Californie : un ticket de loto de 200 millions de dollars jamais réclamé
Un agent de sécurité passe devant des panneaux affichant les montants des gains de la loterie à Rosemead, en Californie, le 19 juillet 2023.
Photo: Frederic J. Brown/AFP via Getty Images
Un habitant de Californie a peut-être de la chance, mais à condition d’agir vite. Un billet d’une valeur de près de 200 millions de dollars est sur le point d’expirer le 7 décembre.
Le 8 décembre 2023, deux billets ont été vendus à une station service du nord-ouest de Los Angeles, chacun correspondant aux numéros tirés au sort pour le jackpot de 395 millions de dollars. Comme les deux billets portent les numéros gagnants, les propriétaires doivent se partager le prix.
Mais un seul gagnant s’est manifesté, en juin, pour réclamer sa part : 197,5 millions de dollars.
La loterie californienne ne sait pas qui possède l’autre billet.
Il est extrêmement rare que deux billets gagnants soient vendus chez le même détaillant. C’est la première fois que cela se produit pour un jackpot de ce type en Californie.
« Bien que cette situation soit incroyablement inhabituelle et intéressante, elle n’est pas inédite », avait déclaré à l’époque Carolyn Becker, porte-parole de la loterie californienne. « Il y a plusieurs explications possibles : peut-être qu’une personne a voulu tenter sa chance sur deux rangées différentes pour une raison quelconque, ou peut-être que deux amis ont voulu tenter leur chance avec les mêmes numéros. Nous ne saurons pas exactement comment cela s’est produit tant que le prix n’aura pas été réclamé. »
Il n’y a aucun moyen de savoir qui possède le deuxième billet gagnant du jackpot. Si un billet n’est pas réclamé, l’argent est reversé aux écoles publiques, tout comme les autres recettes de la loterie.
Un nouveau jackpot du MegaMillions a été mis en jeu, avec un prix de 579 millions de dollars.
Kimberly Hayek est journaliste pour Epoch Times. Elle couvre l'actualité californienne et a travaillé comme rédactrice et reporter sur le terrain à la frontière américano-mexicaine pendant la crise migratoire de 2018.
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