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L’UE prend ses distances avec les flottilles pour Gaza, qu’elle dit ne pas « encourager »

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L’activiste allemande Yasemin Acar s’adresse aux militants pro-palestiniens venus accueillir le Global Sumud Flottila au port de Sidi Bou Said le 7 septembre 2025.

Photo: YASSINE MAHJOUB/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La Commission européenne « n’encourage pas » le départ de flottilles chargées d’aide humanitaire à destination de Gaza, a déclaré lundi une de ses porte-paroles.
« Nous n’encourageons pas ce genre de flottille, car cela peut fondamentalement aggraver la situation et met également leurs participants en danger », a expliqué cette parole Eva Hrncirova.
« Nous pensons que la meilleure façon de fournir l’aide humanitaire est par le biais de nos partenaires. C’est ce que nous essayons d’obtenir », a-t-elle ajouté.
Une flottille chargée d’aide humanitaire, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, a quitté Barcelone il y a une semaine en direction du territoire palestinien en guerre avec l’objectif de « rompre le blocus illégal de Gaza », selon ses organisateurs.
Les embarcations de la Global Sumud Flotilla (« sumud » signifie « résilience » en arabe), qui ont prévu d’atteindre Gaza à la mi-septembre, ont fait étape dimanche en Tunisie où les militants à bord ont été accueillis par plus d’un millier de personnes à Sidi Bou Saïd, selon l’AFP. Les bateaux devraient repartir mercredi.

Le premier navire « Sirius » d’une flottille civile, transportant des militants pro-palestiniens et de l’aide humanitaire, quitte le port de Barcelone le 1er septembre 2025. (LLUIS GENE/AFP via Getty Images)

« Cela n’avait pas aidé »
Cette nouvelle initiative intervient après une tentative similaire de livrer de l’aide à Gaza, à laquelle Greta Thunberg avait déjà participé mais qui avait échoué. Le voilier Madleen, avec 12 militants à bord, avait été intercepté le 9 juin par les forces israéliennes à environ 185 kilomètres à l’ouest des côtes de Gaza.
« Cela n’avait pas aidé » à améliorer la situation sur le terrain, a commenté lundi la porte-parole de la Commission.
L’ONU a décrété fin août l’état de famine dans la bande de Gaza, un territoire dévasté par la guerre menée par Israël, après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans une situation « catastrophique ».