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La nouvelle géopolitique de Cyrus Trump au Moyen-Orient

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Photo: Crédit photo : Samuel Furfari

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Durée de lecture: 23 Min.

TRIBUNE – La journée du 13 octobre était attendue depuis deux ans par les familles des otages du Hamas, par tout le peuple d’Israël et par beaucoup d’autres personnes à travers le monde. L’émotion et la joie étaient à leur comble. La libération des derniers otages marque la fin d’un cauchemar douloureux, même si le pays a payé un lourd tribut en vies humaines. N’oublions pas que le 7 octobre 2023, 251 otages ont été capturés par le Hamas. 111 otages ont été libérés lors de négociations précédentes, et 20 autres le 13 octobre. On oublie trop facilement que 120 autres otages sont donc officiellement « décédés », probablement dans des conditions barbares, puisque le Hamas ne connaît que la barbarie.

Le triomphe diplomatique de Trump

Cette dernière libération est le premier point des 20 qui composent le plan de ce qu’il est convenu d’appeler le « plan Trump ». On notera le narcissisme du duo Macron/Barrot qui prétend être à l’origine du plan, alors que le secrétaire d’État Marco Rubio vient de déclarer que la reconnaissance sans condition de la Palestine par la France a retardé la libération, tant le Hamas en a éprouvé de la fierté.
Ce n’est pas la France qui a permis ce renversement de situation, mais la détermination de Donald Trump à transformer le Moyen-Orient et le monde musulman en général. Cela avait commencé avec les Accords d’Abraham lors de son premier mandat présidentiel. Fidèle à sa conception des relations internationales et du monde des affaires, Trump a misé, à l’époque comme aujourd’hui, sur une approche familiale pour résoudre ce conflit complexe, en envoyant son gendre, Jared Kushner, comme émissaire principal — une méthode qui fait écho aux traditions diplomatiques arabes, où les liens familiaux jouent un rôle prépondérant dans la résolution des conflits.
L’autre élément qui a permis ce succès est l’effondrement du pouvoir de nuisance de la République islamique d’Iran. L’humiliation subie par le régime des ayatollahs lors des bombardements israéliens, puis américains, a fait comprendre à l’Iran qu’il ne pouvait plus poursuivre sa politique de nuisance ni soutenir le Hamas. Les détracteurs de Trump, qui cherchent à ridiculiser les États-Unis en minimisant l’ampleur des destructions des sites nucléaires iraniens, notamment celui de Fordo, n’ont pas compris l’importance stratégique de ces actions.
Cette haine contre Donald Trump, même au moment de ce succès du 13 octobre, n’est pas près de se tarir. Sur la « radio d’information la plus écoutée de France », je viens d’entendre un commentateur généralement équilibré traiter le président américain de fou. D’évidence, la détestation des présidents républicains par la gauche européenne n’est pas près de se terminer.
Aujourd’hui, l’Iran est isolé, ayant perdu ses alliés et sa puissance économique. On découvre d’ailleurs que le pogrom du 7 octobre 2023 visait à mettre fin aux Accords d’Abraham, avec le soutien de la République islamique d’Iran, qui ne pouvait accepter que l’Arabie saoudite les rejoigne, sous peine d’être complètement isolée au Moyen-Orient.

La résistance de l’extrême droite israélienne

Trump a dû convaincre Benyamin Netanyahou d’accepter ce plan. La mise en œuvre de l’accord se heurte toutefois à des obstacles internes en Israël, où le gouvernement est fragilisé par l’opposition de l’extrême droite, farouchement opposée à cet accord. Pour eux, même si les otages survivants sont libérés, le Hamas n’aura pas été détruit, car ils n’oublient pas que la raison d’être de ce mouvement est la destruction d’Israël et l’extermination des Juifs.
Ils ont d’ailleurs raison sur ce point, car le Hamas refuse de déposer les armes, d’appliquer le point 16 et d’être exclu du futur gouvernement. Les deux ministres d’extrême droite s’interrogent également : n’est-il pas immoral de libérer 20 otages en échange de 2 000 terroristes criminels ? N’avaient-ils pas raison de vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la défaite complète du Hamas ? Vont-ils quitter le gouvernement et précipiter de nouvelles élections ? C’est un calcul risqué, car Benyamin Netanyahu est désormais en position de force, quoi qu’en dise la presse européenne.
Netanyahu ne pouvait toutefois plus continuer la guerre, car les ennemis d’Israël (la gauche européenne) avaient trop fait monter la pression. Certains prétendent d’ailleurs que c’est là le véritable succès du Hamas : avoir réussi à coaliser autant de forces disparates contre Israël, mais surtout, avoir relancé l’antisémitisme au sein de l’UE. Les nombreuses manifestations, parfois violentes, en Italie ont même conduit Giorgia Meloni, pourtant un ferme soutien d’Israël, à admettre qu’il fallait mettre fin à cette guerre. Observons que ces manifestations italiennes étaient organisées par le syndicat communiste CGIL, alors que cette organisation de défense des travailleurs n’a pas protesté autant contre la fermeture des usines Stellantis, conséquence de la lutte contre la décarbonation orchestrée par Ursula von der Leyen.
Pour Israël, la libération des derniers otages marque la fin d’un cauchemar douloureux, même si le pays a payé un lourd tribut en vies humaines. Des panneaux en Israël comparent Donald Trump à Cyrus le Grand ; lors de son discours à la Knesset, le président du Parlement a répété que le président américain est bel et bien le nouveau Cyrus. Ce roi perse, qui régna au VIᵉ siècle av. J.-C., est mentionné plus de trente fois dans la Bible en tant qu’instrument de la providence divine. Il permit aux Juifs de sortir de l’exil babylonien après 70 ans de captivité et de retourner en Israël pour reconstruire le temple. (« Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, qu’il tient par la main pour terrasser les nations devant lui » — Ésaïe 45:1).

