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Embarcations suspectes de narcotraficLes forces américaines frappent 2 embarcations suspectes de narcotrafic dans le Pacifique Est
Ces nouvelles frappes portent à neuf le nombre total d’opérations de ce type menées par les États Unis.
Capture d’écran prise juste avant une frappe américaine contre un navire soupçonné de transporter des stupéfiants dans les eaux internationales près du Venezuela, le 21 octobre 2025.
Photo: @SecWar/Secretary of War Pete Hegseth via X
Les forces américaines ont mené, mercredi, une nouvelle frappe létale contre des trafiquants de drogue présumés, a annoncé le secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth.
Cette frappe, visant une embarcation suspectée de narcotrafic opérant dans le Pacifique Est, a fait trois morts.
Dans un message publié à propos de l’opération, M. Hegseth a indiqué : « Nos services de renseignement savaient que le navire participait à de la contrebande de stupéfiants, qu’il empruntait une route connue de narco‑trafic et qu’il transportait des narcotiques. Trois narco‑terroristes se trouvaient à bord lors de la frappe, menée en eaux internationales. Les trois ont été tués et aucune force américaine n’a été touchée. »
Une vidéo de la frappe aérienne accompagnait le message.
Cette opération est intervenue après une frappe menée la veille dans la même zone. Elle porte à neuf le nombre de frappes américaines contre des embarcations présumées de narcotrafic.
M. Hegseth a détaillé les frappes de mardi dans un autre communiqué publié mercredi.
« Hier, sur instruction du président [Donald] Trump, le Département de la Guerre a conduit une frappe cinétique létale contre un navire opéré par une organisation terroriste désignée et engagé dans le narco‑trafic dans le Pacifique Est », a‑t‑il écrit dans un message du 22 octobre, diffusant également des images de l’attaque.
Selon lui, deux individus à bord, décrits comme des narco‑terroristes, ont été tués.
La frappe du 21 octobre constitue au moins la huitième opération létale depuis septembre contre un navire soupçonné de transporter des stupéfiants.
C’est la première, dans la récente série d’actions américaines, à viser une embarcation suspecte dans le Pacifique.
« Les narco‑terroristes qui entendent apporter du poison sur nos côtes ne trouveront aucun refuge dans notre hémisphère. De la même manière qu’al‑Qaïda a mené la guerre contre notre patrie, ces cartels mènent la guerre contre notre frontière et notre peuple. Il n’y aura ni refuge ni pardon — seulement la justice », a déclaré M. Hegseth au sujet de la dernière frappe.
Il a ajouté que les renseignements américains confirmaient l’implication du navire ciblé le 21 octobre dans un trafic de stupéfiants le long d’une route connue.
D’autres frappes américaines, depuis septembre, ont visé des embarcations opérant en mer des Caraïbes. Elles coïncident avec un renforcement des moyens dans la région et avec l’intensification de la pression exercée par l’administration Trump sur le président vénézuélien Nicolás Maduro, accusé par Washington de soutenir des cartels dans son pays. M. Maduro nie ces accusations.
Certains parlementaires américains ont demandé des éclaircissements sur les bases juridiques et les évaluations de renseignement encadrant ces frappes. En réponse, l’administration Trump a notifié au Congrès que les forces américaines conduisaient un « conflit armé non international » contre les cartels de la drogue, qualifiés de « combattants illégaux ».
Le président colombien Gustavo Petro a accusé les forces américaines d’avoir frappé, en septembre, un bateau de pêche innocent opérant dans les Caraïbes.
Dans un message publié le 18 octobre, M. Petro a affirmé que le navire visé le 15 septembre dérivait, signal de détresse activé, à cause d’une panne moteur. Il a ajouté que le bateau opérait « vraisemblablement » dans les eaux territoriales colombiennes et a appelé la procureure générale américaine, Pam Bondi, à ouvrir une enquête.
En retour, M. Trump a qualifié M. Petro de « chef de la drogue illégal ». Il a également annoncé son intention de réduire les financements américains à la Colombie et de relever les droits de douane visant ce pays sud‑américain.
Ryan Morgan rédige les informations pour NTD TV.
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