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Supporters du PSG blessés : le chauffeur de VTC invoque la panique et dépose plainte pour menaces

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Photo: BASTIEN OHIER/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le chauffeur de VTC en garde à vue après avoir renversé des supporters du PSG, dont l’un est blessé grièvement, a « paniqué » et subit depuis des « menaces » pour lesquelles il va porter plainte, a indiqué vendredi son avocat à l’AFP.
D’après Me Hedi Dakhlaoui, confirmant des déclarations faites au Parisien, « c’est un chauffeur de VTC, il travaille pour une conciergerie de luxe et ramenait un ami d’un client ».
Selon l’avocat, « sa voiture s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment », près des Champs-Élysées à Paris où des supporters parisiens célébraient la victoire de leur club contre Arsenal en demi-finale de la Ligue des Champions. « La foule s’en est prise à lui, il a un carreau de son véhicule qui était sur le point d’exploser. Il a paniqué, il a eu un moment de peur, il n’y a aucune intentionnalité », a ajouté Me Dakhlaoui.
Il  « ne souhaite pas fuir ses responsabilités » 
Son client, « inquiet » pour les trois supporters blessés dont l’un grièvement, « ne souhaite pas fuir ses responsabilités » et a d’ailleurs « pris attache tôt jeudi avec la Sûreté territoriale », chargée de l’enquête ouverte par le parquet de Paris, « pour se présenter ».
« Il est menacé, ainsi que sa famille, sur les réseaux sociaux, cela vient de supporters mais il y a aussi des menaces à connotation raciste. Mon cabinet va déposer une plainte aujourd’hui », a ajouté l’avocat.
L’un des blessés, un mineur, a été transporté à l’hôpital dans la nuit avec un pronostic vital engagé. Il était toujours hospitalisé jeudi soir selon le parquet de Paris.
« Au moins un des trois supporters a porté plainte », a appris l’AFP de source policière.
44 personnes mises en garde à vue
Après avoir percuté des piétons, le conducteur de ce véhicule Mercedes et son passager avaient « pris la fuite à pied abandonnant leur voiture à la colère de la foule, laquelle a été incendiée et entièrement détruite », avait souligné la préfecture de police. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.
Une enquête a été ouverte pour violences avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, inférieure à huit jours, délit de fuite et non-assistance à personne en danger.
Au total, ce sont 44 gardes à vue qui ont été prises pour ces violences.
Jeudi soir, le parquet de Paris a précisé que cinq de ces personnes ont vu leurs gardes à vue levées en vue d’une présentation à un magistrat pour d’éventuelles poursuites, tandis que huit autres ont vu leurs gardes à vue prolongées.