Incendie à l’Écurie Royale de Turin, site Unesco
Un incendie a détruit lundi matin le toit de l'Ecurie royale, à Turin, au coeur d'un complexe situé en plein centre ville et classé patrimoine de l'Unesco, sans faire de blessés, ont annoncé les autorités locales.

-Les pompiers surveillent le toit du bâtiment alors qu'ils travaillent sur le site après l'incendie qui s'est déclaré tôt le 21 octobre 2019 sur le site du patrimoine mondial de l'UNESCO "Ecurie royale" à Turin. L’écurie royale a été construite il y a 300 ans en tant qu'académie militaire pour officiers supérieurs de la Maison royale de Savoie. Photo de MARCO BERTORELLO / AFP via Getty Images.
Un incendie a détruit lundi matin le toit de l’Écurie royale, à Turin, au cœur d’un complexe situé en plein centre ville et classé patrimoine de l’Unesco, sans faire de blessés, ont annoncé les autorités locales.
Quatre équipes de pompiers ont dû intervenir pour circonscrire l’incendie qui a également consumé une partie des écuries. Les causes du sinistre sont inconnues, une enquête a été ouverte.
« Toute la zone a été placée sous séquestre. Par chance, l’incendie a été éteint et il n’y a pas de blessés », a indiqué le préfet de Turin, Claudio Palomba, après une visite sur place.

Écurie Royale de Milan. Photo DI |
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Victime d’incendies en 2014 et 2016
Le site, déjà victime d’incendies en 2014 et 2016, est squatté par des occupants appartenant à des « centres sociaux », des associations généralement classées à gauche.
La maire de la ville, qui appartient au Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème, membre de la coalition au pouvoir), Chiara Appendino, s’est félicitée de l’intervention rapide des pompiers qui a permis d’éviter que l’incendie ne gagne un auditorium proche de la Rai, la radio-télévision publique italienne, et les Archives d’Etat. « Les dégâts auraient pu être encore plus importants », a-t-elle noté.
Ne pas laisser un immeuble historique à l’abandon
« Cela fait du mal de voir un bâtiment historique partir en flamme. Il va falloir établir les causes mais il est évident qu’on ne peut pas laisser la Cavallerizza dans cet état », a ajouté la maire de Turin.
Mais pour Vittoria Poggio, adjointe régionale à la Culture, la mairie de Turin a sa part de responsabilité: « il s’agit d’un complexe architectural historique, il faut que la mairie qui est en charge de la gestion lui trouve une utilisation, on ne peut pas laisser ce genre de biens à l’abandon ».
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