Donald Trump nomme Sylvester Stallone et Mel Gibson dans un trio d’ambassadeurs pour restaurer l’« âge d’or » d’Hollywood
Copier le lien
(De g. à dr.)L'acteur Jon Voight à Los Angeles le 23 septembre 2024, l'acteur et cinéaste Mel Gibson au DGA Theater Complex à Los Angeles le 24 septembre 2024 et Sylvester Stallone participant à l'amfAR Las Vegas au Wynn Las Vegas à Las Vegas le 22 novembre 2024.
Photo: Jon Kopaloff/Getty Images for Lionsgate ; Valerie Macon/AFP via Getty Images ; David Becker/Getty Images
Le président élu Donald Trump a annoncé que trois acteurs emblématiques – Jon Voight, Mel Gibson et Sylvester Stallone – seraient ses envoyés spéciaux à Hollywood, tout en signalant sa mission de revitaliser l’industrie cinématographique américaine et de lui redonner une place prépondérante dans le monde.
« J’ai l’honneur d’annoncer que Jon Voight, Mel Gibson et Sylvester Stallone seront les ambassadeurs spéciaux d’un endroit formidable mais très troublé, Hollywood, en Californie », a écrit M. Trump dans un message publié le 16 janvier sur les réseaux sociaux.
« Ils seront mes envoyés spéciaux dans le but de ramener Hollywood, qui a perdu beaucoup d’affaires au cours des quatre dernières années au profit de pays étrangers. Plus GRAND, MEILLEUR ET PLUS FORT QUE JAMAIS ! »
M. Trump a déclaré que les trois envoyés spéciaux seraient ses « yeux et ses oreilles » à Hollywood et qu’ils le conseilleraient sur les stratégies à adopter pour revitaliser l’industrie du divertissement et lui redonner sa gloire d’antan.
« Ce sera à nouveau, comme les États-Unis d’Amérique eux-mêmes, l’âge d’or d’Hollywood ! » a écrit M. Trump.
Jon Voight, acteur oscarisé connu pour ses rôles dans Macadam Cowboy et Retour (Coming Home), a été une voix conservatrice de premier plan, défendant les valeurs traditionnelles et soutenant Trump et ses politiques. Critique à l’égard du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, il a qualifié l’élection présidentielle de 2024 de « guerre de notre vie » dans une vidéo publiée en août 2024 sur la plateforme de médias sociaux X et a déclaré que les États-Unis seraient « dans le pétrin » si Mme Harris l’emportait.
Le président Donald Trump (à dr.) remet à l’acteur Jon Voight la médaille nationale des Arts lors d’une cérémonie dans la salle Est de la Maison-Blanche, le 21 novembre 2019. (Mark Wilson/Getty Images)
Mel Gibson, acteur et réalisateur récompensé à deux reprises aux Oscars, plaide depuis longtemps en faveur d’une narration traditionnelle à Hollywood. Il a critiqué l’industrie cinématographique pour avoir perdu le contact avec ses racines et a soutenu Donald Trump dans la course à la présidence. Lors d’une récente interview sur le podcast de Joe Rogan, M. Gibson a dénoncé la situation en Californie du sud et a déclaré que San Francisco avait été transformée en un désordre « apocalyptique ».
Mel Gibson arrive à la première britannique de Daddy’s Home 2 (Very Bad Dads 2 en France et Le Retour de papa 2 au Québec) au Vue West End à Londres, le 16 novembre 2017. (John Phillips/Getty Images)
Sylvester Stallone, qui a joué dans les sagas Rocky et Rambo, est également un partisan du président élu. Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle, Sylvester Stallone l’a comparé au président George Washington, prédisant que la présidence de Donald Trump changerait le monde.
Sylvester Stallone assiste à la première de « The Suicide Squad » de Warner Bros. au Regency Village Theatre à Los Angeles le 2 août 2021. Matt Winkelmeyer/Getty Images
La liberté de création et l’intégrité d’Hollywood ont récemment fait l’objet d’un examen minutieux, avec des questions sur la mesure dans laquelle des entités étrangères, en particulier le Parti communiste chinois (PCC), ont influencé le contenu de l’industrie.
Selon un épisode de l’émission International Roundtable d’EpochTV diffusé en mars 2024 et réunissant un panel d’experts, le PCC a reconnu le pouvoir d’Hollywood après le succès mondial du film Titanic et a utilisé ses relations pour blanchir les violations des droits de l’homme et présenter une image favorable de la Chine communiste. Cette subversion présumée contraste avec les débuts d’Hollywood sous le code Hays, qui établissait des directives strictes en matière de contenu jusqu’à son érosion dans les années 1950 et son remplacement par le système de classification moderne en 1968, qui a inauguré une ère plus permissive.
Bien que M. Trump n’ait pas encore exposé sa vision de la revitalisation d’Hollywood, il a critiqué le PCC et son influence aux États-Unis.
Une vidéo de Gan Jing World est affichée à cet endroit. Veuillez accepter les cookies en cliquant sur le bouton Suivant afin de pouvoir visionner la vidéo.
Tom possède une vaste expérience du journalisme, de l'assurance-dépôts, du marketing et de la communication, ainsi que de l'éducation des adultes. Le meilleur conseil en écriture qu’il ait jamais écouté est celui de Roy Peter Clark : « Atteignez d'abord votre objectif » et « gardez le meilleur pour la fin ».