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Donald Trump affirme que l’Ukraine ne peut pas gagner la guerre sans frapper la Russie

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump participent à une réunion dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche à Washington, le 18 août 2025.

Photo: MANDEL NGAN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

WASHINGTON — Le président Donald Trump a écrit le 21 août sur Truth Social que l’Ukraine ne peut pas gagner sa guerre sans lancer des attaques contre la Russie, critiquant la politique américaine antérieure qui permettait seulement à Kiev de se défendre, et non d’attaquer.
« Il est très difficile, voire impossible, de gagner une guerre sans attaquer le pays d’un envahisseur », a écrit M. Trump le 21 août.
« C’est comme une grande équipe sportive qui a une défense fantastique, mais qui n’a pas le droit d’attaquer. Elle n’a aucune chance de gagner ! C’est pareil avec l’Ukraine et la Russie. »
M. Trump a fait part de son ouverture à ce que l’Ukraine lance davantage d’attaques contre la Russie et a critiqué l’administration précédente pour avoir limité Kiev.
Selon lui, l’ancien président Joe Biden « n’a pas laissé l’Ukraine RIPOSTER, mais seulement SE DÉFENDRE. Et comment ça s’est terminé ? »
« Quoi qu’il en soit, cette guerre n’aurait JAMAIS eu lieu si j’avais été président – AUCUNE CHANCE. Des temps passionnants nous attendent ! » a-t-il déclaré.
Les commentaires de M. Trump interviennent après des pourparlers de paix en Alaska la semaine dernière avec le président russe Vladimir Poutine, suivis de réunions à la Maison-Blanche le 18 août avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens.
Dans un message ultérieur publié le 21 août, M. Trump a publié deux photos : l’une le montrant pointant son doigt vers la poitrine de M. Poutine lors de leur conversation privée sur une base militaire en Alaska la semaine dernière, et une autre datant de 1959 montrant le vice-président de l’époque, Richard Nixon, faisant un geste similaire à l’adresse du dirigeant de l’Union soviétique de l’époque, Nikita Khrouchtchev.
M. Trump avait auparavant critiqué l’administration Biden pour avoir autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée fabriqués aux États-Unis contre des cibles en Russie, arguant que cela aggraverait le conflit.
« Je m’oppose très fermement à l’envoi de missiles à des centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe. Pourquoi faisons-nous ça ? Nous ne faisons qu’aggraver cette guerre et l’empirer », a déclaré M. Trump dans une interview accordée au magazine Time et publiée en décembre 2024, près d’un mois après avoir remporté l’élection présidentielle.
« Ça n’aurait pas dû être autorisé. Maintenant, ils ne fabriquent pas seulement des missiles, mais aussi d’autres types d’armes. Et je pense que c’est une très grosse erreur, une très grosse erreur. »
Cette semaine, M. Trump a déclaré aux dirigeants européens qu’une avancée avait eu lieu lors du sommet de l’Alaska lorsque M. Poutine avait accepté des garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Selon lui, les pays européens fourniraient des garanties de sécurité à l’Ukraine en coordination avec les États-Unis, et il a évoqué une acceptation des Européens d’envoyer des troupes sur le terrain afin d’empêcher de futures agressions.
M. Trump a également entamé les préparatifs d’une rencontre bilatérale, dont le lieu reste à déterminer, entre MM. Poutine et Zelensky. Après cette rencontre, les trois présidents tiendront une réunion trilatérale, a précisé M. Trump.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a toutefois déclaré le 20 août que les propositions européennes de déploiement de troupes en Ukraine après la guerre constitueraient une « intervention étrangère », ce qui, selon lui, est inacceptable pour Moscou.
Lors d’une conférence de presse, M. Lavrov a déclaré que Moscou n’accepterait pas les garanties de sécurité collective négociées sans la Fédération de Russie.
« C’est une route qui ne mène nulle part », a-t-il déclaré.
Emel Akan est journaliste spécialiste de la politique économique à la Maison-Blanche à Washington, D.C. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur financier en tant que banquière d'investissement chez JPMorgan et en tant que consultante chez PwC. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université de Georgetown.

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