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Un agresseur de rue condamné à 15 ans de prison pour le meurtre d’une survivante de l’Holocauste âgée de 100 ans

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Sofija Kaczan (G) décédée le 6 juin 2018 à l'âge de 100 ans, suite à une agression violente perpétrée le 28 mai 2018 par Artur Waszkiewicz (D).

Photo: Police du Derbyshire

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Durée de lecture: 6 Min.

Un héroïnomane qui a brisé le cou d’une survivante de l’holocauste âgée de 100 ans lorsqu’il l’a agressée dans la rue a reçu une peine de 15 ans d’emprisonnement pour sa mort.
Artur Waszkiewicz, 40 ans, a été reconnu coupable d’homicide involontaire et de vol qualifié le 14 février pour avoir attaqué Sofija Kaczan alors qu’elle se promenait dans la rue près de chez elle à Derby, en Angleterre. Il l’a poussée par derrière, lui a volé son sac à main et l’a laissée blessée et ensanglantée sur le trottoir.
S. Kaczan, qui a déménagé en Angleterre en 1948 après avoir survécu à l’occupation nazie en Pologne, est morte deux semaines plus tard d’une pneumonie causée par ses blessures.
Le policier Darren De’ath, qui a dirigé l’enquête sur l’incident, a déclaré dans une déclaration : « C’était une femme incroyable, qui était bien connue et très aimée dans la communauté. »

Artur Waszkiewicz. (Police du Derbyshire)

« Après avoir célébré son 100e anniversaire, elle était en excellente santé et on la voyait régulièrement se rendre à l’église près de chez elle à Normanton », poursuit-il.
C’est au cours d’une de ces promenades que la tragédie a frappé.
Selon le ministère public, A. Waszkiewicz s’est approché de Sofija Kaczan par derrière le 28 mai, l’a frappée à l’arrière de la tête et l’a poussée au sol, lui brisant le cou et causant de multiples blessures.

Sofija Kaczan, décédée le 6 juin 2018, à l’âge de 100 ans, des suites d’une agression violente le 28 mai 2018. (Police du Derbyshire)

Il est parti avec son sac à main, qu’il a jeté par la suite, mais seulement après y avoir laissé une preuve incriminante vitale – une empreinte digitale sur un reçu.
A. Waszkiewicz a changé son apparence pour éviter d’être arrêté, avant que la police ne le rattrape. Sa tentative apparente de fuir et de changer d’apparence, en se rasant les cheveux, a été utilisée comme preuve de sa culpabilité.

Artur Waszkiewicz est montré avant et après avoir changé d’apparenc à la suite de l’agression de Sofija Kaczan le 28 mai 2018, décédé le 6 juin 2018. (CPS)

Sofija Kaczan, qui était en bonne santé auparavant, est décédée le 6 juin.
Le juge, Nichoas Dean QC, a déclaré que A. Waszkiewicz ne s’était pas soucié de sa victime, se souciant seulement de satisfaire son besoin d’héroïne.
« Fidèle à votre nature de petit criminel et d’héroïnomane, c’était un crime opportuniste du type le plus méchant et le plus méprisable », a-t-il déclaré à la BBC.
Le juge Dean a ajouté : « Il y a une ironie tragique dans le fait que Mme Kaczan a survécu à l’horreur inimaginable d’un camp de concentration nazi et du travail forcé, ainsi qu’à son exécution imminente, pour arriver à sa fin en raison des actes lâches et sordides d’un petit criminel et drogué dans la rue à Derby. »
Elle a prié pour son agresseur et lui a pardonné.
Lynsey O’Donnell, du ministère public, a déclaré que l’ensemble des éléments de preuve « montrait que personne d’autre n’aurait pu mener l’attaque ».
La vidéosurveillance a montré Mme Kaczan quittant sa maison lors de sa promenade régulière.
D’autres images montrent l’arrivée d’une voiture sur les lieux, qui est devenue une piste vitale pour la police et qui a ensuite été reliée à A. Waszkiewicz.
La police a pu utiliser des reflets dans les vitres des voitures et des maisons, captés par la vidéosurveillance, pour montrer un personnage sortant de la voiture et traversant la route vers Sofija Kaczan.
Son sac à main abandonné a été retrouvé à plusieurs centaines de mètres, contenant un reçu portant l’empreinte digitale de A. Waszkiewicz.

Ce sac à main est devenu un élément essentiel pour identifier Artur Waszkiewicz comme l’agresseur qui a attaqué Sofija Kaczan le 28 mai 2018. (CPS)

Lorsque la police a retrouvé Artur Waszkiewicz, elle l’a trouvé caché sous le lit chez sa mère à Londres, où il s’était enfui après s’être rasé la tête pour changer son apparence.
Après l’attaque, et avant qu’elle ne meure des suites de ses blessures, Sofija Kaczan avait prié pour son agresseur et lui avait pardonné.
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