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Donald Trump se rend au Moyen-Orient pour célébrer l’accord de paix sur Gaza

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Donald Trump salue de la main alors qu'il monte à bord d'Air Force One pour un voyage au Moyen-Orient, sur la base aérienne de Joint Base Andrews, Maryland, le 12 octobre 2025.

Photo: Chip Somodevilla/Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

Le président Donald Trump a quitté Washington, dimanche, pour effectuer un déplacement au Moyen-Orient annoncé plus tôt dans la semaine, à la suite de l’accord obtenu entre Israël et le Hamas.

La Maison-Blanche avait officialisé, le 8 octobre, un accord pour mettre un terme au conflit et garantir le retour des otages toujours retenus par le Hamas.

À la publication de l’accord, la présidence américaine a indiqué que Donald Trump pourrait se rendre dans la région dans les jours à venir.

Dans le cadre de cet accord, Trump a précisé que les otages détenus par le Hamas pourraient être libérés dans les prochains jours.

En contrepartie, Israël s’est engagé à retirer ses troupes jusqu’à une « ligne convenue ».

Donald Trump se rendra tout d’abord en Israël afin de s’exprimer devant le Parlement israélien.

Le vice-président JD Vance a affirmé, dimanche, que Trump devrait aussi rencontrer les otages récemment libérés.

« Touchons du bois, mais nous sommes très confiants quant à la libération des otages, et ce président se rend effectivement au Moyen-Orient, probablement ce soir, afin de les rencontrer et de les saluer en personne », a-t-il déclaré sur CBS lors de l’émission « Face the Nation » le 12 octobre.

Trump poursuivra ensuite son voyage en Égypte, où il co-présidera, avec le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, un sommet à Charm el-Cheikh réunissant plus de vingt chefs d’État autour du dossier de la paix à Gaza et dans la région.

Interrogé vendredi par la presse, Trump s’est montré optimiste quant à l’avenir de la région, mettant en avant la volonté croissante des nations arabes et musulmanes de coopérer avec les États-Unis.

« Je pense que vous allez connaître un immense succès et que Gaza sera reconstruite », a-t-il commenté. « Il y a là-bas des pays très riches, comme vous le savez. Il ne leur faudrait qu’une infime partie de leur fortune pour y parvenir. Et je pense qu’ils en ont la volonté. »

La guerre à Gaza fait rage depuis le 7 octobre 2023, lorsque plusieurs groupes terroristes dirigés par le Hamas ont attaqué Israël, causant la mort d’environ 1200 personnes – principalement des civils – et capturant plus de 250 otages. Aujourd’hui, on estime qu’une vingtaine de personnes sont toujours retenues en captivité.

Selon le ministère de la Santé de Gaza (contrôlé par le Hamas), plus de 67.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit. Ce chiffre ne distingue pas les combattants des civils et inclut également des décès naturels. Epoch Times n’a pas pu vérifier ces données.

L’accord de paix proposé par Trump prévoit le retrait d’Israël jusqu’à une ligne convenue, la suspension des opérations militaires à Gaza, ainsi que la libération de 250 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et de 1700 Gazaouis détenus suite à l’attaque terroriste du Hamas en octobre 2023 contre Israël.

« Israël n’occupera ni n’annexera Gaza », stipule l’accord.

Selon le plan de paix du président Trump, Gaza sera administrée par un comité technocratique palestinien temporaire et apolitique chargé de la gestion des services publics et des municipalités locales.

Ce comité sera composé de Palestiniens qualifiés et d’experts internationaux. Il agira sous la supervision d’une nouvelle instance internationale baptisée le « Board of Peace », présidée par Donald Trump lui-même. Parmi ses membres figureront des personnalités telles que l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, d’autres étant annoncées prochainement.

Le projet indique également que lorsque l’Autorité palestinienne aura achevé son programme de réformes, les conditions pourraient être réunies pour « offrir à terme une véritable voie vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien ».

Le plan vise à faire de Gaza une zone exempte de tout risque terroriste à l’avenir. La bande de Gaza recevra une aide massive dès la fin des hostilités.

Trump et Netanyahu ont tous deux souligné que le Hamas ne jouera aucun rôle dans la gouvernance de Gaza.

« Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d’armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites », précise le texte.

« Personne ne sera forcé de quitter Gaza ; ceux qui souhaiteront partir seront libres de le faire et libres d’y revenir. »

Le président Trump avait détaillé ce plan lors d’une conférence de presse commune avec Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche le 29 septembre.

« En collaboration avec la nouvelle autorité transitoire à Gaza, toutes les parties se mettront d’accord sur un calendrier de retrait progressif des forces israéliennes. Ce retrait se fera en plusieurs phases », a-t-il expliqué.

Avec l’Associated Press