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Cet aigle de Bonelli n’avait plus donné signe de vie durant trois ans: il vient de réapparaître en Ardèche, avec une femelle

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Aigle de Bonelli.

Photo: SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La réapparition de cet aigle, dont la trace avait été perdue durant trois ans, est une excellente nouvelle. D’autant plus que le rapace s’est établi en Ardèche, avec sa femelle.
Cet aigle de Bonelli avait perdu sa balise GPS il y a 3 ans et on ignorait ce qu’il était devenu. Il a récemment été aperçu en Ardèche et la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) en est ravie.
Il est finalement identifié après plusieurs tentatives
Né en 2019 dans les gorges de Beaume (Ardèche), l’aiglon avait été marqué d’une balise GPS afin de permettre aux naturalistes de suivre ses déplacements. On l’avait également doté d’une bague « susceptible d’être lue à plusieurs centaines de mètres, avec le matériel optique adapté », rapporte 30millionsdamis.fr. Mais en septembre 2020, la balise s’est mise à stagner au même endroit, laissant présager la mort du rapace ou dans le meilleur des cas la perte de la balise. Mais à l’automne dernier, dans un site vacant, un couple d’aigles a été aperçu dans les gorges de l’Ardèche.
« Après maintes tentatives pour les identifier, l’utilisation d’un piège photo a réussi l’exploit. La femelle n’était pas baguée et le mâle… était bien notre aiglon », a mentionné la LPO. « Nous avons pu lire sa bague, 4 ans après sa naissance et 3 ans après qu’il ait perdu sa balise ! » s’est réjoui auprès de 30millionsdamis.fr Michel Mure, le chef de projets LPO Auvergne-Rhône-Alpes.
Une « excellente nouvelle »
La LPO se félicite des actions mises en place pour la préservation de cette espèce et cette « excellente nouvelle » la conforte « dans la politique à mener en termes de gestion des sites occupés et vacants de cette espèce ». « Cela confirme l’intérêt des partenariats développés – notamment dans le cadre du Plan National d’Actions – en faveur de l’Aigle de Bonelli, entre les gestionnaires d’espaces naturels, l’État, la LPO AuRA en Drôme-Ardèche et les différents actes locaux », mentionne-t-elle encore à nos confrères.
La seule chose à espérer, c’est que les activités humaines ne viennent pas réduire à néant tous ces efforts. Si tel n’est pas le cas, il est fort probable que le couple s’installera durablement sur ce site, d’une part parce que les aigles Bonelli sont très fidèles entre eux, mais d’autre part parce qu’ils le sont aussi vis-à-vis de leur site de reproduction. De nouveaux aiglons devraient venir compléter ce tableau déjà très réjouissant.