Logo Epoch Times

Recommandation

Attentat de Sydney

« C’est un bon garçon » : la mère et épouse des suspects de l’attentat de Sydney témoigne

Quelques heures après l’attentat antisémite qui a frappé la plage de Bondi, à Sydney, faisant quinze morts et plus de quarante blessés, les autorités australiennes ont identifié deux tireurs : un père et son fils. L’un, Sajid Akram, 50 ans, a été abattu par la police ; l’autre, Naveed, 24 ans, a été blessé et arrêté.

top-article-image

Des voitures de police sont garées sur les lieux d'une fusillade de masse à Bondi Beach, le 14 décembre 2025, à Sydney, en Australie.

Photo: George Chan/Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 4 Min.

La mère et épouse des suspects de l’attentat de Sydney, Verena Akram, a pris la parole dans un entretien accordé au Sydney Morning Herald, décrivant notamment son fils en des termes élogieux. 

« Ils m’ont dit qu’ils partaient pêcher » 

Verena Akram raconte que rien, dans le comportement de son fils, ne laissait présager un tel drame. « Mon fils m’a appelée dimanche et m’a dit : ‘Maman, je viens d’aller nager. J’ai fait de la plongée sous-marine. On va manger maintenant, et puis ce matin, on va rester à la maison parce qu’il fait très chaud’ », a-t-elle détaillé. Elle a également précisé que son mari et son fils lui avaient dit qu’ils partaient simplement pêcher pour le week-end. 
Confrontée ensuite aux images de la fusillade diffusées par les médias, elle assure ne pas reconnaître son fils. « Il n’a pas d’arme à feu. Il ne sort même pas. Il ne fréquente pas ses amis. Il ne boit pas, il ne fume pas, il ne va pas dans des endroits malfamés… Il va travailler, il rentre à la maison, il fait du sport et c’est tout », a-t-elle encore confié au quotidien australien. 

« Tout le monde voudrait avoir un fils comme le mien » 

Maçon de formation, Naveed Akram vivait encore avec sa famille à Bonnyrigg, dans la banlieue ouest de Sydney. Sans emploi depuis deux mois, après la faillite de l’entreprise qui l’employait, il cherchait à retrouver du travail, selon The Sydney Morning Herald. « Tout le monde voudrait avoir un fils comme le mien… C’est un bon garçon », a insisté la mère de famille.  
Propriétaire d’un magasin de fruits, le père de Naveed Akram possédait légalement six armes à feu. Elles sont toutes susceptibles d’avoir été utilisées lors de l’attaque, selon la police. Comme le précise The Guardian, les enquêteurs pensent que les deux hommes auraient planifié l’attaque dans un logement de courte durée à Campsie, une banlieue de Sydney située à environ trente minutes en voiture de Bondi Beach.  

Un homme faussement identifié comme l’assaillant 

Dans les heures suivant la fusillade, un autre homme a été faussement identifié sur les réseaux sociaux comme l’un des assaillants. Cet Australien d’origine pakistanaise, lui aussi nommé Naveed Akram, a dû démentir publiquement toute implication. « Ce n’est pas moi, je n’ai rien à voir avec l’incident ni avec cette personne », a-t-il affirmé dans une vidéo relayée par le consulat du Pakistan à Sydney. 
Installé en Australie depuis 2018 pour ses études, il dit craindre désormais pour sa sécurité. « Je suis terrifié. Je ne peux pas sortir, ma vie est en danger, alors je ne veux prendre aucun risque », a-t-il confié, précisant avoir supprimé tous les « terribles » messages qu’il a reçus depuis le drame. Sa famille, qui se trouve au Pakistan, a également reçu des appels et ne cache pas son inquiétude.  
Alors que le pays reste sous le choc, l’enquête antiterroriste se poursuit pour établir les circonstances exactes de cette tragédie et déterminer le rôle précis de chacun des suspects. À ce stade, aucune preuve n’indique la présence d’un tiers complice.