La coalition musulmane : clé du succès

La création d’une coalition de pays musulmans pour soutenir le plan Trump a probablement été la raison principale du succès de cet accord.
L’approche diplomatique du président Trump, inspirée de son sens du « deal commercial », a permis de créer cette nouvelle géopolitique, témoignant d’une capacité remarquable à fédérer divers acteurs autour d’intérêts pragmatiques communs. Cette initiative s’appuie sur une analyse réaliste des aspirations fondamentales des différentes parties prenantes régionales et internationales.
Les monarchies du Golfe, engagées dans des projets de diversification économique ambitieux, ont naturellement convergé vers une position favorable à la stabilité régionale, condition sine qua non pour sécuriser leurs investissements et poursuivre leur intégration dans l’économie mondiale. La perspective d’un environnement régional prévisible répond directement à leurs impératifs de développement à long terme et de sécurité intérieure.
Par ailleurs, l’État d’Israël, dont la préoccupation première est la protection de sa population, a pu identifier dans cette démarche diplomatique une voie vers une normalisation progressive de sa position régionale et une amélioration tangible de ses conditions de sécurité.
Cette convergence d’intérêts a permis d’établir un consensus fondé sur des objectifs concrets et mesurables, dépassant les clivages idéologiques traditionnels au profit d’une approche axée sur les résultats. La diplomatie américaine a su tirer parti de ces aspirations partagées pour établir un cadre de négociation pragmatique et axé sur des solutions durables.
Le secrétaire d’État Marco Rubio révèle que le président Trump a consacré d’intenses efforts pour discuter avec les pays musulmans 24 heures sur 24, afin de rendre possible la paix à Gaza. « Un jour, peut-être qu’on racontera toute l’histoire des événements d’hier. Qu’il suffise de dire qu’il n’est pas exagéré de dire que rien de tout cela n’aurait été possible sans l’implication du président des États-Unis. Peut-être que les histoires seront racontées, peut-être qu’elles ne seront jamais racontées, le président a eu des appels téléphoniques et des réunions extraordinaires qui ont nécessité un haut degré d’intensité et d’engagement et ont rendu cela possible. Cela a vraiment pris un tournant il y a moins de deux semaines, lorsque nous étions aux Nations Unies et que vous avez convoqué une réunion historique, non seulement des pays arabes, mais des pays à majorité musulmane du monde entier, y compris l’Indonésie et le Pakistan. C’est ainsi qu’est née cette coalition. Je ne connais aucun président américain de l’ère moderne qui aurait pu rendre cela possible. »
Initialement tournée en dérision par la gauche occidentale, cette approche démontre aujourd’hui son efficacité remarquable. La France, dans ce qu’on pourrait qualifier d’arrogance diplomatique, a immédiatement convoqué une réunion des cinq États membres de l’UE et de cinq pays musulmans pour « contrôler » la mise en œuvre de l’accord — une initiative qualifiée de « grotesque » par certains observateurs, qui illustre le malaise européen face à ce succès américain. Ursula von der Leyen avait déclaré de manière imprudente que sa Commission serait géopolitique. Or, cela n’est pas advenu, et elle est au contraire totalement absente de cette nouvelle géopolitique.

