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Pourquoi tout le monde parle de l’ashwagandha - et pourquoi vous devriez vous y intéresser

Longtemps utilisée dans la médecine ayurvédique, l’ashwagandha s’impose aujourd’hui comme la nouvelle star des compléments bien-être. Réduction du stress, sommeil plus serein, vitalité retrouvée : cette racine ancestrale intrigue autant qu’elle séduit. Voici pourquoi tout le monde en parle - et ce qu’il faut vraiment savoir avant d’y succomber.

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Poudre et gélules d’ashwagandha.

Photo: Eskymaks/Shutterstock

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Durée de lecture: 7 Min.

L’« ashwagandha » est la nouvelle obsession du monde du bien-être. Impossible de secouer un tapis de yoga sans tomber sur quelqu’un qui l’a ajouté à un smoothie, à une gomme bien-être ou à un latte purificateur de conscience.
Gwyneth Paltrow l’incorpore dans son mélange du matin, Jennifer Lopez en grignote entre deux séances de sport, et Oprah Winfrey le sirote dans une boisson dorée et mousseuse.
Son nom évoque un cri lancé sur un champ de bataille romain, mais il s’agit en réalité d’une racine – terreuse, ancestrale, et aujourd’hui reconvertie en remède moderne contre le stress et les nuits blanches.

Une médecine plus ancienne que la démocratie

L’ashwagandha circule depuis bien plus longtemps que les newsletters de Goop – l’entreprise de bien-être fondée par l’actrice américaine Gwyneth Paltrow. Dans l’ancienne médecine ayurvédique indienne, c’était un rasayana – un tonique de rajeunissement destiné à renforcer l’esprit, le corps et l’âme.
Bien avant que l’industrie du bien-être ne découvre les bénitiers aux contours arrondis, les villageois la réduisaient en poudre pour calmer les nerfs, raviver la libido et aider les insomniaques à enfin fermer l’œil.
La plante est un arbuste robuste aux baies rouge poussière qui prospère là où la plupart des végétaux abandonnent : plaines rocailleuses, champs arides et, parfois, arrière-cours australiennes.

Quand la science moderne rattrape enfin son retard

La science moderne s’est avancée, carnet à la main, légèrement surprise de constater que les anciens avaient peut-être raison.
Les études montrent aujourd’hui que l’ashwagandha agit comme un « adaptogène », c’est-à-dire qu’elle aide le corps à mieux gérer le stress – un concept révolutionnaire à une époque où la plupart d’entre nous s’adaptent au stress en s’en plaignant sur Internet.
Elle semble réduire le cortisol (l’hormone du stress), apaiser l’anxiété et améliorer le sommeil. Dans une étude, les personnes prenant de l’ashwagandha passaient moins de nuits à fixer le plafond à 3 heures du matin. Une autre étude a montré qu’elle calmait les nerfs aussi efficacement que certains médicaments sur ordonnance, sans le brouillard qui suit.

Bien plus qu’un simple booster d’humeur

Ce n’est pas un arbuste à un seul talent. L’ashwagandha est associée à une meilleure santé cardiaque, une mémoire plus vive, un équilibre hormonal plus stable et une fertilité améliorée chez les deux sexes.
Une étude a même montré qu’elle améliorait l’endurance et la récupération musculaire chez les sportifs.
En laboratoire, l’ashwagandha a montré une capacité intrigante à cibler les cellules du cancer du sein, y compris les types ER/PR-positifs et triple négatifs, réputés difficiles. La recherche en est à ses débuts, mais l’herbe ne se limite clairement pas à l’anxiété et au teint lumineux.
Certains la surnomment « ginseng indien », mais c’est un peu injuste pour les deux. Le ginseng stimule ; l’ashwagandha équilibre.

Le point chimie (sans panique)

Dans ses racines, les scientifiques ont identifié toute une série de composés actifs aux noms dignes d’une victoire au Scrabble : withanolides, alcaloïdes, sitoindosides.
Ensemble, ils réduisent l’inflammation, renforcent l’immunité et encouragent vos cellules à cesser de se comporter comme des automobilistes bloqués sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris.

Un remède moderne… avec quelques précautions

Pas étonnant que l’ashwagandha soit devenue mondiale. Les dirigeants de la Silicon Valley l’ajoutent à leurs smoothies ; les influenceurs la versent dans leur lait d’avoine ; les parents insomniaques l’achètent par kilos. C’est l’équivalent végétal du « quiet luxury » : discret, efficace et terriblement tendance.
Cela dit, ce n’est pas un produit magique. Les personnes souffrant de troubles thyroïdiens, les femmes enceintes ou celles prenant des sédatifs devraient demander l’avis de leur médecin. Et toutes les poudres ne se valent pas : certaines sont aussi puissantes qu’une tisane servie à la kermesse de l’école. Recherchez des extraits standardisés comme KSM-66 ou Sensoril, et achetez auprès de fabricants qui connaissent mieux leur sol que leur slogan.

L’ironie de l’histoire

Après avoir rejeté pendant des siècles la « médecine traditionnelle », nous sommes aujourd’hui prêts à payer le prix fort pour redécouvrir qu’une racine à l’odeur de cheval pourrait être plus efficace que la moitié de nos gadgets pour soulager le stress.
La science confirme enfin ce que les guérisseurs traditionnels savaient déjà : la santé, ce n’est pas l’absence de maladie, mais la présence d’un équilibre.
Les effets de l’ashwagandha ne sont pas immédiats ; il faut parfois en prendre plusieurs mois avant de ressentir les bienfaits. Parlez toujours à votre médecin pour vérifier si l’ashwagandha ou d’autres compléments sont adaptés et sûrs pour vous.

Comment la prendre ?

L’ashwagandha est disponible sous forme de poudre, de comprimés, de gélules, de tisanes, de teintures et même de bonbons gélifiés. La poudre offre une grande flexibilité, mais a un goût terreux prononcé, tandis que les comprimés ou les gélules fournissent des doses pré-mesurées pratiques d’extrait standardisé, ce qui facilite leur utilisation.
Les dosages recommandés varient beaucoup ; un professionnel de santé pourra vous aider à choisir la forme et la quantité adaptées – surtout si vous avez des problèmes de santé ou prenez des médicaments.
Dans un siècle obsédé par l’optimisation, l’attrait de l’ashwagandha est subtilement subversif. Elle ne promet pas « plus », seulement « assez ». Et c’est peut-être là la tendance bien-être la plus radicale qui soit.
Nicole James est journaliste indépendante pour Epoch Times basée en Australie. Elle est une nouvelliste, journaliste, chroniqueuse et éditrice primée. Son travail a été publié dans des journaux tels que le Sydney Morning Herald, le Sun-Herald, l'Australian, le Sunday Times et le Sunday Telegraph. Elle est titulaire d'un baccalauréat en communication avec spécialisation en journalisme et de deux diplômes d'études supérieures, dont un en création littéraire.

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