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Pourquoi les enseignements de Karaté Kid restent plus actuels que jamais

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Daniel (Ralph Macchio) apprend le karaté en peignant une clôture, dans le film Karaté Kid.

Photo: Columbia Pictures.

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Durée de lecture: 7 Min.

Le premier film Karaté Kid est sorti en juin 1984, et aujourd’hui, l’histoire se poursuit avec la sortie du nouveau volet Karaté Kid: Legends. J’ai récemment revu Karaté Kid et Karaté Kid 2 avec mes enfants, et ces films sont restés aussi marquants que dans mon souvenir. En grandissant dans les années 1980, ces œuvres m’ont transmis des leçons qui résonnent encore aujourd’hui… À l’occasion de la sortie de Legends, j’ai voulu rendre hommage à ces classiques et rappeler combien les enseignements de Monsieur Miyagi demeurent intemporels.

Première partie

Dans le premier Karaté Kid, Daniel LaRusso, alias Daniel-san, interprété par Ralph Macchio, devient un héros inattendu, guidé par l’esprit et la sagesse de Monsieur Miyagi, incarné par Pat Morita. Adolescent fraîchement installé dans un quartier apparemment hostile, Daniel comprend qu’il doit se renforcer à la fois physiquement et mentalement. Après quelques hésitations, Monsieur Miyagi accepte de le former à l’art du karaté, en lui transmettant un principe essentiel : le karaté n’est pas une arme, mais un moyen de défense.

Au fil de son apprentissage, Daniel découvre que la force et l’équilibre se construisent avec le temps : « D’abord, apprendre à se tenir debout, ensuite apprendre à voler. » Il comprend aussi que les compétences se développent parfois là où on ne les attend pas. L’une des scènes les plus marquantes montre Daniel, excédé après avoir accompli une multitude de corvées pour Monsieur Miyagi, l’accusant de l’exploiter plutôt que de le former. Monsieur Miyagi lui répond calmement que « les apparences sont souvent trompeuses » et lui demande de reproduire les gestes qu’il a effectués : poncer le sol, peindre la clôture et la maison, lustrer la voiture. Daniel réalise alors que ces mouvements ont forgé en lui des réflexes puissants, directement liés à son entraînement.

D’autres messages subtils apparaissent lorsque Daniel apprend à passer inaperçu dans la foule (en se déguisant avec un rideau de douche lors d’une fête costumée) ou lorsqu’il affiche fièrement son engagement (en portant le bandeau Miyagi-Do, aussi appelé Hachimaki). Le message central du film est limpide : tout a un sens, chaque expérience cache une leçon.

La persévérance et la ténacité (comme l’entraînement de Daniel pour la compétition de karaté), tout comme le fait d’oser (lorsqu’il parvient à attraper une mouche avec des baguettes), finissent par porter leurs fruits malgré les obstacles. Monsieur Miyagi lui montre que l’adversité peut mener au progrès, et lorsqu’il lui dit : « Aie confiance dans la qualité de ton savoir, non dans sa quantité », il lui enseigne que, malgré un temps d’apprentissage limité, sa maîtrise du karaté est plus profonde que celle des élèves du dojo rival, Cobra Kai.

Deuxième partie

Dans Karaté Kid 2, Daniel se retrouve à nouveau dans un environnement inconnu, cette fois dans le village natal de Monsieur Miyagi, à Okinawa, au Japon. Il apprend que Monsieur Miyagi y a laissé un conflit d’honneur ancien, opposé à son rival Sato. Mais, comme dans le premier film, les apparences sont trompeuses. Sato est présenté comme l’homme le plus puissant de l’île, mais sa force n’est qu’une illusion. À son arrivée à Okinawa, Daniel voit une affiche à l’aéroport montrant Sato fendant une bûche d’un coup de karaté et il demande à Monsieur Miyagi s’il en est capable. Ce dernier répond : « Je ne sais pas, je n’ai jamais été attaqué par un arbre. » Plus tard, lorsque Monsieur Miyagi se rend sur les terres de Sato pour lui parler, on voit ce dernier s’exercer sur une bûche qu’il est, en réalité, incapable de fendre.

Lorsque la tempête éclate sur l’île et que Sato se retrouve coincé sous une poutre après l’effondrement de sa maison, c’est la force de Monsieur Miyagi qui se révèle : il brise la poutre et le libère. Le courage dont font preuve Monsieur Miyagi et Daniel pendant la tempête amène Sato à changer d’attitude. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : le neveu de Sato, influencé par les rancunes de son oncle, défie Daniel dans un combat à mort. Dans la scène finale, c’est la bravoure et les convictions de Daniel qui triomphent, fidèle aux deux règles du « Miyagi-Ryu Karaté » :

Règle n° 1 : « Le karaté n’est fait que pour se défendre. »
Règle n° 2 : « D’abord apprendre la règle n° 1. »

Des thèmes similaires à ceux du premier film traversent cette suite, mais le cœur du message réside dans la fidélité à ses valeurs et à ses principes. Et la maxime de Monsieur Miyagi — « Ce n’est pas la force qui compte, mais l’intelligence » — résonne comme une vérité universelle. Mis à l’épreuve à plusieurs reprises, Monsieur Miyagi et Daniel prouvent leur détermination à agir justement, quoi qu’il en coûte.

L’une de mes citations de cinéma préférées se trouve d’ailleurs dans Karaté Kid 2, lorsque Monsieur Miyagi met Daniel en garde : « Ne mets jamais la passion avant les principes : même si tu gagnes, tu perds. » Un avertissement dont nous pourrions tous nous inspirer davantage.

Cet article a d’abord été publié par Foundation for Economic Education

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

La Dre Kimberlee Josephson est professeure associée en affaires à Lebanon Valley College, à Annville, en Pennsylvanie, et chercheuse associée au Consumer Choice Center. Elle enseigne la durabilité mondiale, le marketing international et la diversité en milieu de travail. Ses recherches et tribunes ont été publiées dans divers médias. Elle est titulaire d’un doctorat en études et commerce mondiaux ainsi que d’une maîtrise en politique internationale de l’Université La Trobe, d’une maîtrise en science politique de l’Université Temple, et d’un baccalauréat en administration des affaires avec une mineure en science politique de l’Université Bloomsburg.

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