Gaza : de camp de réfugiés à Riviera

Il s’agit en effet d’une reconfiguration du monde, même si la Chine et la Russie sont absentes de cette nouvelle géopolitique entre les États-Unis et le monde musulman. Le plan de Trump propose une transformation radicale de Gaza, passant de la logique du « réfugié éternel » à celle du développement économique. Le fameux point 16 du plan, élément central, mais controversé pour les extrémistes, envisage la création d’une zone de paix et de prospérité.
L’idée de Trump de créer une « Riviera de Gaza » a été ridiculisée, mais elle devient aujourd’hui plausible grâce au travail de Tony Blair, qui en avait déjà évoqué la possibilité il y a quelques années. Trump et son gendre ont élaboré un projet de gouvernorat de Gaza impliquant la participation active de pays musulmans, notamment la Turquie et l’Indonésie.
Cette approche s’inspire du modèle de Singapour, qui, en se séparant de la Malaisie, a créé l’une des zones les plus prospères au monde sur un petit territoire. Pour cela, il faut remplacer « la doctrine du pauvre réfugié par celle du prospère investisseur ».
Les pays musulmans, et singulièrement ceux du Golfe, ont compris qu’ils avaient intérêt à ne plus cacher leurs doutes et appréhensions envers la politique palestinienne. Le fait de ne pas avoir accueilli de réfugiés palestiniens constituait un désaveu à peine voilé envers le Hamas, mais aussi envers le Fatah. Trump les a convaincus que financer l’armement du Hamas, la création de tunnels et l’endoctrinement haineux des enfants scolarisés a été une erreur. Il les a convaincus que transformer Gaza en une zone prospère serait bénéfique pour tous.
Mais il y a des obstacles. Au Liban, le Hezbollah n’a toujours pas été démilitarisé. Il sera également difficile, voire impossible, de l’imposer au Hamas. Toutefois, à présent qu’il n’y a plus d’otages à Gaza, Israël, avec l’aide des États-Unis, aura plus de liberté de manœuvre pour mater l’organisation terroriste, même sans la présence de Tsahal dans la bande.
Il fallait tendre la main non pas au Hamas, mais à la population, d’autant que le monde musulman, qui compte, a compris qu’il ne fallait plus faire passer les Palestiniens pour des réfugiés. « Prenez votre destin en main au lieu de vous plaindre », leur a dit Trump. La balle est désormais dans le camp des Palestiniens. S’ils ratent cette occasion de reconstruction, ils seront lâchés (officiellement, mais c’est déjà fait en pratique) par tous… sauf par la gauche européenne.

Gaza : pas seulement Riviera, aussi Marina

Au-delà de la métaphore de la « riviera », Gaza pourrait disposer d’une véritable « marina » énergétique. En effet, dans sa zone économique exclusive (ZEE), Gaza possède des réserves gazières significatives qui, bien que représentant seulement 4 % des réserves d’Israël, constituent une ressource stratégique majeure pour le territoire palestinien. Le principal gisement, découvert en 1999 et baptisé « Gaza Marine », est estimé à environ 30 à 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ces réserves, bien qu’elles puissent paraître modestes à l’échelle régionale, suffiraient largement à alimenter la bande de Gaza en électricité pendant plusieurs décennies et pourraient même permettre l’exportation d’une partie de cette production.
L’exploitation de ces ressources offrirait plusieurs avantages cruciaux pour Gaza. D’abord, elle assurerait l’indépendance énergétique du territoire, qui souffre actuellement de pénuries chroniques d’électricité, avec des coupures quotidiennes pouvant atteindre 12 à 16 heures. L’exploitation de Gaza Marine pourrait générer des revenus annuels considérables pour l’Autorité palestinienne, créant ainsi une base économique solide pour financer le développement d’infrastructures essentielles.
Ces gisements sont restés inexploités depuis leur découverte en raison de l’instabilité politique et sécuritaire provoquée par le Hamas, mais aussi à cause des tensions géopolitiques dans la région. Des tentatives de développement ont été initiées à plusieurs reprises, notamment par British Gas dans les années 2000, mais ont toutes échoué face aux blocages politiques. Le contrôle de ces ressources constitue d’ailleurs un enjeu stratégique majeur dans le conflit actuel, certains analystes considérant même qu’il s’agit de l’un des facteurs sous-jacents des tensions récurrentes dans la région.
Dans le cadre du plan Trump, ces ressources pourraient enfin être exploitées grâce à des investissements internationaux. Des entreprises énergétiques du Golfe, américaines et européennes ont déjà manifesté leur intérêt pour participer au développement de ces gisements. Une telle exploitation s’inscrirait parfaitement dans la reconfiguration énergétique de la Méditerranée orientale, devenue en quelques années un nouvel eldorado gazier.
Le développement de Gaza Marine pourrait également s’intégrer dans un réseau énergétique régional plus large, incluant les importantes découvertes gazières israéliennes de Tamar et Léviathan, ainsi que les gisements égyptiens de Zohr, créant ainsi des interdépendances économiques favorables à la stabilité régionale. Cette marina énergétique deviendrait alors bien plus qu’un simple complément à la « Riviera » de Gaza ; elle représenterait le pilier central d’une transformation économique durable, symbolisant la transition d’une économie de dépendance vers un modèle d’autonomie et de prospérité partagée.

