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Partenariat Sciences-Po Strasbourg/université israélienne suspendu : une « décision affligeante » a réagi le ministre Jean-Noël Barrot

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Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La suspension par Sciences-Po Strasbourg de son partenariat avec une université israélienne est une « décision affligeante », a réagi jeudi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
« C’est une décision qui est affligeante, qui me désole profondément », a déclaré M. Barrot sur BMFTV/RMC, interrogé sur la suspension par l’Institut d’études politiques de Strasbourg de ses liens avec l’université Reichman, près de Tel-Aviv, en raison de « positions bellicistes » concernant la guerre à Gaza.
« L’université, c’est le lieu du débat, de la tolérance »
« L’université, c’est le lieu du débat, de la tolérance, c’est le temple de l’esprit critique », a déclaré M. Barrot.
« Ce n’est pas cette université qui aujourd’hui bombarde au Liban ou à Gaza. Je rappelle que c’est d’ailleurs dans les universités israéliennes que l’on trouve les plus fervents partisans de la paix et de la solution à deux États », a-t-il dit.
La décision de Sciences-Po Strasbourg a été prise en juin mais révélée mercredi par le quotidien régional Les dernières Nouvelles d’Alsace (DNA).
Tout en condamnant « sans réserve l’attaque terroriste subie par la population israélienne le 7 octobre 2023 », les auteurs de la motion ont dénoncé les « positions de l’université en question, profondément bellicistes et dénuées de toute perspective humaniste, pacifiste et critique au regard de la guerre en cours à Gaza ».
La motion avait été soumise par la liste Solidarit’Etudiants, qui dispose de huit des 10 sièges des représentants étudiants au conseil d’administration, et a également été soutenue par certains enseignants.
Le directeur de l’IEP, Jean-Philippe Heurtin, a exprimé à l’AFP sa « forte hostilité » à cette motion.