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Vladimir Poutine

« La Russie n’a pas l’intention d’attaquer l’Europe », affirme Vladimir Poutine, qui dénonce « une sorte d’illusion »

En déplacement au Kirghizistan, Vladimir Poutine a qualifié de « vraiment ridicule » l’idée selon laquelle la Russie envisagerait une attaque contre l’Europe. Le président russe a également posé ses conditions à une éventuelle fin des hostilités en Ukraine. 

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Vladimir Poutine rencontre les médias russes à Bichkek (Kirghizistan), le 27 novembre 2025.

Photo: Alexey NIKOLSKY / POOL / AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce jeudi 27 novembre, lors d’une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizistan, Vladimir Poutine a fermement nié toute velléité offensive envers le continent européen, comme le relaye Europe 1. « La Russie n’a pas l’intention d’attaquer l’Europe », a-t-il déclaré, estimant que certains dirigeants européens utilisaient la peur d’une attaque russe pour justifier leur réarmement.  

Des « mensonges » et des « absurdités » 

« C’est vraiment ridicule pour nous en tant qu’idée », a expliqué le président russe ce jeudi, tournant également en dérision les avertissements militaires émanant des capitales européennes.  

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« Peut-être qu’ils essaient simplement de créer une sorte d’illusion pour leur population quand ils disent que la Russie se prépare à attaquer et qu’ils doivent renforcer leur industrie de défense », a analysé le président russe lors de cette prise de parole. 
Ces propos font écho aux inquiétudes françaises. Le 18 novembre, au congrès des maires à Paris, le général Fabien Mandon a exhorté les élus à se préparer à un éventuel conflit avec la Russie, affirmant que le pays devait être « prêt à perdre ses enfants ». 
Jugeant ces inquiétudes infondées, le chef du Kremlin a évoqué des « mensonges » et des « absurdités ». Il s’est toutefois dit disposé à une « discussion sérieuse » sur la « sécurité européenne ».  

Des « mesures de rétorsion » en cas de sanctions accrues 

Le président russe a averti que Moscou préparerait des « mesures de rétorsion » économiques si l’Union européenne décidait de saisir les avoirs russes gelés depuis 2022. Le Kremlin venait déjà, la veille, de qualifier d’« inutiles » les efforts diplomatiques européens autour du plan de paix américain jugé favorable à Moscou. 
Sur le front ukrainien, Vladimir Poutine a répété que la Russie mettrait fin aux hostilités si les troupes de Kiev quittaient les territoires occupés. « Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire », a-t-il averti lors de cette conférence de presse. Il n’a pas précisé s’il faisait référence aux quatre régions revendiquées par Moscou : Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.