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5 enseignements clés de la rencontre Donald Trump - Zohran Mamdani

Le président et le nouveau maire élu ont affirmé avoir trouvé un terrain d’entente lors d’une réunion cordiale consacrée à l’avenir de la ville de New York.

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Le président américain Donald Trump serre la main du nouveau maire élu de New York, Zohran Mamdani, lors de leur entrevue dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, le 21 novembre 2025.

Photo: Jim WATSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

WASHINGTON — Le président Donald Trump a accueilli à la Maison-Blanche Zohran Mamdani, récemment élu maire de New York, le 21 novembre, pour discuter des orientations pour la métropole.
L’effervescence montait tout au long de la journée, des centaines de journalistes venus du monde entier guettant l’arrivée de Mamdani près du portique de l’aile Ouest. Attente vaine : le nouveau maire est parvenu à entrer discrètement par un accès non communiqué.
La rencontre entre les deux hommes — qui s’étaient échangé des piques ces derniers mois — s’est révélée cordiale et constructive, à en croire leurs dires.
Voici les cinq principaux enseignements à retenir.

Trump et Mamdani trouvent un terrain commun

Le président a déclaré à la presse dans le Bureau ovale que leur échange portait sur les points d’accord.
« La réunion d’aujourd’hui m’a franchement surpris », a reconnu Trump.
Il n’a cessé de rappeler que les objectifs partagés l’emportaient sur les divergences idéologiques.
Tous deux ont accepté de mettre de côté leurs différends pour œuvrer en faveur de l’avenir.
« Ce fut une réunion utile, centrée sur notre admiration commune pour New York et sur la nécessité de rendre la ville plus accessible à ses habitants », a résumé Mamdani, rappelant que New York compte quelque 8,5 millions d’âmes et affiche le coût de la vie le plus élevé des États‑Unis.
« Les divergences idéologiques existent sans doute, mais le point d’accord demeure le travail indispensable pour rendre New York abordable. »

Vers une baisse du coût du logement

Les deux dirigeants ont estimé qu’il fallait construire davantage de logements pour faire baisser les prix.
« Il veut voir beaucoup de maisons construites, beaucoup d’appartements créés, a rapporté Trump. Et, étonnamment, je partage cette ambition. »
Le prix moyen d’un bien immobilier à New York avoisine les 800.000 $, selon la plateforme immobilière Zillow.
Le nouveau maire va dans ce sens et évoque ses rencontres avec des électeurs de Trump, lors de la campagne, confrontés aux mêmes inquiétudes sur les tarifs et la qualité de vie.
« C’est autour du coût de la vie que nous nous retrouvons, confirme-t-il, et c’est là-dessus que je compte avancer, avec le président, pour le pouvoir d’achat des New-Yorkais. »
La baisse des factures d’énergie et des prix alimentaires figure aussi parmi les priorités.
« Si je peux faire baisser les prix, c’est bon pour New York », conclut Trump.

Un objectif partagé : réduire la criminalité

Le président a réaffirmé son engagement en faveur de la sécurité, détaillant ses discussions avec Mamdani sur la criminalité.
« Le maire veut la paix », affirme-t-il.
« Alors, nous allons collaborer. Si des individus dangereux troublent la ville, nous voulons qu’ils en soient éloignés. »
Mamdani s’est engagé à maintenir les effectifs du New York Police Department (NYPD) à 35.000 agents et à privilégier la performance des réponses de terrain.
« Je serai fidèle à la promesse d’une sécurité publique épaulée par le NYPD », ajoute-t-il. « L’essentiel est de faciliter le travail policier, sans leur demander de répondre à 200.000 appels relevant de la santé mentale. »
Les statistiques de la police de la ville font état de 275 meurtres et plus de 107.000 plaintes pour violences depuis le début de l’année.

Trump « encourage » Mamdani

Tout au long de la discussion, le président félicite Mamdani pour sa victoire électorale nette, affirmant « l’encourager » dans sa mission.
« Plus il réussit, plus je suis satisfait », déclare Trump. « On met de côté nos différences, et on va l’aider pour que le rêve new-yorkais devienne réalité : une métropole forte et sûre. »
Interrogé sur son éventuel confort à vivre dans la ville sous la gouvernance Mamdani, il répond positivement.
« Surtout après cette rencontre. Oui, nous sommes bien plus d’accord que prévu, et je veux qu’il fasse du bon travail : on l’aidera dans ce sens. »
Trump a jugé l’échange constructif et n’a pas exclu de futures rencontres.
« Je pense avoir rencontré un homme rationnel, conclut-il. Un homme qui veut sincèrement voir New York redevenir une ville formidable. »

Trump relativise la rhétorique politique

Plusieurs journalistes ont questionné Trump et Mamdani sur les propos échangés à leur encontre ces derniers mois.
Le président a pris deux fois la défense de son invité, d’abord lorsque le maire élu fut interrogé sur l’appellation « despote » attribuée à Trump.
« J’ai déjà été traité bien plus violemment que despote, rétorque Trump. Ce n’est pas si grave. »
Il a aussi coupé Mamdani quand on lui a rappelé l’avoir qualifié de « fasciste ».
« Ce n’est rien », a lancé Trump, amusé. « Vous pouvez simplement le dire, c’est moins compliqué que d’expliquer. »
Un autre journaliste a évoqué une déclaration de la représentante Elise Stefanik (Républicaine de New York), qui avait traité Mamdani de « jihadiste ».
« En campagne, chacun dit parfois des choses qui dépassent la pensée », a relativisé Trump.
Travis Gillmore est un lecteur passionné et un connaisseur du journalisme basé en Californie qui couvre la finance, la politique, le Capitole de l'État et les dernières nouvelles pour Epoch Times

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