicides liés au narcotrafic sur les trois dernières années, Marseille reste profondément touchée par les rivalités entre gangs. D’après un décompte de l’AFP, et sans intégrer ce nouveau drame, 16 personnes ont déjà été tuées cette année dans les Bouches-du-Rhône dans ce type d’assassinats.
Mercredi soir, un jeune homme de 18 ans, connu des services de police, a été abattu de quatre balles dans le dos près de la gare Saint-Charles. La série noire avait déjà secoué la ville le 13 novembre, avec la mort de Mehdi Kessaci, 20 ans, frère du militant écologiste et anti-narcotrafic Amine Kessaci. Plus de 6000 personnes s’étaient alors réunies le 22 novembre pour dire « stop » à la violence qui gangrène Marseille.
Avec AFP