Échouages de physalies dangereuses : plusieurs plages fermées sur les côtes landaises et basques

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Photo: Crédit photo Matt Cardy/Getty Images
Des physalies, animaux marins surnommés « galères portugaises » ou « vessies de mer », ont récemment été trouvées sur les côtes landaises et basques. Cette découverte a entraîné la fermeture de plusieurs plages.
Le 25 juillet dernier, le préfet des Landes a alerté sur ce phénomène sur Facebook. S’il l’a qualifié d’« exceptionnel », il a néanmoins rappelé la conduite à adopter en cas de rencontre avec une physalie. En raison de leur forte présence et du danger que représente cette créature marine venimeuse, plusieurs plages ont été fermées ces derniers jours, notamment à Biarritz, ainsi qu’entre Anglet et Bidart.
Elles peuvent revenir
Si on les trouve d’ordinaire dans les eaux chaudes des régions tropicales, les vessies de mer peuvent aussi échouer jusque sur nos côtes. Sud Ouest rapporte qu’en raison d’une forte présence de physalies, les plages de l’Uhabia, d’Erretegia, du Pavillon Royal et d’Ilbarritz à Bidart, ainsi qu’à la Petite Chambre d’Amour à Anglet ont été fermées ce vendredi 25 juillet.
De même, la grande plage de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) a également été fermée. Bien qu’elle ait rouvert en ce début de semaine, Le Figaro souligne que les physalies pourraient revenir, portées par les courants et les vents.
Ces organismes, de couleur bleue-violacée, sont souvent confondus avec des méduses. Ils ressemblent à un sac gonflé d’air d’apparence translucide. Ses tentacules, qui peuvent atteindre 20 mètres, sont extrêmement urticantes. Son venin, fatal pour les poissons, peut également s’avérer dangereux pour l’homme.
Nausées, vomissements, douleurs musculaires…
Une piqure de physalie peut entraîner des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires, une gêne respiratoire, des pertes de connaissance, des défaillances rénales, ou encore un sentiment de mal-être. Et comme l’expliquait en octobre 2017 à l’AFP Maureen Midol, soigneuse aquariologiste à l’Océanopolis de Brest, « les conséquences varient d’une personne à l’autre ». Les graves brûlures peuvent aussi entraîner un risque de noyade car sous l’effet de la douleur, le nageur peut perdre le contrôle.
Le préfet des Landes a expliqué sur le réseau social qu’il ne faut pas toucher une Physalie, même après sa mort, car son contact peut encore provoquer des irritations cutanées désagréables. Si une personne est entrée en contact avec une physalie, elle doit éviter de frotter la zone touchée au risque de faire pénétrer davantage le venin dans la peau. Il est recommandé de rincer immédiatement et abondamment la zone à l’eau de mer – et non pas avec de l’eau douce – « pour neutraliser les effets du venin ».
Enfin le préfet conseille de ne pas hésiter à demander de l’aide aux MNS (maîtres-nageurs sauveteurs) présents sur la plage. Quant aux personnes qui apercevraient une physalie dans l’eau ou sur le sable, elles doivent également prévenir les MNS. « Ils prendront les mesures nécessaires pour assurer votre sécurité », indique-t-il.

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