Donald Trump attend de « bonnes nouvelles » de l’Iran après le cinquième cycle de négociations nucléaires

Le président américain Donald Trump s'adresse aux journalistes avant de monter à bord d'Air Force One à l'aéroport municipal de Morristown, dans le New Jersey, le 25 mai 2025, après avoir passé le week-end dans le New Jersey.
Photo: SAUL LOEB/AFP via Getty Images
Le président Donald Trump a déclaré dimanche qu’il s’attendait à une issue positive des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran dans les prochains jours, à la suite du cinquième cycle de négociations qui s’est déroulé la semaine dernière.
M. Trump a estimé que les négociateurs américains avaient fait des « progrès réels » et « sérieux » avec les représentants iraniens lors des pourparlers visant à limiter le programme nucléaire iranien, mais il n’a pas donné d’informations plus précises.
« Voyons ce qui va se passer, mais je pense que nous pourrions avoir de bonnes nouvelles sur le front de l’Iran », a fait valoir M. Trump devant les journalistes avant de monter à bord d’Air Force One à l’aéroport du New Jersey. « Nous avons eu de très, très bonnes discussions avec l’Iran. Je ne sais pas si je vous dirai quelque chose de bon ou de mauvais au cours des deux prochains jours, mais j’ai le sentiment que je pourrais vous dire quelque chose de bon. »
Ses remarques font suite à une réunion entre l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, ainsi que d’autres responsables américains, et des représentants iraniens à l’ambassade d’Oman à Rome le 23 mai. Les États-Unis souhaitent que l’Iran limite son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions imposées par les États-Unis.
Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Busaidi, qui a joué le rôle de médiateur dans les négociations, a affirmé que les États-Unis et l’Iran avaient fait quelques progrès lors du dernier cycle de négociations, mais qu’ils n’étaient pas encore parvenus à un accord concluant.
« Nous espérons clarifier les questions en suspens dans les prochains jours, afin de nous permettre d’avancer vers l’objectif commun de parvenir à un accord durable et honorable », a déclaré M. al-Busaidi sur la plateforme de médias sociaux X.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a qualifié le dernier cycle de négociations de « calme et professionnel », ajoutant que l’Iran avait une fois de plus réaffirmé sa position sur certaines questions.
M. Baghaei a indiqué sur X que M. al-Busaidi avait proposé des solutions pour lever les obstacles à la conclusion d’un accord entre les deux nations, mais il n’a pas donné de détails sur cette proposition.
« Au cours de ce cycle, les positions fondamentales de l’Iran ont été une fois de plus exposées de manière claire et transparente », a-t-il ajouté. « Il a été convenu que, parallèlement à d’autres délibérations dans les capitales respectives, le ministre des Affaires étrangères d’Oman continuerait à travailler sur les détails des idées proposées et fournirait aux deux parties les concepts affinés pour une évaluation plus approfondie. »
M. Baghaei a déclaré que les détails du prochain cycle de négociations seraient déterminés ultérieurement.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a affirmé précédemment qu’il n’y avait « absolument pas de place pour un compromis » en ce qui concerne l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.
L’accord sur le nucléaire iranien de 2015, dont M. Trump s’était retiré en 2018, plafonnait l’enrichissement de l’uranium par l’Iran à un taux de pureté d’environ 3,67 %, ce qui est suffisant pour alimenter un réacteur nucléaire.
Depuis 2018, l’Iran n’a cessé d’augmenter son enrichissement d’uranium. En février, l’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations unies a estimé que l’Iran avait stocké environ 275 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %. L’Iran aurait besoin d’enrichir l’uranium à 90 % pour l’obtention de matières fissiles de qualité militaire.
Après son entrée en fonction cette année, M. Trump a imposé des sanctions radicales à l’Iran et a rétabli une « pression économique maximale » sur le gouvernement iranien afin d’empêcher « l’Iran de se doter de l’arme nucléaire », selon une fiche d’information de la Maison-Blanche.
Lors d’une interview accordée à NBC News le 30 mars, M. Trump avait mis en garde contre une éventuelle action militaire si l’Iran refusait d’accepter de mettre fin à son programme nucléaire allégué.
« S’ils ne concluent pas d’accord, il y aura des bombardements », avait-il affirmé. « Mais il est possible que s’ils ne concluent pas d’accord, je leur impose des droits de douane secondaires, comme je l’ai fait il y a quatre ans. »
Ryan Morgan a contribué à la rédaction de cet article.

Aldgra Fredly est une rédactrice indépendante qui couvre l'actualité des États-Unis et de la région Asie-Pacifique pour le journal Epoch Times.
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