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Véhicule perforé à Strasbourg: ce n’est pas une météorite ont tranché les chercheurs

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« La roche analysée n'est pas un fragment de météorite ».

Photo: Capture d'écran X @Mec2LaLumiere

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Durée de lecture: 3 Min.

L’analyse d’une petite roche trouvée lors d’une intervention sur un véhicule présentant un trou de 50 centimètres de diamètre sur le toit à Strasbourg la semaine passée, a permis de lever le doute sur sa provenance : il ne s’agit pas d’une chute de météorite, a-t-on appris mercredi.
« Les observations visuelles, ainsi que les analyses, permettent d’affirmer que la roche analysée n’est pas un fragment de météorite », a indiqué dans un communiqué l’École et Observatoire des Sciences de la Terre (EOST), qui a mené ces études.

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Le 20 novembre, les pompiers avaient été appelés pour intervenir sur un « dégagement de fumée sur une voiture » stationnée dans un quartier périphérique de la cité alsacienne. « Suite à la reconnaissance de la première équipe, nous suspectons la chute d’un corps stellaire », avait écrit le Sdis du Bas-Rhin dans un compte-rendu d’intervention.
Une roche terrestre
Mais une fois transmise au laboratoire, les chercheurs constatent dès la première observation en loupe binoculaire, que « la roche d’une taille moyenne de 1,5 centimètre, ne présente aucune des caractéristiques des météorites », indique l’EOST.

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D’autres études montreront que la roche analysée est un grès, soit une roche terrestre « composé de multiples cristaux de natures diverses (quartz, orthose, albite, pyrite), le tout recouvert partiellement de filaments cristallisés d’hydrocarbures (bitume ou diesel) », ont indiqué les chercheurs dans leur communiqué.
L’EOST a également analysé les données sismologiques des stations permanentes de la région. « Aucun signal clair pouvant être relié à une entrée météoritique dans l’atmosphère » n’a été observé.
La probabilité qu’une météorite heurte une voiture est « très faible », rappellent les chercheurs dans leur communiqué. « Seul un cas avéré s’est produit depuis l’invention de l’automobile, en 1992 à Peeksill, aux États-Unis. » Les chercheurs indiquent également que cette probabilité est « bien plus faible que celle d’une chute d’un bloc de glace depuis un avion ».