Donald Trump tiendra une réunion virtuelle avec Volodymyr Zelensky avant le sommet avec Vladimir Poutine
Le président Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à g.) se rencontrent dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, le 28 février 2025.
Photo: Andrew Harnik/Getty Images
WASHINGTON — Le président Donald Trump tiendra une réunion virtuelle mercredi avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les dirigeants européens, a confirmé à Epoch Times un responsable de la Maison-Blanche. Le vice-président américain, J.D. Vance, participera également à la réunion avec M. Zelensky.
La réunion virtuelle aura lieu deux jours avant le sommet de M. Trump avec le président russe, Vladimir Poutine, en Alaska vendredi.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré mardi que la rencontre Trump-Poutine en Alaska serait « en tête-à-tête » et que M. Zelensky n’y assisterait pas.
Interrogée sur les raisons pour lesquelles M. Zelensky n’a pas été invité au sommet, Mme Leavitt a répondu que la réunion avait été organisée à la demande de M. Poutine et que M. Trump avait accepté, espérant « repartir avec une meilleure compréhension du processus à suivre pour mettre un terme à cette guerre ».
Elle a décrit le sommet comme « un exercice d’écoute » pour M. Trump.
« Il s’agit donc pour le président de se rendre sur place et d’obtenir, une fois de plus, une meilleure compréhension du processus qui nous permettra de mettre un terme à cette guerre », a-t-elle déclaré.
Concernant le choix de l’Alaska, Mme Leavitt a souligné que de nombreux lieux avaient été envisagés, mais que M. Trump était « honoré » d’accueillir M. Poutine sur le sol américain. Elle a précisé que les détails logistiques de la rencontre de vendredi étaient encore en cours de finalisation, en coordination avec la partie russe.
Lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche le 11 août, M. Trump a déclaré qu’il utiliserait sa prochaine rencontre avec M. Poutine afin de connaître les « paramètres » du Kremlin pour mettre fin à la guerre de plus de trois ans en Ukraine et déterminer s’il existe une voie réaliste vers la paix.
Il a déclaré qu’il informerait M. Zelensky et les dirigeants européens immédiatement après sa rencontre et qu’il organiserait éventuellement des pourparlers directs entre Moscou et Kiev.
« Je vais le rencontrer. Nous allons voir quels sont les paramètres », a déclaré M. Trump. « J’appellerai ensuite le président Zelensky et les dirigeants européens juste après la réunion. »
Pour M. Trump, les négociations pourront déboucher sur des résultats positifs et négatifs pour l’Ukraine, notamment sur des échanges de territoires et des changements.
Le 11 août, à la suite de son appel avec le Premier ministre canadien, Mark Carney, M. Zelensky a accusé M. Poutine de tenter de prolonger la guerre.
« J’ai partagé le point de vue de l’Ukraine sur les véritables intentions et plans de la Russie. Nous voyons les choses de la même manière, et il est évident que les Russes veulent simplement gagner du temps, et non mettre fin à la guerre », a déclaré M. Zelensky dans un message publié sur X.
Le dirigeant ukrainien a estimé que les frappes russes sur les infrastructures civiles prouvent que M. Poutine n’a pas l’intention de mettre fin au conflit.
S’adressant aux journalistes à Kiev le 12 août, M. Zelensky a également exclu de céder la région du Donbass à la Russie dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu.
« Nous ne quitterons pas le Donbass. Nous ne pouvons pas faire cela. Pour les Russes, le Donbass est un tremplin vers une nouvelle offensive », a déclaré M. Zelensky.
Le sommet en Alaska intervient alors que M. Trump a intensifié la pression sur M. Poutine ces dernières semaines, promettant des sanctions accrues contre Moscou si la paix n’était pas trouvée. Il a également accru la pression sur les principaux acheteurs de pétrole russe, comme l’Inde.
La semaine dernière, le président américain a imposé des droits de douane supplémentaires de 25 % à l’Inde, portant le taux total à 50 %. M. Trump a déclaré qu’à la suite de cette décision, le Kremlin avait tendu la main pour entamer des négociations.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.
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