Cyrus Trump : architecte d’un nouveau Moyen-Orient ?

Malgré les avancées diplomatiques significatives obtenues grâce aux efforts de médiation internationaux, la région du Moyen-Orient est toujours confrontée à des défis structurels complexes. Même si l’accord de Charm el-Cheikh représente une étape importante, extraordinaire et prometteuse, les observateurs reconnaissent que les tensions sous-jacentes nécessiteront un engagement continu et à long terme. La coexistence pacifique dans cette région historiquement diverse est compliquée par l’islamisme, implanté depuis les attentats du 11 septembre 2001. L’intégration d’Israël dans son environnement régional reste un sujet sensible pour certains dirigeants et une partie de la population locale, endoctrinée, ce qui explique en partie les importantes mesures de sécurité qu’Israël a dû mettre en place au fil des décennies.
Par ailleurs, la stabilité régionale est confrontée à de multiples défis simultanés. La reconstruction post-conflit en Syrie et au Liban requiert une attention particulière. Les mouvements extrémistes continuent de chercher à s’implanter dans certaines zones de la région. Même parmi les acteurs modérés, comme la Turquie, les positions diplomatiques reflètent la complexité des alliances et des intérêts régionaux. La voie vers une paix durable exigera donc une approche multidimensionnelle qui tienne compte des préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties, tout en favorisant le développement économique et le dialogue interculturel, qui sont les fondements d’une stabilité à long terme.
L’administration Trump est convaincue que la prospérité résultant des investissements massifs des Occidentaux et des riches pays du Golfe permettra d’abord de calmer les revendications islamistes, puis de réjouir la population de ces pays d’avoir abandonné la lutte pour l’islamisation au profit d’une prospérité matérielle.

Gaza : paix et réconciliation comme l’UE ?

Le défi est immense pour les Palestiniens, mais l’opportunité l’est tout autant. Entre défis et opportunités, ils devraient tourner la page de décennies d’idéologie anti-israélienne et anti-occidentale pour embrasser un avenir de prospérité et de développement. À l’image de l’Allemagne, dévastée en 1945, qui a su se reconstruire rapidement pour devenir un pilier de l’Union européenne, Gaza pourrait connaître une renaissance spectaculaire.
Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la proposition du traité de la CECA, il ne s’est écoulé que cinq ans et un jour, grâce à la volonté de paix du chancelier Konrad Adenauer. Si les Palestiniens acceptaient de mettre fin à 77 ans d’animosité envers Israël, une paix durable pourrait enfin voir le jour. Comme l’Allemagne a réussi à dénazifier sa population, la Palestine devrait désislamiser la sienne, un défi plus complexe en raison de l’influence persistante de l’islamisme.
L’UE a tardivement obtenu le prix Nobel de la paix. Pour Donald Trump, cette victoire diplomatique s’ajoute à d’autres succès notables, comme les accords entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ou encore dans l’est du Congo. Ironie du sort, il n’a pas pu être nommé pour le prix Nobel de la paix 2025, car les candidatures devaient être soumises avant le mois de mars, avant ces avancées majeures.
Le contraste est frappant avec Barack Obama, qui avait été nommé six mois avant son élection. Plus surprenant encore, la lauréate très méritoire de l’année 2025, María Corina Machado, a publiquement dédié son prix à Donald Trump, ce qui a laissé ses détracteurs circonspects. Dans son discours de remerciement à l’attention de Trump, le président de la Knesset a déclaré avoir sollicité d’autres présidents de parlements pour promouvoir la candidature de ce dernier, qui affirme assister à la fin d’une ère de terreur et à l’avènement d’un renouveau.
Si ce plan aboutit, il n’est pas déraisonnable d’imaginer qu’une Trump Tower soit un jour érigée à Gaza, symbole éclatant d’une paix obtenue après trois quarts de siècle de conflits — au grand dam de ses détracteurs européens, une nouvelle fois relégués du mauvais côté de l’Histoire.
Samuel Furfari est un ancien haut fonctionnaire européen. Il a travaillé pendant 36 ans à la Direction générale de l’énergie de la Commission européenne. Il est également professeur de géopolitique de l’énergie et auteur de La vérité sur les COP, trente ans d’illusions (L’Artilleur, 2025).

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

Samuel Furfari est un ancien haut fonctionnaire européen. Il a travaillé pendant 36 ans à la Direction Générale de l’énergie de la Commission européenne. Il est également professeur de géopolitique de l’énergie et auteur d’Énergie, mensonges d’État. La destruction organisée de la compétitivité de l’UE (L’artilleur, 2024).

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