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Ces sept erreurs financières à l’âge mûr qui peuvent ruiner une vie d’épargne

Savoir reconnaître les pièges financiers permet de préserver sa sécurité économique à la quarantaine et bien au-delà, en toute sérénité.

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Photo: Epoch Times/Shutterstock

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Durée de lecture: 6 Min.

Savoir identifier les pièges financiers permet d’assurer sa stabilité économique à la cinquantaine et au-delà, en toute sérénité.
Lorsqu’on est jeune, les principaux défis financiers consistent à augmenter ses revenus et à commencer à investir, afin de profiter de la magie des intérêts composés.
À l’approche de la retraite, les priorités changent : il s’agit alors de maîtriser les dépenses de santé et de sécuriser ses placements, pour pouvoir en tirer des revenus réguliers.
Mais qu’en est-il de la période intermédiaire, quand la vie s’accélère et que les exigences – professionnelles, familiales et personnelles – atteignent leur paroxysme ? Quelle est la meilleure façon de gérer ses finances à ce moment précis ?
Alors que j’entre dans la trentaine avancée, je m’installe pleinement dans ces années charnières, entre une carrière bien engagée et une famille nombreuse à soutenir. Après des années de gestion rigoureuse de notre budget, un peu de marge de manœuvre commence à apparaître. Pourtant, je suis convaincu que la clé de cette période réside dans la capacité à éviter les pièges financiers dans lesquels tant de personnes avisées finissent par tomber.
La « vie médiane » peut durer près de trente ans – un long moment pour voir sa carrière et ses placements fructifier, si l’on s’y prend bien. Mais c’est aussi une période propice aux écarts de trajectoire et aux erreurs coûteuses, souvent commises à la légère.

Sept pièges financiers fréquents à l’âge mûr

Il existe bien des manières de se laisser piéger financièrement. En prendre conscience permet déjà d’en éviter les conséquences.
1. Laisser ses dépenses augmenter au rythme de ses revenus
Notre réflexe naturel consiste à dépenser presque tout ce que nous gagnons. À mesure que les revenus progressent, les dépenses suivent – comme par un automatisme invisible. Résultat : le taux d’épargne ne croît jamais. Le manque à gagner est considérable, car cet argent pourrait être investi prudemment et fructifier pour répondre à des besoins futurs.
2. Ne pas diversifier ses placements
Il arrive un moment où certains pensent pouvoir gérer leurs investissements mieux que les professionnels. Ils concentrent alors leur argent sur quelques valeurs jugées « sûres », au lieu de diversifier et d’accepter une croissance plus modérée. Parfois, la chance leur sourit, mais souvent, les pertes sont douloureuses. Pour les non-spécialistes, c’est un piège à éviter.
3. Sous-estimer l’impact de l’inflation
D’autres, au contraire, considèrent les marchés financiers comme trop risqués et préfèrent s’en tenir à l’écart. En réalité, ils oublient que l’inflation grignote lentement le pouvoir d’achat : à 2 % par an pendant trente ans, votre capital perd près de la moitié de sa valeur. Moralité : ne laissez pas la peur empêcher votre argent de produire des intérêts. Faites-vous accompagner par un conseiller de proximité capable de vous orienter vers des placements judicieux.
4. Accumuler des dettes à taux élevé sur carte de crédit
La dette sur carte de crédit est un véritable piège – et l’une des principales causes, avec les dépenses de santé, des faillites personnelles. À éviter absolument. Fixez-vous pour objectif de traverser vos années médianes sans jamais payer un centime d’intérêts sur une carte de crédit. Une réserve d’urgence bien constituée suffit à prévenir ce recours, et si un emprunt s’impose, les banques ou les coopératives de crédit offrent des solutions bien moins coûteuses.
5. Céder aux mirages de l’enrichissement rapide
Nous connaissons tous les dérives possibles de la « crise de la quarantaine », parfois marquée par des décisions irrationnelles. Certains, se sentant « en retard » dans leur parcours financier, cherchent à rattraper le temps perdu en un seul coup. Mais en matière d’argent, il n’existe pas de gain sans risque supplémentaire. La quarantaine n’est pas le moment d’augmenter sa prise de risque : mieux vaut trouver une source de revenus complémentaires pour faire croître son épargne sans se mettre en danger.
6. Négliger la constitution d’une épargne de précaution en période favorable
Beaucoup des pièges mentionnés plus haut pourraient être évités si l’on faisait de la création d’un fonds d’urgence une priorité. Disposer de liquidités – ou de placements aisément convertibles en cash – est l’un des meilleurs filets de sécurité possibles. Si la plupart des experts recommandent trois à six mois de dépenses d’avance, à l’âge mûr, mieux vaut viser plus haut : douze à vingt-quatre mois pour résister à toute tempête financière.
7. Acheter une maison trop grande ou une voiture trop luxueuse
L’un des pièges les plus courants, quand les revenus augmentent, est de vouloir se comparer à ses pairs. Pour ne pas paraître « à la traîne », beaucoup choisissent une maison plus grande, une voiture plus neuve ou prestigieuse. Dépenser l’argent que l’on a gagné n’est pas blâmable en soi – à condition de le faire avec discernement et en gardant à l’esprit ses objectifs patrimoniaux à long terme.
Mike Donghia tient un blog sur This Evergreen Home où il partage des conseils pour mener une vie saine.

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