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Donald Trump rencontre le roi Charles lors du premier jour de sa visite officielle au Royaume-Uni

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Le roi Charles III et le président américain Donald Trump passent en revue la Garde d’honneur au château de Windsor lors du deuxième jour de la deuxième visite d’État du président Trump au Royaume-Uni, le 17 septembre 2025 à Windsor, Angleterre.

Photo: : Kirsty Wigglesworth – WPA Pool/Getty Images

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Durée de lecture: 9 Min.

LONDRES — Le président américain Donald Trump a entamé sa visite d’État de deux jours au Royaume-Uni le 17 septembre en rencontrant la famille royale au château de Windsor.
Le président et la première dame sont arrivés au château, à environ 32 kilomètres à l’ouest du centre de Londres, où ils ont été accueillis par une cérémonie haute en couleur.
Cette visite intervient alors que le Royaume-Uni souhaite renforcer ses liens avec l’administration Trump, réviser l’accord commercial récemment signé, aborder la guerre en Ukraine et élargir la coopération dans des domaines tels que le nucléaire et l’intelligence artificielle.
À leur arrivée, les Trump ont été accueillis par le prince et la princesse de Galles, William et Catherine, avant d’être officiellement reçus par le roi Charles et la reine Camilla. Une salve royale a été tirée simultanément depuis la pelouse Est du château de Windsor et la Tour de Londres.
Avant son départ pour le Royaume-Uni, le 16 septembre, Donald Trump a décrit le roi Charles comme « mon ami », expliquant que leur relation remonte à de nombreuses années.
« C’est un homme tellement élégant, qui représente admirablement son pays », a déclaré M. Trump à propos du souverain.
La reine Camilla a assisté à la cérémonie alors qu’elle s’était récemment retirée des engagements publics pour se remettre d’une sinusite aiguë.
Cérémonie fastueuse au château de Windsor
La cérémonie d’accueil s’est poursuivie avec la famille royale accompagnant Donald Trump et la première dame lors d’une procession en calèche à travers le domaine de Windsor.
Le parcours était bordé de membres de l’armée britannique, accompagnés de fanfares militaires, qui ont interprété les hymnes nationaux américain et britannique.
À leur arrivée sur l’esplanade du château de Windsor, le groupe a été accueilli par une garde d’honneur composée des Grenadier Guards, Coldstream Guards et Scots Guards. Selon Buckingham Palace, il s’agissait d’une première, traditionnellement une seule couleur d’État étant déployée lors d’un tel événement.
Les cornemuses et les tambours ont rendu un salut royal et ont joué les deux hymnes nationaux. Donald Trump a ensuite été invité à passer en revue la garde d’honneur.
À l’issue de la cérémonie, le roi et la reine ont conduit leurs hôtes dans le château pour un déjeuner dans la salle à manger d’État.
Après le déjeuner, ils devaient visiter une exposition spéciale dans le salon vert, présentant des objets de la collection royale liés aux États-Unis.

Le roi Charles III et le président américain Donald Trump assis dans un carrosse lors d’un cortège à travers le château de Windsor, à l’occasion de la visite officielle du président des États-Unis d’Amérique à Windsor, en Angleterre, le 17 septembre 2025. (Photo de Toby Melville – WPA Pool/Getty Images)

Dans l’après-midi, ils devaient se rendre à la chapelle Saint-Georges pour déposer une gerbe privée sur la tombe de la reine Elizabeth II, suivi d’une courte visite de la chapelle et d’une prestation du chœur.
Ultérieurement, le président et la première dame devaient retrouver le roi, la reine, le Premier ministre Keir Starmer et son épouse, ainsi que des familles de militaires britanniques et américains, pour assister à une cérémonie militaire sur la pelouse Est. L’événement devait se conclure par un survol d’avions F-35 britanniques et américains, ainsi que des Red Arrows, l’équipe acrobatique de la Royal Air Force.
Le soir, la famille royale devait organiser un banquet d’État au château de Windsor en l’honneur du président et de la première dame. Donald Trump et le roi Charles devaient prononcer des discours d’ouverture.
Le président et la première dame passeront la nuit au château de Windsor.
La dernière visite d’État de M. Trump au Royaume-Uni remontait à 2019, lors de son premier mandat, où il avait été reçu par la reine Elizabeth II au palais de Buckingham.
Cette fois, la famille royale reçoit les Trump à Windsor en raison des travaux de rénovation en cours au palais de Buckingham.

Catherine, princesse de Galles, le prince William, Melania Trump, Donald Trump, le roi Charles III et la reine Camilla lors de la visite d’État au château de Windsor, le 17 septembre 2025. (Photo : Chris Jackson/Getty Images)

Deuxième jour de la visite
Jeudi, Donald Trump devrait tenir une réunion bilatérale avec Keir Starmer, suivie d’une réception d’affaires et d’une conférence de presse.
« Cette deuxième visite d’État historique doit mettre en lumière et renouveler la relation spéciale entre les États-Unis et le Royaume-Uni », a déclaré un haut responsable américain lors d’un appel de présentation du voyage, ajoutant : « Parallèlement, la visite visera à reconnaître et célébrer le 250e anniversaire prochain de la fondation des États-Unis. »
La délégation présidentielle comprend le secrétaire d’État Marco Rubio, le secrétaire au Trésor Scott Bessent, l’ambassadeur Warren Stephens, l’envoyé spécial Steve Witkoff et la cheffe de cabinet Susie Wiles.
La visite doit permettre de renforcer la coopération dans les sciences et technologies, l’énergie nucléaire civile, les technologies de défense et les liens entre les places financières des deux pays, selon ce responsable.
L’accord sur l’énergie nucléaire qui sera annoncé lors de la réunion bilatérale vise à « obtenir une indépendance totale vis-à-vis du combustible nucléaire russe d’ici 2028 », a précisé un autre responsable américain.
Le 16 septembre, les deux pays ont conclu un pacte technologique qui apportera 42 milliards de dollars d’investissements américains dans les infrastructures d’intelligence artificielle du Royaume-Uni, selon une déclaration du gouvernement britannique.
Grâce à cet « Accord pour la prospérité technologique », les deux nations coopéreront dans les domaines de l’IA, de l’informatique quantique et de la technologie nucléaire.
Avant de partir, Donald Trump avait souligné que le Royaume-Uni souhaitait revoir l’accord commercial signé le 16 juin par les deux pays.
« Ils veulent voir s’ils peuvent affiner un peu l’accord commercial. Nous avons signé un accord — c’est un excellent accord, et je tiens à leur rendre service », a-t-il ajouté.
À Londres, de petites manifestations ont eu lieu contre la visite de Donald Trump.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a publié une tribune sur la visite du président américain.
Dans The Guardian, le maire écrit : « Il faut aussi dire au président Trump et à ses partisans d’arrêter de dénigrer notre grande capitale. Londres est une réussite globale, quoi qu’il veuille prétendre. La ville est ouverte, dynamique et plus sûre que n’importe quel État américain en termes de taux d’homicides. »
Lors d’un voyage au Royaume-Uni en juillet, Donald Trump avait déclaré que le maire avait « fait un travail terrible » à Londres.
En juin 2019, avant la première visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni, le président avait déclaré que M. Khan « devrait se concentrer sur la criminalité à Londres » plutôt que sur lui.
Chris Summers a contribué à la rédaction de cet article.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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