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JD Vance affirme que les déclarations de Donald Trump sur l’Ukraine traduisent une « reconnaissance de la réalité sur le terrain »

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Le vice-président JD Vance prend la parole lors de l'événement Construire un héritage, en mémoire de Charlie Kirk, au State Farm Stadium de Glendale, en Arizona, le 21 septembre 2025.

Photo: Madalina Kilroy/Epoch Times

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Durée de lecture: 5 Min.

Le vice-président JD Vance s’est exprimé devant une assemblée à Concord, en Caroline du Nord, le 24 septembre, précisant que les déclarations du président Donald Trump sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine ne constituaient pas un changement de politique, mais relevaient plutôt d’une analyse de la situation.
« Si les Russes refusent de négocier de bonne foi, je pense que les conséquences seront très graves pour leur pays. C’est ce que le président a clairement énoncé », a déclaré M. Vance.
« Il ne s’agit pas d’un changement de position. C’est une reconnaissance de la réalité sur le terrain. »
Il a évoqué le mécontentement grandissant envers le président russe Vladimir Poutine, après qu’un cessez-le-feu n’a pas pu être conclu lors des cinq semaines qui ont suivi le sommet des dirigeants en Alaska au mois d’août.
JD Vance a souligné l’engagement de l’administration Trump à mettre fin aux combats.
« La guerre est néfaste pour la Russie, elle est néfaste pour l’Ukraine, elle est néfaste pour l’Amérique », a-t-il affirmé. « Nous voulons que les tueries cessent. »
Le vice-président a prononcé ces mots devant un public réuni dans un hangar au nord-est de Charlotte, son pupitre installé devant des voitures de police et des véhicules d’intervention d’urgence.
« Nous sommes ici pour parler d’ordre et de sécurité », a indiqué M. Vance.
Il a ajouté que la priorité accordée aux investissements publics dans la sécurité devait être essentielle, incitant les gouvernements locaux à réexaminer la répartition des fonds selon les besoins des communautés.
« Vous devriez pouvoir profiter des endroits construits grâce à vos impôts », a-t-il fait valoir.
« Ce sont les criminels qui devraient vous craindre ; vous ne devriez pas avoir peur des criminels. C’est très simple. »
Pour lui, l’échec politique a provoqué une réforme de la justice pénale ayant entraîné un recul de la sécurité publique, appelant ses opposants à apaiser une rhétorique partisane trop agressive.
« Si vous voulez mettre fin à la violence politique, cessez d’attaquer nos forces de l’ordre en les qualifiant de Gestapo. Si vous souhaitez faire cesser la violence politique, arrêtez de dire que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous sont des nazis », a-t-il averti.
« Si vous voulez stopper la violence politique, regardez-vous dans le miroir. »
Il a mis en lumière l’assassinat récent d’Iryna Zarutska, réfugiée ukrainienne de 23 ans, poignardée à mort quelques minutes après être montée dans un tramway à Charlotte le 22 août, une agression filmée par caméra.
« Ce qui lui est arrivé est vraiment, vraiment répugnant, et je pense que cela provient d’un endroit profondément sombre et maléfique qui existe, heureusement, chez très peu de gens, mais ces gens-là, nous devrions les enfermer en prison pour qu’ils ne puissent plus nuire à personne », a déclaré M. Vance.
Un homme déjà arrêté 14 fois — dont plusieurs fois pour des actes violents — Decarlos Brown Jr., âgé de 34 ans, a été inculpé pour le meurtre présumé d’Iryna Zarutska avec un couteau de poche.
« Elle a cherché refuge en Amérique, et à cause des politiques laxistes face à la criminalité, elle a été assassinée ici, et non dans le pays déchiré par la guerre d’où elle venait », a déploré M. Vance.
Il a également évoqué la fusillade du 24 septembre dans un centre de détention de l’Immigration (ICE) à Dallas, qui s’est soldée par le décès d’un détenu et du tireur présumé.
Des inscriptions anti-ICE figuraient sur les munitions retrouvées sur place, a indiqué M. Vance, qualifiant l’homme soupçonné d’être « un extrémiste violent de gauche (…) motivé politiquement pour s’en prendre à ceux qui protègent notre frontière ».
Le vice-président s’est récemment rendu dans le Wisconsin, en Géorgie et dans le Michigan, où il a mis en avant les réductions d’impôts, les politiques économiques, la sécurité nationale et le programme de maintien de l’ordre public mis en place par l’administration.
Travis Gillmore est un lecteur passionné et un connaisseur du journalisme basé en Californie qui couvre la finance, la politique, le Capitole de l'État et les dernières nouvelles pour Epoch Times

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