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Donald Trump rencontre le président sud-coréen pour discuter de commerce et de défense

La visite du président américain en Corée du Sud intervient sur fond de tensions régionales et de négociations économiques, avec des entretiens prévus en marge de rencontres avec des dirigeants asiatiques clés.

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Le président américain Donald Trump et le président sud coréen Lee Jae myung lors d’une réunion bilatérale au musée national de Gyeongju, en Corée du Sud, le 29 octobre 2025.

Photo: Andrew Caballero Reynolds/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le président américain Donald Trump est arrivé en Corée du Sud le 29 octobre pour un sommet prévu avec le président sud‑coréen Lee Jae‑myung et d’autres dirigeants régionaux de premier plan.
Il a été accueilli avec un tapis rouge et une fanfare jouant « YMCA » des Village People — un classique de ses meetings de campagne avant son second mandat.
Un point central de l’agenda de M. Trump durant sa visite est le sommet organisé à Gyeongju, où l’allié des États‑Unis accueille cette année les réunions de la Coopération économique Asie‑Pacifique (APEC). En marge du sommet, M. Trump doit rencontrer jeudi le dirigeant chinois Xi Jinping.
L’appareil présidentiel a atterri en Corée du Sud avec du retard, environ 90 minutes après l’heure prévue, un décalage intervenu après que la Corée du Nord a annoncé quelques heures plus tôt avoir testé un nouveau missile de croisière tiré vers ses eaux occidentales.
S’exprimant devant un sommet des dirigeants d’entreprises de l’APEC à Gyeongju avant sa rencontre avec M. Lee, M. Trump a déclaré qu’un accord commercial avec la Corée du Sud serait finalisé « très bientôt », même si des responsables des deux côtés ont tempéré les attentes quant à une percée cette semaine.
Les négociateurs des deux pays restent dans l’impasse au sujet d’une promesse d’investissement de 350 milliards de dollars annoncée par Séoul fin juillet, censée répondre aux déséquilibres commerciaux qui avaient conduit M. Trump à brandir la menace de droits de douane substantiels contre la Corée du Sud.
M. Trump a ensuite retrouvé M. Lee pour une visite d’un musée à Gyeongju. La ville fut la capitale de l’ancien royaume de Silla, qui unifia l’essentiel de la péninsule coréenne au VIIe siècle et la dirigea jusqu’au IXe siècle.
M. Lee a décerné à M. Trump le « Grand Ordre de Mugunghwa », la plus haute distinction honorifique du pays, saluant son rôle de médiateur en faveur de la paix sur la péninsule coréenne.
Cette décoration porte le nom de la fleur nationale de la Corée du Sud, un hibiscus rose connu en anglais sous l’appellation Rose of Sharon.
Lors de son premier mandat, M. Trump avait tenu une série de sommets avec le dirigeant nord‑coréen Kim Jong‑un, avant que les pourparlers ne s’enlisent à mesure que Pyongyang poursuivait le développement de son arsenal nucléaire et de ses missiles balistiques.
Le dirigeant sud‑coréen a également offert à M. Trump une réplique de la couronne d’or de Cheonmachong.
« Ce présent symbolise l’héritage de Silla, qui a préservé une longue ère de paix sur la péninsule coréenne, et annonce une nouvelle ère de coexistence pacifique et de croissance partagée, que les États‑Unis et la Corée du Sud construiront ensemble », a déclaré M. Lee.
Les deux dirigeants ont ensuite tenu un déjeuner de travail, au cours duquel M. Lee s’est engagé à augmenter les dépenses de défense.
Ils doivent participer dans la soirée à un dîner réunissant les dirigeants du Vietnam, de l’Australie, de la Nouvelle‑Zélande, du Canada, de la Thaïlande et de Singapour.
La visite de M. Trump en Corée du Sud s’inscrit dans une tournée plus large dans la région.
Le président américain est arrivé en Asie du Sud‑Est dimanche, en commençant par un passage en Malaisie. Au fil de ses entretiens avec des responsables malaisiens et d’autres responsables régionaux, M. Trump a obtenu des engagements clés sur les matériaux de terres rares et les déséquilibres commerciaux ; il y a annoncé la conclusion de quatre accords commerciaux, notamment avec la Malaisie.
M. Trump est ensuite arrivé à Tokyo lundi pour des réunions avec des responsables japonais, dont un entretien avec la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi et une rencontre protocolaire avec l’empereur Naruhito.
Melanie Sun a contribué à la rédaction de cet article.
Avec Reuters